Dans le monde d'aujourd'hui, Ian Hamilton Finlay est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour une grande variété de personnes. Que ce soit de par son impact sur la société, sa pertinence dans le domaine professionnel, ou encore son importance dans l’histoire, Ian Hamilton Finlay est un sujet qui ne laisse personne indifférent. Son influence s’étend dans le monde entier, affectant différentes cultures et contextes de différentes manières. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Ian Hamilton Finlay, en analysant son importance et son impact sur divers aspects de la vie quotidienne.
Naissance | |
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Décès | |
Nationalités | |
Formation |
Dollar Academy (en) Glasgow School of Art |
Activités | |
Conjoint |
Sue Finlay (d) (à partir de ) |
Enfants |
Arme | |
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Mouvement | |
Représenté par |
Galerie Victoria Miro, galerie Sfeir-Semler (d) |
Partenaire |
Gary Hincks (d) |
Genres artistiques | |
Distinction |
Ian Hamilton Finlay, né le à Nassau et mort le à Édimbourg, est un artiste-paysager et un poète écossais.
Arrivé à Édimbourg à 25 ans, Ian Hamilton Finlay emménage dans la ferme de Stonypath, au milieu des marécages en 1966, qu'il transforme alors en territoire artistique inspiré du jardin d'Ermenonville de Rousseau, avec de petits temples, des colonnades, des portiques et des ruines artificielles. Le sculpteur-poète écossais y dispose des stèles portant des citations latines plus ou moins inventées ou détournées. Ce goût pour le mélange des genres et des époques le conduit à réaliser en Bretagne, au parc de Kerguéhennec, dix plaques en calcaire pour les arbres du domaine. La moitié d'entre elles, rectangulaires, désignent l'arbre par son appellation latine, les cinq autres, ovales, portent le nom des couples de la littérature qui ont entrelacé leurs initiales dans l'écorce. L'artiste, directeur d'une maison d'édition à la fin des années 1960, est aussi passionné de philosophie. Son culte du XVIIIe siècle et ses références à l'Antiquité gréco-romaine doivent, selon lui, exalter une nouvelle modernité, revue et corrigée par une ode perpétuelle au végétal, au minéral et au monumental. François Léotard, alors ministre de la Culture, lui commande un jardin de pierre pour célébrer le bicentenaire de la Révolution, mais à la suite d'une plainte pour antisémitisme déposée par le sculpteur canadien Jonathan Hirschfeld contre le sculpteur écossais[1], le projet est retiré. En dépit de ces polémiques, Ian Hamilton Finlay est promu en 2002 au rang de commandant de l'ordre de l'Empire britannique.