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Lucien Dior | |
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Fonctions | |
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Ministre du Commerce et de l'Industrie | |
– (3 ans, 2 mois et 13 jours) |
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Gouvernement | Briand VII Poincaré II Poincaré III |
Prédécesseur | Auguste Isaac |
Successeur | Louis Loucheur |
Député français | |
– (25 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Élection | 6 mai 1906 |
Réélection | 24 avril 1910 26 avril 1914 16 novembre 1919 11 mai 1924 22 avril 1928 |
Circonscription | Manche |
Législature | IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | GD (1906-1910) Républicains progressistes (1910-1914) GD (1914-1919) ERD (1919-1924) RDG (1924-1928) ADS (1928-1932) |
Prédécesseur | Émile Riotteau |
Successeur | Maxime Fauchon |
Conseiller général de la Manche | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Granville |
Prédécesseur | Émile Riotteau |
Successeur | Albert Godal |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Granville (Manche) |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | ERD (1919-1924) RDG (1924-1928) ADS (1928-1932) |
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Lucien François Louis Dior est un industriel et homme politique français, né le à Granville et mort le à Neuilly-sur-Seine.
Issu d'une vieille famille industrielle normande du Sud-Manche, Lucien Dior est le fils de Lucien Léon Dior dit Lucien Dior (1841-1909), il est directeur de l'usine familiale d'engrais chimiques, président de la Chambre de commerce de Granville et maire de Granville de 1890 à 1892.
Après des études au collège de Granville, puis au collège Stanislas de Paris, il entre à l'École polytechnique. À sa sortie, il complète ses études agricoles en entrant comme préparateur de chimie à l'Institut national agronomique puis comme chargé de mission en Angleterre pour le ministère de l'Agriculture pour l'étude de la fabrication des engrais chimiques.
Il épouse, le , à Paris, Charlotte Marie Jeanne Lhomer, fille de Jean Louis Lhomer, agent de change et maire de Rosny-sur-Seine, et de Marie Hélène Jean, avec laquelle il eut Jacques (1894-1978), polytechnicien, officier d'artillerie et administrateur de sociétés, et Pierre (1901-1964), docteur en Droit, conseiller référendaire à la Cour des comptes et chevalier de la Légion d'honneur.
Il prend la direction de l'usine familiale d'engrais chimiques avec son cousin, Maurice, futur père du couturier Christian Dior, et est élu en 1897 membre du tribunal de commerce de Granville, qu'il préside peu après. Il est président de la Société de courses de Granville.
Entré au conseil municipal de Granville en 1902, il se porte candidat à la succession d'Émile Riotteau comme député d'Avranches et est élu sous l'étiquette « Action démocratique et sociale » le , puis réélu le , le , le . Il a été l'un des vice-présidents de l'Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale vers 1910[1]. Il devient président du Syndicat des fabricants français de superphosphates et siège au Comité consultatif des produits chimiques agricoles. Il fait transférer le siège social des usines Dior à Paris en 1911.
Aristide Briand l'appelle comme ministre du Commerce le . Il est alors membre d'une association patronale protectionniste, l'Association de l'industrie et de l'agriculture françaises, qui se réjouit de cette nomination[2]. Raymond Poincaré le reconduit en ajoutant à son portefeuille l'industrie jusqu'au . Il s'attache en particulier à la modification des règles fiscales et pénales, de même qu'à l'importation pétrolière et la production nationale de soie, et accompagne Albert Lebrun dans la création des meilleurs ouvriers de France (MOF). Lors de la foire de Milan, il remet le à Benito Mussolini la Légion d'honneur[3].
Réélu député de la Manche le , 2e sur une liste d'union nationale républicaine, et le pour la circonscription d'Avranches jusqu'au , il est également élu conseiller général dans le canton de Granville entre 1925 et 1931.
Fatigué, il ne se représente pas à la députation aux élections de et meurt quelques jours plus tard.