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Joachim Costa est un sculpteur français né à Lézignan-Corbières[1] le et mort à Narbonne le .
Joachim Costa est issu d'une famille originaire d'Espagne qui s'est installé à Pézenas au début du XXe siècle. En 1903, alors âgé de 15 ans, le jeune Joachim est manœuvre-plâtrier dont le loisir est la sculpture. Son professeur de collège le signale de ses aptitudes auprès d'Albert-Paul Alliès, notable de la ville. Joachim Costa rencontre les sculpteurs : Jean-Antoine Injalbert, Jean Magrou et Jacques Villeneuve, « ils conclurent qu’il pouvait donner des espérances et méritait d’être encouragé »[2].
Le conseil municipal de Pézenas lui offre une bourse annuelle de 1 200 francs pour étudier à l’école des beaux-Arts de Montpellier et continuer ses études à Paris. En 1906, il est admis à l’école des Beaux-Arts dans l’atelier de Jean-Antoine Injalbert (1845-1933)[3], avec les recommandations d’Albert-Paul Alliès et Charles Ponsonailhe, critique d’art qui résidait dans la capitale. Il obtient de nombreuses récompenses mais échoue au concours préparatoire pour le Prix de Rome[2].
Joachim Costa devient un des représentants de la sculpture en taille directe qui connaît un fort regain pendant l'entre-deux-guerres.
Il participe notamment au groupe de la Douce France mené par l'intellectuel Emmanuel de Thubert ; on y retrouve des sculpteurs comme André Abbal, Joseph Bernard, Ossip Zadkine, mais encore le lodévois Paul Dardé. Il expose au Salon d'automne, au Salon des indépendants au Salon des Tuileries et au Salon des artistes français[3].
Il signe un ouvrage intitulé Modeleur et tailleur de pierre, nos traditions (1921) aux Éditions de la Douce France. Il rompt définitivement avec l'enseignement d'Injalbert, préconisant ce qu'il appelle « la taille directe ». Pour lui le sculpteur doit revenir à la tradition des bâtisseurs de cathédrales en abandonnant l'étape intermédiaire du modelage. Ce qui lui fait dire : « Notre plus grande vertu à nous, sculpteurs, notre plus grande vertu est d'être de bons architectes. La sculpture doit être réduite au langage de la forme stricte. Une belle orchestration des lignes, des volumes harmonieux et synthétiques suffisent pour nous émouvoir. »[réf. nécessaire]
Il obtient le grand prix de Sculpture de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes en 1925 et est décoré de la croix de la Légion d'honneur et de la croix de Guerre[3].
Joachim Costa a exposé au Salon d'automne, au Salon des indépendants et au Salon des artistes français[3]. Avec les membres de la Douce France, il participe en à une exposition collective à Paris au 77, avenue des Champs-Élysées.