Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Jacques Ferny, en abordant ses différents aspects, son importance dans la société actuelle et sa pertinence dans le monde contemporain. Dans cette optique, nous analyserons l’impact que Jacques Ferny a eu dans divers domaines, de la culture et de la politique à la technologie et à l’économie. Nous nous plongerons dans son histoire, ses implications et son évolution dans le temps, dans le but de mieux comprendre son sens et son influence sur notre quotidien. Nous examinerons également les perspectives d’avenir de Jacques Ferny et son éventuel développement dans les années à venir, ainsi que les controverses et débats qu’il génère actuellement.
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Institution ecclésiastique d'Yvetot (d) Lycée Pierre-Corneille de Rouen |
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Georges François Chervelle dit Jacques Ferny, né à Yerville (Seine-Maritime) le et mort à Poigny-la-Forêt (Yvelines) le , est un auteur de livrets d'opérettes et pièces de théâtre, poète, chansonnier et goguettier français et montmartrois[1].
Il fut renommé en son temps pour ses chansons socio-politiques.
Fils d'un notaire d'Yvetot, Georges Chervelle commence ses études au séminaire d'Yvetot et les termine au lycée de Rouen, où il décroche le prix d'Honneur. Après avoir fait son volontariat au 21e Dragons, il entre à l'étude de Me Boullié, avoué à Évreux, chez qui il déploie tout son zèle à expédier... une opérette bouffe, Tomboli-Tombola. L'année suivante, il fait représenter, au Casino Marie-Christine du Havre, une fantaisie basochienne, Trente-cinq Minutes de Procédure.
Peu de temps après, le théâtre des Arts de Rouen monte de lui Une Nuit à Trianon, « opéra-comique d'une délicieuse fraîcheur et d'une poésie agréablement musquée[2] », musique d'Anacarsi Prestreau[3]. Cette pièce est traduite en italien par Golisciani et créée sous cette forme au théâtre Sannazaro de Naples en 1890, par la cantatrice soprano Fanny Toresella.
En 1887, Ferny monte à Paris, et entre à l'étude de Me Mignon. « L'air de la capitale, saturé de blague et de satire montmartroises, influant sur son cerveau, le jeune clerc renonça à sa première manière et se consacra à la chanson[2]. »
Un soir de 1891, à Montmartre, l'artiste imitateur Florent le présente à Horace Valbel, qui, pendant une absence de Rodolphe Salis, règle les soirées du célèbre cabaret du Chat noir. Timide et quelque peu ému, il chante l'Alibi, l'Écrasé, le Missel explosible et la Visite présidentielle. Ferny est applaudi, félicité, fêté et définitivement engagé.
Jules Jouy ayant quitté la présidence des réunions de la goguette du Chat Noir, sa succession échoit à Ferny. C'est à une de ces réunions que se révèle Vincent Hyspa, avec le Ver solitaire.
En 1893, Ferny fait représenter au Chat Noir une pièce de théâtre d'ombres : Le Secret du Manifestant, dessins de Fernand Fau.
En 1894, en compagnie de Victor Meusy, Jules Jouy et Paul Delmet, Ferny inaugure, dans un local attenant au Nouveau-Cirque, le cabaret du Chien Noir, qu'il ne quitte que pour le théâtre de la Roulotte, où il demeure trois ans.
Ferny chante aussi par la suite dans les principaux cabarets parisiens. Il est très souvent au Cabaret des Quat'z'Arts dont il fut le mémorialiste, et où il anime à partir de février 1905 les jeudis littéraires et en chansons, une goguette qu'il dirige avec un groupe d'amis[4].
Il fait des tournées qui l'amènent en Roumanie, Turquie et Russie.
Dans les années 1920 il publie des chansons dans le Journal amusant.
En 1927, il succède à Xavier Privas à la présidence de « La Chanson de Paris ».
Ferny a été également administrateur de la SACEM.
Il meurt à Poigny-la Forêt, où il s'était retiré, le à l'âge de 73 ans. Il est inhumé aux côtés de son épouse et de son fils dans le cimetière de Yerville où son tombeau est toujours visible.
Francisque Sarcey, rendant compte d'une soirée passée au cabaret du Chat Noir[2] :
En 1902, Léon de Bercy note que toutes les chansons de Ferny ont été éditées exceptée Éloge de l'Exposition, qu'il chanta durant toute la durée de l'Exposition universelle de 1900 au cabaret des Noctambules. Ces chansons formant deux volumes[5] :
Ferny a donné au théâtre de la Bodinière, aux représentations du Gardénia, dont il a été président, deux actes : Le Papillon dans la Lanterne et Potoir or not Potoir[2].