Dans cet article, l'importance de Le Mouvement de la ruralité dans la société contemporaine sera abordée. Le Mouvement de la ruralité a joué un rôle de premier plan dans divers domaines, de la politique à la culture populaire, et son influence est indéniable dans la vie quotidienne des gens. Tout au long de l’histoire, Le Mouvement de la ruralité a fait l’objet de débats, d’études et de recherches cherchant à comprendre son impact sur la société. En ce sens, l'évolution de Le Mouvement de la ruralité au fil du temps sera examinée de près, en analysant sa pertinence dans différents contextes et son influence sur la vie des gens. De plus, les tendances actuelles liées à Le Mouvement de la ruralité, ainsi que les défis et opportunités qu'elle présente dans le monde contemporain, seront examinées.
Le Mouvement de la ruralité | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Bernard Borel |
Fondation | (CPNT) (LMR) |
Siège | 19 rue de l'Abbé Paul Gru, 41300 Salbris |
Positionnement | Droite[1],[2] |
Idéologie | Ruralisme Agrarisme Conservatisme Euroscepticisme[2],[3] Anti-mondialisation Traditionalisme |
Adhérents | 8 000 (2019)[1] |
Couleurs | Vert et bleu |
Site web | lemouvrural.fr |
Représentation | |
Conseillers départementaux | 2 / 4058 |
Conseillers régionaux | 3 / 1758 |
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Le Mouvement de la ruralité (LMR), appelé Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) jusqu'en 2019, est un parti politique français créé en 1989. Son objectif est de défendre un certain nombre de valeurs traditionnelles de la France rurale, notamment la chasse, ainsi que la préservation des milieux naturels. Ses fondateurs sont André Goustat, Jean Saint-Josse, Jean Seinlary et Pierre Fuziès.
CPNT obtient jusqu'à environ 5 % des voix lors des élections nationales (notamment Jean Saint-Josse à l'élection présidentielle de 2002) et des élus dans un certain nombre de scrutins entre 1989 et 2002, avant de baisser dans les votes. En 2010, il s'associe à l'UMP, devenue ensuite LR.
CPNT est fondé en 1989 afin de combler un déficit de représentation politique des chasseurs[4]. Candidat aux élections européennes de 1989 et de 1994, le mouvement ne remporte aucun siège. Lors des élections régionales de 1992, le parti parvient à faire élire 29 conseillers régionaux, et deux de plus en 1998[5].
CPNT rassemble 6,77 % des suffrages exprimés lors des élections européennes de 1999, et fait élire six députés européens, dont son président Jean Saint-Josse qui est tête de liste[5].
En 2001, il doit faire face à une scission avec la naissance du parti Droit de chasse, qui est lancé par des dissidents de CPNT dans les Bouches-du-Rhône, proches de Bruno Mégret.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, Jean Saint-Josse obtient 4,23 % des suffrages exprimés (1,2 million de voix).
Après le premier tour des élections régionales de 2004, CPNT, sous la présidence de Jean Saint-Josse, qui disposait pourtant d'élus dans les précédents conseils régionaux, choisit de ne pas fusionner avec d'autres listes dans les 5 régions (sur 8) où le mouvement a franchi la barre des 5 % qui l'y aurait autorisé, et de ne donner aucune consigne de vote à ses électeurs. Après le scrutin, CPNT n'est plus représenté dans les conseils régionaux, où il possédait 32 élus.
Aux élections européennes de 2004, il n'arrive pas à atteindre 3 %, seuil nécessaire au remboursement des frais de campagne, que dans l'une des cinq circonscriptions dans lesquelles il s'était présenté, celle du Sud-Ouest. Cette situation provoque un déficit de 300 000 euros et la perte de ses six députés européens, dont seul Jean-Louis Bernié se représenta sous la bannière CPNT, Véronique Mathieu rejoignant la liste UMP de la circonscription Est.
Après ces échecs, plusieurs cadres du parti ont rejoint l'UMP ou le MPF.
Le , à l’issue d’une élection primaire interne, CPNT désigne Frédéric Nihous comme candidat à l'élection présidentielle de 2007. Il recueille au premier tour 420 645 voix, soit 1,15 %[6]. Cette perte importante par rapport à 2002 s'explique en partie par les transferts de voix en faveur de Nicolas Sarkozy dans les fiefs du parti[7]. Au deuxième tour, Frédéric Nihous appelle au rejet de « l'écologie punitive inspirée par les Verts », lesquels se sont ralliés à Ségolène Royal[8]. Aux législatives de 2007, auxquelles CPNT présente 253 candidats en parité, CPNT appelle à voter pour l'UMP au deuxième tour[9].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, CPNT appelle à voter contre Ségolène Royal. Aux législatives de juin 2007, il appelle à voter pour les candidats de l'UMP au second tour. À la suite des élections européennes de 2009, CPNT répond favorablement au souhait de l’UMP de rejoindre la majorité présidentielle par l’établissement d’un partenariat programmatique et politique. Ce qui est acté par un vote des instances du mouvement dans le courant de cette même année. Dès lors CPNT a fait partie intégrante de la majorité présidentielle durant le mandat de Nicolas Sarkozy.
Président de CPNT depuis 1998, Jean Saint-Josse a décidé de ne pas se représenter à la tête du mouvement en 2008. Frédéric Nihous lui succède le lors d'une réunion à Orly (Val-de-Marne) où le comité exécutif du mouvement l'a élu[10].
À l'occasion des élections européennes de 2009, CPNT fait alliance avec le Mouvement pour la France (droite à extrême droite) sur les listes Libertas, incarnées par Philippe de Villiers. Cette alliance est rejetée par le seul comité héraultais de CPNT, dont les dirigeants s’étaient unilatéralement et préalablement déjà engagés avec le président du Conseil régional Languedoc-Roussillon Georges Frêche (divers gauche) ; ils ne font depuis plus partie de CPNT.
Lors des élections régionales de 2010, un accord de partenariat avec l’UMP est validé par les instances nationales du mouvement pour toutes les régions. Grâce à cet accord, CPNT obtient six conseillers régionaux et fait son retour dans ces collectivités.
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2012, CPNT apporte son soutien à Nicolas Sarkozy après l'échec de Frédéric Nihous dans sa quête des 500 signatures ; celui-ci devient le « porte-parole ruralité » de Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale. Lors des législatives de 2012, CPNT devient officiellement un mouvement associé à l'UMP[11].
Frédéric Nihous est reconduit à l'unanimité à la présidence du Mouvement lors du Comité directeur du à Rungis. Il y annonce d’ores et déjà préparer la relève en annonçant qu’il démissionnera et passera le relai à mi-mandat. Comme prévu, Eddie Puyjalon est élu président de CPNT en [12]. Dans le cadre de la primaire de la droite et du centre de 2016, CPNT soutient Nicolas Sarkozy au premier tour, puis François Fillon au second[13]. Eddie Puyjalon est le conseiller chasse de François Fillon pour cette élection.
En , le mouvement change de nom pour devenir Le Mouvement de la ruralité[14],[15].
En 2021, le Mouvement de la ruralité présente une liste aux élections régionales en Nouvelle-Aquitaine. Eddie Puyjalon est tête de liste, associé à Jean Lassalle pour Résistons. Ils terminent à 7,3 % des suffrages exprimés, devant la porte-parole de LFI. Ils ne font aucune alliance au second tour et ne rentrent pas au conseil régional malgré les 109 000 voix obtenues.
Aux élections législatives de juin 2022, le mouvement choisit de présenter dans la 9e circonscription de Paris une homonyme de Sandrine Rousseau, candidate de la NUPES, dans l'objectif d'« embêter les parlementaires à l’opposé de nos valeurs », affirme dans une interview le président Eddie Puyjalon[16].
Éric Doumas, successeur d'Eddie Puyjalon à la tête du parti, tente d'émanciper LMR de son image de « parti des chasseurs ». Essayant de se rapprocher de l'UDI et d'Horizons, il est fortement contesté par les tous les cadres, dont Eddie Puyjalon. Il est démis de ses fonctions à plusieurs reprises avant de perdre définitivement sa présidence par une nouvelle élection interne ordonnée et gérée par la justice à laquelle il ne se représente pas[17]. Bernard Borel devient président du parti le 24 janvier 2024.
Si Jean Saint-Josse ou Frédéric Nihous sont issus du RPR[18], CPNT se déclare à l'origine comme mouvement indépendant mais en opposition totale au parti Les Verts[19]. Entre 1999 et 2004, CPNT siège au Parlement européen dans le groupe EDD aux côtés de partis de droite eurosceptiques. En 2004 une alliance avec Philippe de Villiers est envisagée par une partie du mouvement[20]. Elle se concrétise pour les élections européennes de 2009, par un vote à la quasi-unanimité des instances du mouvement. Mais elle provoque des départs massifs car nombre d'adhérents pensent que leur accord sur la chasse masque nombre de désaccords sur d'autres sujets[21].
Année | Candidat | 1er tour | ||
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Voix | % | Rang | ||
1995 | pas de candidat | |||
2002 | Jean Saint-Josse | 1 204 689 | 4,23 | 9e |
2007 | Frédéric Nihous | 420 645 | 1,15 | 11e |
2012 | soutien à Nicolas Sarkozy | |||
2017 | soutien à François Fillon puis à Emmanuel Macron |
Année | 1er tour | Sièges | |
---|---|---|---|
Voix | % | ||
1993 | CPNT a présenté quelques candidats dans le département de la Gironde. | ||
1997 | Aucun candidat | ||
2002 | 422 448 | 1,67 | 0 / 577 |
2007 | 213 427 | 0,82 | 0 / 577 |
2012 | 0 / 577 | ||
2022[22] | 68 702 | 0,30 | 0 / 577 |
2024 | 847 | 0,00 | 0 / 577 |
Année | % | Sièges | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1989 | 4,13 | 0 / 81 |
7e | André Goustat | - |
1994 | 3,96 | 0 / 87 |
7e | André Goustat | - |
1999 | 6,77 | 6 / 87 |
7e | Jean Saint-Josse | EDD |
2004 | 1,73 | 0 / 74 |
9e | - | - |
2009a | 4,80 | 0 / 74 |
8e | - | - |
2014 | - | - | - | - | - |
2019b | 8,48 | 0 / 79 |
4e | François-Xavier Bellamy |
a Au sein de Libertas avec le MPF, qui a obtenu un siège.
b Liste commune avec Les Républicains et Les Centristes.
Année | 1er tour | Conseillers | |
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Voix | % | ||
1992 | 29 | ||
1998 | 31 | ||
2004 | 397 024 | 1,64 | 0 / 1880 |
2010 | Avec l'UMP | 6 | |
2015 | Avec LR | 5 |
Région | Élus | Groupe | Sièges |
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Auvergne-Rhône-Alpes[24] | Marie-France Dabert - Christophe Fournier (apparente) | Les Républicains, divers droite, société civile et apparentés | 2 / 204 |
Paca[24] | Jean-Paul David | Notre région d'abord | 1 / 123 |
Total | 3 / 1757 |
Dans l'album L'Ordure à l'état pur, du groupe de black metal français Peste noire, la première chanson est intitulée Casse, pêches, fractures et traditions.