Naissance |
1er mars 1921 Brighton, East Sussex (Royaume-Uni) |
---|---|
Nationalité | Britannique |
Décès |
26 février 1995 (à 73 ans) Slough, Berkshire (Royaume-Uni) |
Profession | réalisateur, producteur, scénariste |
Films notables |
Les Chemins de la haute ville Les Innocents Gatsby le Magnifique |
Jack Clayton est un producteur, réalisateur et scénariste britannique, né le 1er mars 1921 à Brighton et mort le 26 février 1995 à Slough.
Il était spécialisé dans l’adaptation d’œuvres littéraires.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (février 2022).
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Jack Clayton commence sa carrière en travaillant pour les studios Denham d’Alexander Korda où, arrivé comme garçon de courses, il devient progressivement monteur.
Après avoir servi dans la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient producteur associé pour plusieurs films de Korda, avant de diriger le court métrage The Bespoke Overcoat (1956) basé sur l’adaptation théâtrale (1953) que fit Wolf Mankowitz (en) de la nouvelle de Nicolas Gogol, Le Manteau (1842). Ce film resitue l’action de l’histoire de Gogol dans un entrepôt de vêtements de l’East End de Londres et fait d’un pauvre juif le fantomatique protagoniste.
Son premier long métrage, Les Chemins de la haute ville (Room at the Top, 1959), est un réquisitoire sévère contre le système britannique des classes ; le film remporte deux oscars — dont l'Oscar de la meilleure actrice décerné à Simone Signoret — et vaut à Clayton une nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Il est considéré comme l’un des films fers de lance du mouvement du réalisme cinématographique en Grande-Bretagne.
Clayton poursuit avec ce qui va devenir un classique du cinéma fantastique : Les Innocents (The Innocents, 1961), une histoire de fantômes tirée du roman de Henry James Le Tour d'écrou. Clayton demeure ensuite inactif durant plusieurs années ; il va d’ailleurs faire suivre chacune de ses réalisations d’une longue période d’inactivité pendant toute sa carrière.
Il réalise Le Mangeur de citrouilles (The Pumpkin Eater, 1964), Chaque soir à neuf heures (Our Mother's House, 1967), puis, sept ans plus tard, une grosse production américaine, Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby, 1974), adaptation du roman de Scott Fitzgerald. Le film est un échec et, sans doute à cause de cela, il faut attendre neuf ans pour retrouver Clayton derrière la caméra, pour une adaptation du roman de Ray Bradbury, La Foire des ténèbres (Something Wicked This Way Comes, 1983), qui reçoit un accueil tout aussi mitigé.
The Lonely Passion of Judith Hearne, son dernier long métrage (1987), réalisé en Grande-Bretagne, est l’occasion pour Maggie Smith de montrer toute l’étendue de son talent, en interprétant le rôle d’une veille fille se débattant avec le vide de son existence. Le film vaut enfin à Clayton les premières critiques élogieuses depuis de nombreuses années. Il retrouve Smith en 1992, pour un téléfilm cette fois, Memento Mori, tiré d’un roman de Muriel Spark ; Clayton en écrit également le scénario.
Il a été marié, jusqu’à son décès, à l’actrice israélienne Haya Harareet.
Pour définir sa religion, il répondait « ex-catholique ».