Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Johann Ferdinand Adam von Pernau, en abordant ses origines, sa pertinence aujourd'hui et ses implications possibles pour divers aspects de la société. Depuis ses premières manifestations jusqu'à ses effets sur le monde contemporain, Johann Ferdinand Adam von Pernau a suscité l'intérêt des universitaires, des experts et des citoyens ordinaires en raison de son impact sur la culture, l'économie et la politique. Tout au long de ces pages, nous examinerons différentes perspectives pour offrir une vision complète et objective de Johann Ferdinand Adam von Pernau, dans le but d'enrichir les connaissances de nos lecteurs et de promouvoir un dialogue éclairé sur ce sujet fascinant.
Baron |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Pseudonyme |
Dafnis |
Formation | |
Activités |
Johann Ferdinand Adam von Pernau, comte de Rosenau (, Steinach en Autriche - à Rosenau), est un ornithologue autrichien.
Sa famille, de confession luthérienne doit quitter l'Autriche pour s'installer en Franconie. Il entre à l'université d'Altdorf, près de Nuremberg, en Bavière à 16 ans. Homme du monde, il voyage plusieurs années en Italie, en France et aux Pays-Bas et fréquente notamment la cour du duc de Cobourg et de Gotha. Il s'intéresse à la vie intellectuelle de son temps et fait paraître les premières traductions en allemand de l'œuvre de Nicolas Boileau (1636-1711) et de Madeleine de Scudéry (1607-1701). Il se marie en 1692 avec Maria Elisabeth Hendt von Römingsdorff. Il acquiert alors un château à Rosenau, près de Cobourg, où il demeurera jusqu'à sa mort.
Passionné par les oiseaux, il construit de vastes volières où il peut élever de nombreuses espèces. Connaissant bien le comportement des oiseaux qu'il a observés dans la nature, il s'ingénie à les domestiquer : il en libère certains qui reviennent vers lui après un survol de la région.
Il publie en 1702, anonymement, le compte rendu de ses expériences qui sera rapidement réédité en 1707 à Cobourg et en 1716 à Nuremberg. Il refuse que son nom figure sur un livre, jugeant futile la recherche de tels honneurs. La première édition ne semble pas avoir été autorisée par Pernau, contrairement à la seconde qui est considérablement enrichie. Ces livres sont extrêmement rares. Le titre, entre la première et la troisième édition, évolue quelque peu :
En 1720, il fait paraître un nouvel essai à Francfort-sur-le-Main et à Leipzig, où il affirme, le premier, que le chant des oiseaux n'est pas forcément instinctif mais qu'il est le résultat d'un apprentissage. Ce livre est intitulé Angenehme Land-Lust Deren man in Städten und auf dem Lande, ohne, sonderbare Kosten, unschuldig geniessen kan, oder von Unterschied Fang Einstellung und Abrichtung der Vögel (Plaisir campagnard et agréable dont nous pouvons profiter innocemment et sans bourse délier dans les villes et les campagnes ou sur tous les détails pour attraper, apprivoiser, éduquer les oiseaux).
Il est aussi le premier à reconnaître que le facteur déclencheur des migrations n'est pas la faim ou le froid, mais qu'il s'agit d'un mécanisme caché.
Von Pernau peut être véritablement considéré comme l'un des pères de l'éthologie, anticipant bien des observations de Konrad Lorenz. Il est aussi l'un des premiers à exprimer son dégoût devant la mort des oiseaux :
« Je n'ai pas l'intention de décrire comment attraper les oiseaux mais de décrire le plaisir à observer ces belles créatures de Dieu sans les tuer. »
Il anticipe également la future évolution de l'ornithologie.
Sa veuve lui survit 23 ans.