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Une machine Barker est un dispositif pneumatique permettant de diminuer la résistance des touches des claviers de l'orgue. Le brevet a été déposé à Paris en 1839 par Charles Spackman Barker, facteur d'orgues anglais installé à Paris en 1837.
Dans certains cas (fuites, mauvais réglages) elle peut avoir comme inconvénient un retard de transmission (tuyau sonnant avec un délai allongé jusqu'à plus de 100ms après que l'organiste a appuyé sur la touche).
Elle est utilisée pour les nouvelles orgues aujourd'hui lorsqu'il est nécessaire de soulager l'organiste dans le cas de gros instruments à traction mécanique. Dans ces cas elle ne sera pas utilisée pour la mécanique de traction des claviers mais uniquement pour alléger la pression requise à l'enfoncement des touches lorsque plusieurs claviers sont accouplés. Ainsi chaque clavier est en principe en traction directe (traction suspendue) et seuls les claviers accouplés seront « tirés » par la machine Barker.
Très utilisée par Aristide Cavaillé-Coll, la machine Barker était requise surtout pour les instruments de grande taille (2 claviers ou plus, 30 jeux ou plus). Aristide Cavaillé-Coll a utilisé pour la première fois la machine Barker pour l'orgue de la basilique Saint-Denis ().
La machine Barker utilise l'alimentation en vent de l'instrument pour fonctionner. Cette alimentation s'effectue par le conduit A.
Quand une touche du clavier est enfoncée, la soupape 1 s'ouvre et la soupape 3 se referme. Cela permet au soufflet C de se remplir ce qui va actionner la vergette et ainsi ouvrir les soupapes des sommiers pour la touche concernée. Pendant ce temps la soupape 2 se referme, isolant de la sorte le soufflet S de la partie B de la machine de Barker. Le soufflet C est ainsi maintenu sous pression jusqu'à la réouverture de la soupape 3, c'est-à-dire lors du relâchement de la touche du clavier par l'organiste. Le poids P permet d'évacuer rapidement l'air contenu dans le soufflet C.