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Nom de naissance | James Lawrence Brooks |
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Naissance |
Brooklyn (New York, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Réalisateur Producteur Scénariste |
Films notables |
Tendres Passions Broadcast News Pour le pire et pour le meilleur Spanglish Les Simpson, le film |
Séries notables |
Taxi Les Simpson |
Site internet | Gracie Films |
James Lawrence Brooks est un réalisateur, scénariste puis producteur de cinéma et de télévision américain, né le à Brooklyn (New York).
James L. Brooks commence à travailler pour la télévision dans les années 1970, notamment sur la série My Friend Tony. Il rejoint l'industrie du cinéma au début des années 1980 en produisant la comédie d'Alan J. Pakula Merci d'avoir été ma femme.
Son premier long-métrage, Tendres Passions, qui évoque la relation difficile entre une mère et sa fille atteinte d'un cancer, connaît un large succès et se voit récompensé par cinq Oscars en 1984 : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure adaptation, Meilleure actrice pour Shirley MacLaine et Meilleur second rôle masculin pour Jack Nicholson.
En 1987, il sort le film Broadcast News qui explore les arcanes du monde des informations télévisées[1].
Avec Brooks, Jack Nicholson reçoit en 1998 son troisième Oscar comme Meilleur acteur dans Pour le pire et pour le meilleur[2].
Brooks produit également, depuis ses débuts, la série animée Les Simpson, créée par Matt Groening.
Le 20 novembre 2023, il est annoncé que James L. Brooks tournera un nouveau film en 2024, Ella McCay (en), 14 ans après Comment savoir[3],[4].
Brooks apparaît comme une personnalité atypique parce qu'il travaille aussi bien à la télévision qu'au cinéma (comme réalisateur, producteur ou scénariste) et qu'il n'a réalisé, sur trente ans, que six longs-métrages.
Décrit par Télérama comme « un orfèvre lent, qui cisèle ses scripts, doit sans cesse chasser le doute », James L. Brooks se distingue par la minutie avec laquelle il travaille. La critique et cinéaste Axelle Ropert voit en lui « un cinéaste raffiné (…), ce qui ne fait pas de lui le cinéaste de chevet de l’intelligentsia, mais plutôt un parrain secret du divertissement américain (Apatow le vénère), un peu comme McCarey et Rohmer inspirent du respect à tous : on a le droit de ne pas adorer leurs films, mais leur art déploie une forme mystérieuse et incontestable d’intégrité[5] ». Au cinéma, le style de James L. Brooks vise une forme délicate de romanesque et néglige souvent les effets ostentatoires de mise en scène. Comme l'écrit Isabelle Regnier, « le génie de ses films tient notamment à la manière, unique et, dont il parvient, à l'intérieur d'un cadre mainstream, à donner une intensité bouleversante à la moindre nuance émotionnelle de ses personnages, à capturer une vérité humaine profonde tout en exploitant sans retenue les ressorts de la comédie et de la fiction[6]. »
Le rédacteur en chef de Chronic'art, Jérôme Momcilovic, va même plus loin : « James L. Brooks est un des plus grands cinéastes américains en activité, et chez nous presque personne ne le sait, presque personne ne veut le voir »[7]. Il définit ensuite une des grandes forces du cinéma de Brooks : « Chez Brooks, la parole est thérapeutique, au sens où elle permet de corriger les situations, les caractères, de les tordre jusqu’à en extraire le jus d’une vérité, même provisoire. Pour trouver le bonheur, chercher la bonne parole : tous ses personnages font le même trajet, qui les mène du réconfort précaire d’une parole toute faite (...) vers une autre parole, plus ample et complexe, plus riche surtout d’être partagée. C’est pourquoi les dialogues sont aussi beaux chez Brooks : parce qu’il n’y a pas chez lui d’événement plus intense – parce que dans chaque dialogue, il y a une épiphanie ».