Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Jean-Irénée Depéry, un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. De son origine à son impact aujourd'hui, Jean-Irénée Depéry a laissé une marque indélébile sur la société et a généré d'interminables débats et discussions. Dans cette optique, nous approfondirons les différents aspects qui font de Jean-Irénée Depéry un sujet si pertinent et intéressant, en analysant ses implications dans différents domaines et son influence sur la vie quotidienne des gens. Sans aucun doute, Jean-Irénée Depéry est un sujet qui ne laisse personne indifférent, et nous espérons que cette exploration vous aidera à mieux comprendre son importance et son impact sur le monde qui nous entoure.
Évêque diocésain Diocèse de Gap | |
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Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
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Jean-Irénée Depéry est un prélat français, né à Challex (Ain) en 1796 et mort à Gap (Hautes-Alpes) en 1861.
D'abord professeur au petit séminaire de Chambéry, il devient vicaire général de Belley avant d'être nommé évêque de Gap (1844).
Féru de littérature, il fonde à Embrun l'Académie flosalpine, en référence à l'académie florimontane en Savoie. Il souhaite en faire un fleuron de la vie culturelle des Hautes-Alpes.
Son travail pastoral se concentre sur l'analyse de la situation du diocèse recréé en 1823 : il demande aux curés de toutes les paroisses de répondre à un questionnaire qui donne une image particulièrement détaillée et parfois pittoresque du diocèse de Gap. Apparaissent, dans ce dossier de 27 pages pour chaque paroisse, les questions sociologiques et professionnelles et aussi les relations entre les différentes confessions religieuses (présence de Réformés parfois issus du Valdéisme, d'"illuminés" c'est-à-dire de dissidents anti-concordataires...). Les comptes rendus de ses visites pastorales montrent comment il impose le rite romain dans les premières années de son épiscopat, là où était utilisé le rite parisien : il exhorte à se munir de missels, vêtements et objets liturgiques adéquats. Ces visites pastorales sont, bien sûr, l'occasion de conférer le sacrement de confirmation et aussi de consacrer des autels ( à Notre-Dame du Laus), des églises tout particulièrement dans le Champsaur et le Valgaudemar (Chauvet le , La Chapelle-en-Valgaudemar le , Aubessagne aujourd'hui Chauffayer le , Ancelle le , Laye le , Buissard le ). À La Chapelle-en-Valgaudemar, l'église est placée sous le vocable de l'Immaculée Conception montrant bien l'orientation ultramontaine du ministère de Jean-Irénée Depéry. Au cours de ces visites pastorales, il insiste sur l'établissement de l'œuvre de la propagation de la foi, sur la tenue en double des registres de catholicité (ce qui est suivi d'effet), et sur la rédaction d'un registre de paroisse, chronique des faits passés et contemporains dans la paroisse.
Il préside, en 1855, les cérémonies du couronnement de la Vierge à Notre-Dame du Laus : "la cérémonie devient pour la première fois une fête populaire célébrée en plein air en présence d'une foule abondante" ; Notre-Dame du Laus est le quatrième de ces couronnements en France au XIXe siècle sur un total de 95[4].
Commentant l'incrédulité que Jean-Irénée Depéry manifestait envers l'apparition de La Salette, saint Pierre-Julien Eymard, dans une lettre au chanoine Rousselot, grand défenseur de cette apparition, dépeignait Jean-Irénée Depéry comme un évêque « que tout le monde sait, à Gap et dans le diocèse, avoir bien peu la confiance de son clergé, avoir bien peu de tête »[5].
D'azur à la foi d'argent habillée d'or, tenant le monogramme constantinien du second émail[7].
Per Christum.