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Réalisation | François Truffaut |
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Scénario |
François Truffaut Marcel Moussy |
Musique | Jean Constantin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Les Films du Carrosse Société d'exploitation et de distribution de films (SEDIF Productions) |
Pays de production |
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Genre | Comédie dramatique |
Durée | 99 minutes |
Sortie | 1959 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Quatre Cents Coups est un film français de François Truffaut, sorti en 1959. Premier film du jeune réalisateur, il révèle celui-ci au grand public et devient un film emblématique de l'essor de la Nouvelle Vague[1]. Quatre autres films viendront par la suite compléter la saga Antoine Doinel, toujours interprété par Jean-Pierre Léaud : Antoine et Colette (segment du film à sketches L'Amour à vingt ans) en 1962, Baisers volés en 1968, Domicile conjugal en 1970 et L'Amour en fuite en 1979.
Le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.
À la fin des années 1950, Antoine Doinel, 12 ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile.
Antoine Doinel éprouve une admiration fervente pour Honoré de Balzac. Il lui a consacré un autel mais la bougie éclairant le portrait de l'écrivain met le feu à un rideau. Le début d'incendie provoque la colère de son beau-père. De plus, déjà malmené par un instituteur autoritaire et injuste, il plagie la fin de La Recherche de l'absolu lors d'une composition de français. L'instituteur lui attribue la note zéro au grand désarroi d'Antoine, qui voulait, en fait, rendre hommage à son auteur préféré. Il passe alors, avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge, puis à la fugue, au vol d'une machine à écrire et se retrouve au commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l'« Éducation surveillée ». Un juge pour enfants le place alors dans un centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer.
François Truffaut a indiqué avoir puisé dans ses souvenirs d'enfance, notamment ses fugues, sa détention au centre d'observation des mineurs de Villejuif, ainsi que dans le profil de son copain d'alors, Robert Lachenay, pour écrire le scénario de son film[1].
Toutefois sa famille, à commencer par son père adoptif, Roland Truffaut et sa mère, Janine de Monferrand, est blessée et exige des explications. Le 3 juin 1959, François Truffaut semble faire machine arrière dans un article publié dans Arts, dans lequel il dément avoir fait une œuvre autobiographique[1]. Il maintient toutefois par la suite ses accusations sur l'horreur de son existence rue de Navarin entre 1943 et 1948 et admet qu'il savait bien que cela leur ferait de la peine[1].
La projection des Quatre Cents Coups au Festival de Cannes, le 4 mai 1959, est un véritable triomphe[1].
À sa sortie en , le film a été vu par 450 000 personnes[3].
Le tournage du film commence le et s'achève le .
Le film est entièrement tourné en décor réel[5].
Le générique, avec la célèbre musique du film, présente plusieurs rues de l'ouest de Paris tournées vers la tour Eiffel. Il commence par un travelling rue de l'Amiral-d'Estaing, continue place d'Iéna, longe des usines, descend l'avenue du Président-Wilson et se termine sur le Champ-de-Mars.
Les scènes dans l'appartement des parents de Doinel ont été tournées rue Marcadet. La scène du baiser entre la mère et son amant est tournée place de Clichy. La façade du Gaumont-Palace de la place Clichy apparaît dans le film quand la famille va passer une soirée au cinéma.
Les scènes chez René, l'ami d'Antoine, sont tournées, pour l'intérieur, rue Pierre-Fontaine dans le 9e dans l'appartement de Claude Vermorel, et, pour l'extérieur, avenue Frochot.
La séquence où Doinel rapporte la machine à écrire est tournée rue Hamelin dans les locaux de l'entreprise d'Ignace Morgenstern, le beau-père de Truffaut. Les séquences au centre d'observation des mineurs ont été tournées au moulin d'Andé, une propriété en bord de Seine près de Saint-Pierre-du-Vauvray. La séquence finale sur la plage a été tournée à Villers-sur-Mer[6].
La scène où Antoine se nettoie le visage dans une fontaine a été tournée à l'église de la Trinité, place d'Estienne-d'Orves, dans le 9e arrondissement de Paris. Les scènes extérieures devant le domicile des parents d'Antoine ont été filmées place Gustave-Toudouze, à l'intersection de la rue Henry-Monnier et de la rue Clauzel. Des plans ont été tournés quelques mètres plus loin, au coin de la rue Henry-Monnier et de la rue Notre-Dame-de-Lorette, également dans le 9e arrondissement de Paris.
La scène d'EPS se déroule rive gauche notamment rue de Vaugirard et rue d'Assas.
Dans le générique, les auteurs du film remercient Claude Vermorel, Claire Mafféi, Suzanne Lipinska, Alex Joffé, Fernand Deligny, Claude Véga, Jacques Josse, Annette Wademant, l'École technique de photographie et de cinématographie, Jean-Claude Brialy et Jeanne Moreau (qui font une brève apparition). Le film est, en outre, dédié à la mémoire d'André Bazin, mentor du cinéaste décédé un an avant la sortie en salles, au lendemain du commencement du tournage.
Dans le générique, au moment où il est écrit scénario de François Truffaut, la caméra passe place d'Iéna dans le 16e arrondissement de Paris, nous apercevons la statue équestre de Washington juste avant d'apercevoir le haut de la tour Eiffel. Ce point de vue sur la tour n'est plus visible aujourd'hui puisqu'un immeuble a été construit à côté de l'immeuble que l'on voit dans le film.
François Truffaut fait une courte apparition en tant que figurant dans le film, dans la scène où Antoine fait un tour de Rotor.
Le film est entièrement postsynchronisé à l'exception de la scène avec la psychologue qui a été tournée en son direct[5].
D'après Jean-Pierre Mocky, le travelling à la fin du film montrant Antoine Doinel en train de courir est inspiré du film Rashōmon de Akira Kurosawa qu'il avait vu avec François Truffaut et Claude Chabrol au cinéma et qui les avait fortement marqués[7].
Le film se termine par un regard caméra d'Antoine Doinel[8].
(en) Bert Cardullo, « Alter Ego, Autobiography, and Auteurism : François Truffaut’s Last Interview », dans Action! : Interviews with Directors from Classical Hollywood to Contemporary Iran, Anthem Press, coll. « New Perspectives on World Cinema »,