Cet article cherche à aborder différents aspects liés à Léon Vidal (photographe), dans le but de fournir au lecteur une vision holistique de ce sujet. Dans cette optique, l'importance de Léon Vidal (photographe) dans diverses sphères sera analysée, ainsi que ses implications dans la société actuelle. Différentes perspectives et approches seront explorées pour bien comprendre la pertinence de Léon Vidal (photographe), ainsi que son impact sur le monde contemporain. A travers cet article, l'objectif est de fournir un aperçu complet qui permet au lecteur de réfléchir et de se faire une opinion éclairée sur Léon Vidal (photographe).
Maire de Port-de-Bouc | |
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Secrétaire général Société de statistique de Marseille (d) | |
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Secrétaire général Société photographique de Marseille (d) | |
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Président Chambre syndicale de la photographie |
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Propriétaire de |
Château de la Gafette (d) |
Membre de |
Société photographique de Marseille (d) () Académie de Marseille () Société française de photographie Fédération photographique de France |
Distinctions |
Léon Vidal, né le à Marseille et mort à Port-de-Bouc le , est un érudit et inventeur spécialisé dans l’ingénierie photographique française.
D'une famille de notables de Martigues, Léon Vidal est le fils de Jean-Baptiste Vidal, négociant et propriétaire des salines de Porc-de-Bouc (qui deviennent la Compagnie des Salins du Midi en 1856), et d'Émilie Vidal.
Léon Vidal est secrétaire général de la Société photographique de Marseille de 1860 à 1875[1]. Dès 1861, il donne des cours de photographie à la faculté des sciences. Il tente de fédérer en 1862 quelques sociétés savantes et artistiques de Marseille en créant une Union des arts[1] ; après quelques concerts ou conférences, cette Union des arts cessera ses activités, puis sera reprise en 1866 avec la création d'un Cercle artistique de Marseille sous l'impulsion de Jules Charles-Roux.
Vidal s'intéresse aux travaux sur la photographie : tirage au charbon, phototypie, photos en couleurs. À partir de 1875, il est professeur de reproduction industrielle des œuvres d'art à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[1] et prépare avec Jules Fleury-Hermagis la création d'un musée des photographies documentaires. Il invente une méthode de photochromie pour laquelle il reçoit une médaille d'or lors de l'Exposition universelle de 1878. Dans les années 1880, il donne des cours et des conférences à Marseille et à Paris (à la Sorbonne) sur ses travaux[2]. Il donne en 1893 une série de conférences sur la photogravure en creux et en relief au Conservatoire national des arts et métiers. Il est directeur du journal mensuel, Le Moniteur de la photo. En 1890, il est président-fondateur de l'Union photographique, société de secours mutuel. Il est élu le au 23e fauteuil de l'Académie de Marseille[1]. Propriétaire de salines à Port-de-Bouc dont il est maire en 1870-1871, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1900[3].
Il est président de la Chambre syndicale de la photographie.
Il meurt le dans sa propriété de la Gaffette (château Vidal) et est inhumé à Martigues.