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Directeur de recherche au CNRS |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jacques Marie Joseph Pitrat |
Nationalité | |
Formation |
École polytechnique (jusqu'en ) Université de Paris |
Activités |
A travaillé pour |
Centre national de la recherche scientifique (à partir de ) Laboratoire central de l'armement (d) (- |
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Directeurs de thèse | |
Distinction |
AAAI Fellow () |
Jacques Pitrat ( - ) est l'un des pionniers français de l'intelligence artificielle symbolique. Il a travaillé sur les systèmes à bases de connaissances, les démonstrateurs de théorèmes et les métaconnaissances[1].
Jacques Marie Joseph Pitrat est né à Bourges le , de Antoine Marie Paul Pitrat (1903-1989)[2], ingénieur général de l'armement, et de Renée Marguerite Marie Françoise Chapelon (1912-1990)[3].
Son parcours de formation a débuté au lycée du Parc à Lyon, il poursuit ses études à la faculté des sciences de l'université de Paris.
Il obtient son doctorat d'État en sciences mathématiques en entamant une thèse en 1960, en Intelligence artificielle (IA) sur un système de démonstration de théorèmes utilisant des méthodes heuristiques.
Il choisit l’armement à sa sortie de l’École polytechnique[4]. Après un service en Algérie et l’École nationale supérieure de l’armement, il intègre le Laboratoire central de l’armement de 1959 à 1967, comme adjoint au chef du service des machines à calculer[5].
Il enseigne l’IA à l’université Pierre-et-Marie-Curie (université de la Sorbonne, Paris VI) de 1967 à 1998. Il est directeur de thèse de 70 thèses dans le domaine de l’IA et encadre ou inspire de nombreux chercheurs[6].
Il intègre à partir en 1967, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et devient chercheur à l'Institut Blaise Pascal puis au Laboratoire d'informatique de Paris VI (LIP6, unité mixte de recherche de l'université Paris VI-Pierre-et-Marie-Curie et du CNRS)[4].
Il poursuit sur les traces de son père, en devenant à son tour en 1984 ingénieur général de l'armement[4].
Il dirige le Laboratoire d'informatique de Paris VI et devient son directeur scientifique en tant que directeur de recherche au CNRS, jusqu’en l’an 2000, et honoraire jusqu’à la fin 2018[5].
Il est membre de l’Association pour l’avancement de l’intelligence artificielle (AAAI) ainsi que du Comité européen de coordination de l’intelligence artificielle (ECCAI)[7].
Jacques Pitrat décède le 14 octobre 2019 à Chevilly-Larue, à l'âge de 85 ans.
Jacques Pitrat se marie le , à Charlotte-Marie Wagner. Trois enfants naîtront de cette union : Carine, Marie-Eve et Robin[4].
Son grand-père paternel, Paul Louis Marie Joseph Pitrat (1869-1919), était élève à l’École polytechnique et a rejoint l’École d'application de l'artillerie et du génie le 3 octobre 1890. Il est nommé Capitaine le et est affecté à l’État-major particulier de l’artillerie, devenant par la même occasion Adjoint du Lieutenant-colonel Melchior Adolphe Étienne Alexandre Chatin, directeur de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Il est admis au rang de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur par décret du [8].
Marie Antoine Pierre Jean Chapelon (1883-1954), son grand-père] maternel, Avocat de métier, a été fait Chevalier de la Légion d’honneur par décret du , pour avoir exercé les fonctions de directeur adjoint de la Banque populaire du Rhône et de secrétaire général du Comité de défense des enfants traduits en justice de la Loire[9],[10]. Il repose au cimetière de Pontcharra-sur-Turdine.
D’autres membres de sa famille sont également illustres dans leur domaine :
Jacques Pitrat était descendant direct de James Jackson (1771-1829), grand industriel britannique, homme d’affaires renommé, notamment créateur de la première fabrique d'acier fondu en France. Il était son arrière (x4) grand-père maternel. Il était également un lointain parent d’André Chapelon (1892-1978), célèbre ingénieur mécanicien et concepteur de locomotive.[réf. nécessaire]