Aujourd'hui, nous sommes heureux de vous présenter un nouvel article sur Louis Hayet, un sujet qui a suscité l'intérêt de nombreuses personnes ces derniers temps. Louis Hayet est un sujet qui a fait l'objet de débats et de discussions dans différents domaines, du monde académique à la sphère populaire. Dans cet article, nous explorerons diverses perspectives et approches liées à Louis Hayet, dans le but de fournir une vue complète et complète sur ce sujet. De son histoire et de son évolution à son impact sur la société actuelle, nous aborderons différents aspects qui nous permettront de mieux comprendre l'importance et la pertinence de Louis Hayet aujourd'hui. Nous espérons que cet article vous intéressera et qu’il vous aidera à approfondir vos connaissances sur Louis Hayet.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Mouvement |
Louis Hayet est un peintre post-impressionniste français né à Pontoise le et mort à Cormeilles-en-Parisis le .
Ses parents, Calixte Hayet et Léontine Dufour, sont très pauvres. À l'école, Louis Hayet est timide et réservé mais est considéré comme intelligent et doué. Sa prédisposition pour la peinture apparaît dès 1876. De 1877 à 1884, il sillonne les routes avec son père, marchand ambulant. Il réussit à s'inscrire à l'école des Arts décoratifs (Paris)[1].
Il se lie au groupe néo-impressionniste, d'abord à Camille Pissarro et son fils Lucien, puis Paul Signac et surtout Georges Seurat, qui le marque profondément[1]. D'abord pointilliste, il revient à une manière plus classique en 1890, après avoir exposé La Place de la Concorde aux Indépendants avec le Groupe des XX[1], et Paul Signac supprimera toute mention de Louis Hayet dans la seconde édition de son ouvrage D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme (le manifeste du pointillisme).
Il peint des scènes de cirque et des paysages urbains dans l'esprit de Seurat. Il a un atelier à La Frette, et réalise de nombreux paysages des environs. On lui doit des marines de ses voyages en Bretagne, des vues de Montmartre où il avait un atelier rue d'Orchampt en 1890.
Ami de Georges Tardif, architecte et peintre, rencontré à l'École des Arts décoratifs en 1878, il est le témoin de la naissance de la fille aînée de Tardif, Alice, née à Montmartre le 1er septembre 1894[2].
Exposant chez Le Barc de Boutteville fin 1895[3], il rencontre Lugné-Poe qui lui demande, et ce, durant trente ans, la réalisation de décors pour le théâtre de l'Œuvre, sans obtenir gain de cause. Son cousin, directeur de l'école d'Alembert de Montévrain, l'embauche comme professeur de dessin d'ornement, poste qu'il conserve jusqu'en 1911.
En 1910, il gagne le Concours Lépine pour son trépied articulé avec sa table triptyque[4].
Hayet consacre la fin de sa carrière à des recherches scientifiques sur les pigments ou la couleur, sans cesser de peindre.
Sa production se réduit à partir de la fin des années 1920. Il publie un conte philosophique en 1932, Kun l'ahuri[1].
Un collège dans la ville de Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) a reçu pour nom celui du peintre en son hommage.
Certains critiques, dont son biographe Jean Sutter[5], estiment la production de Hayet difficile à dater et totalisant 500 toiles dont la moitié aurait disparu[6].