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Service historique de la Défense (GR 16 P 178139, GR P 28 4 409 9)[1] |
J'adore (essai poétique, 1928) Le vrai visage du marquis de Sade (biographie, 1939) |
Jean Desbordes est un écrivain et poète français né à Rupt-sur-Moselle (Vosges) le et mort à Paris le .
Jean Desbordes est né dans une famille protestante. Il fréquente l'école primaire de Rupt-sur-Moselle, puis le collège de Remiremont. Élève brillant, il passe avec succès son baccalauréat[2]. Jusqu'en 1925, il habite à la campagne. À part sa mère, ses sœurs et ses bêtes, il ne voit personne[3].
Passionné de littérature, il tombe, dans sa solitude, sur un livre de Jean Cocteau, Le Grand Écart. Subjugué par cet écrit, il lui envoie une lettre sous le pseudonyme de « Jean De List » avec quelques feuillets que lui-même a écrit. Jean Cocteau lui répond : « Ton feu met le feu aux pages… Calme toi… »[4]. S'ensuit une correspondance enfiévrée pendant un an. En [5], il devient le secrétaire de Jean Cocteau et entretient avec lui une relation amoureuse[6]. Il loge, à Paris, dans une maison meublée au 23, rue Henri-Rochefort, mais on le trouve plus souvent au 9, rue Vignon au domicile de Jean Cocteau[7] qui réalise une série de portraits de lui. Ils seront exposés avec des illustrations pour Œdipe-Roi et publiés en 1929 à 213 exemplaires sous le titre 25 dessins d'un dormeur le représentant endormi en costume de marin[8].
Après sept ans de vie commune, il quitte Cocteau et s'installe chez sa mère et sa sœur. Il se marie le avec Madeleine Peltier[9].
Jean Desbordes écrit en l'essai poétique J'adore, préfacé et lancé bruyamment par Jean Cocteau ; celui-ci lui réserve même un rôle au cinéma dans son film Le Sang d'un poète, réalisé en 1930.
Il publie entre autres Les Tragédiens, un roman en 1931, La Mue, une pièce en 1935 jouée trois ans plus tard à la Comédie-Française sous le titre de L'Âge Ingrat[10] et Le Vrai Visage du marquis de Sade en 1939.
Il est reçu à la Société des gens de lettres le .
Sous l'occupation allemande, Jean Desbordes entre en résistance en janvier 1943 dans le Réseau Franco-polonais F2. Rapidement il est nommé chef du secteur Nord et Normandie sous le pseudonyme de Duroc. Il surveille les mouvements maritimes de la Manche, à partir des bases sous-marines, mais aussi l'arsenal, les fortifications et les terrains d'aviation de Cherbourg. Les informations transmises par le secteur Duroc ont contribué au succès du débarquement allié de en Normandie.
Mais la surveillance allemande se resserre. Il est arrêté le 5 juillet 1944 avec 26 autres personnes du réseau franco-polonais F2, sauvagement torturé par les auxiliaires français de la police allemande (Gestapo) dirigés par l'allemand Friedrich Berger.
Il meurt sous la torture[11], sans avoir parlé, dans la nuit du 5 au [12],[13].