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La famille de Talleyrand-Périgord, anciennement famille de Grignols, est une famille éteinte de la noblesse française d'extraction chevaleresque, originaire du Périgord[1].
La famille de Talleyrand-Périgord revendiquait être, par la famille de Grignols, une branche cadette de la famille des comtes de Périgord, descendants de Boson Ier, comte de la Marche et de Périgord.
D'après la généalogie revendiquée, Boson, seigneur de Grignols, est confirmé comme vassal du comte de Périgord en 1226. Les descendants de Boson utilisent des noms personnels fréquents dans la famille des comtes de Périgord, tels que Hélie et Boson. À partir du début du XIVe siècle, le surnom de Talleyrand est utilisé comme nom de lignage. C'est là aussi un surnom attribué à de nombreux comtes de Périgord depuis Guillaume III de Périgord au début du XIIe siècle[2].
Cette revendication des Talleyrand à descendre des comtes de Périgord est reconnue dans les lettres patentes accordées le à Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, † 1618, 1er comte de Grignols et 1er marquis d'Excideuil[3],[4]. Plus tard, Gabriel de Talleyrand (1726-1795), comte de Grignols, commence à utiliser le nom de Talleyrand-Périgord vers 1750[1].
Cette ascendance est toutefois contestée (principalement la parenté des Grignols avec les Périgord), notamment par Louis Pierre d'Hozier et Bernard Chérin, généalogistes des ordres du roi[5]. Cette contestation refait surface à la fin du XVIIIe et surtout au début du XIXe siècle, soulevée notamment par des pamphlétaires hostiles au prince de Talleyrand[6].
Raoul de Warren écrit quant à ce rattachement de la famille de Grignols aux anciens comtes de Périgord : « Toutefois, ce point de jonction n’est pas parfaitement établi et ce rattachement est indiqué de façon contradictoire dans les différents auteurs et dans les documents du Cabinet des titres. »[3].
Emmanuel de Waresquiel parle lui de « supercherie généalogique » pour qualifier cette prétention généalogique[5] et cite ce mot de Louis XVIII à propos de son ministre des Affaires étrangères : « M. de Talleyrand ne se trompe que d’une lettre dans ses prétentions ; il est du Périgord et non de Périgord. »
La filiation suivie de la famille de Talleyrand remonte à Boson seigneur de Grignols, trouvé en 1245 et qui fut le père de Hélie seigneur de Grignols, damoiseau, trouvé en 1280 et marié à Agnès, dame de Chalais[3].
La famille de Talleyrand a formé plusieurs branches et s'est éteinte :
En 1968 en ligne masculine, avec Hélie de Talleyrand-Périgord (1882-1968), 7e et dernier duc de Talleyrand, dernier duc de Dino et de Sagan, sans postérité de son mariage en 1938 avec Lela Emery[1]. À sa mort, sa sœur Félicie de Talleyrand-Périgord (1878-1981), se déclara « duchesse de Dino » (titre irrégulier). En 1972, son fils aîné, Don Manuel de Andia y Talleyrand-Périgord, marquis de Vilahermosa († 2005), prit également le titre de « duc de Dino » (il aurait obtenu en 1975 une « confirmation » de ce titre de la part de l'ex-roi d'Italie, Umberto II, mais celle-ci est dépourvue de valeur légale, venant d'un prétendant non régnant).
En 2003 en ligne féminine, avec Violette de Talleyrand-Périgord, qui prit le titre de courtoisie de « duchesse de Sagan » après la mort du dernier duc de Sagan, cousin issu de germain de son père[7]. Mariée en 1937 à James de Pourtalès (divorcée en 1969) et en 1969 à Gaston Palewski[8], elle meurt en 2003, dernière de la maison de Talleyrand-Périgord.
Le nom « de Talleyrand-Périgord » a été relevé en 2005 par Hélie de Pourtalès (fils de James de Pourtalès et de Violette de Talleyrand-Périgord), autorisé par décret du à ajouter à son nom patronymique celui de Talleyrand-Périgord, afin de s'appeler « de Pourtalès de Talleyrand-Périgord »[9],[10].
Hélie (qu'il transforma en Hely) de Talleyrand-Périgord, né à Florence en 1882 et mort à Rome en 1968. 7e et dernier duc de Talleyrand, 7e et dernier duc de Dino (1952), dernier duc de Sagan (1952). Sans postérité de son mariage en 1938 avec Lela Emery, il fut le dernier mâle de sa maison[1]. Ce dernier, arrière-arrière-petit neveu du diplomate, est un aristocrate cosmopolite et « curieux » comme son oncle le marquis de Biron, collectionneur de dessins français et vénitiens, à qui il dut sa formation artistique et dont il hérita les œuvres qui formèrent le noyau de sa collection de dessins comprenant entre autres des Tiepolo et des Guardi. Il réunit de rares et précieux tableaux, meubles (de Migeon II, Sené, Jacob) et céramiques (faïences de Castelli, porcelaines de Hochst, Meissen). Connaisseur renommé, il devint le conseiller artistique des membres du Gotha et de grands financiers américains. En 2002, soit 34 ans après sa mort sans descendance, Christie's vendit aux enchères publiques certains de ses dessins italiens et de ses céramiques européennes, et le fut vendue le reste de sa collection, détenue depuis 1968 par son neveu et légataire universel, don Manuel Gonzalez de Andia y Talleyrand-Périgord, marquis de Villahermosa, comprenant entre autres objets une statuette du « prince immobile » (E. de Waresquiel) en plâtre - première moitié du XIXe siècle[11]. Le duc avait acquis de la romancière américaine Edith Wharton la Folie des demoiselles Colombe à Saint-Brice-sous-Forêt, près de Montmorency, ayant appartenu au début du XIXe siècle à Charles Maurice Prince de Talleyrand. Le duc Hely la restaura et y « disposa une magnifique collection de meubles, de portraits et de souvenirs de famille » dont une série d' objets rares et de curiosité[12].
Filiation
Des origines à la séparation en deux branches (XIIIe – XVIIe siècle)
Boson, seigneur de Grignols, mort avant 1251, épouse Marguerite.
Hélie Talleyrand, seigneur de Grignols, mort après 1321, épouse Agnès, dame de Chalais[13].
Raymond Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1326, épouse Marguerite de Beynac[13].
Boson Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1363[13].
Hélie Talleyrand, seigneur de Grignols et de Chalais, mort après 1400, épouse Assalide de Pomiers, vicomtesse de Fronsac[13].
François de Talleyrand, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols et de Chalais, épouse Marie de Brébéant, fille de l'amiralClinet de Bréban et Marie de Namur[13].
Charles de Talleyrand, prince de Chalais (titre assumé sans confirmation royale), vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, mort après 1468, épouse Marie de Tranchelyon-Palluau[13].
Jean de Talleyrand, prince de Chalais, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, mort après 1508, épouse Marguerite, fille des vicomtes de Turenne Agnet IV de La Tour et Jeanne de Beaufort[13].
François de Talleyrand, prince de Chalais, vicomte de Fronsac, seigneur de Grignols, épouse Gabrielle de Salignac[13].
Julien de Talleyrand, prince de Chalais, seigneur de Grignols, mort après 1564, épouse Jacquette de La Touche[13].
Catherine de Talleyrand épouse avant 1548 François de Carle.
Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, 1er marquis d'Excideuil et comte de Grignols en 1613, mort avant 1618, épouse Jeanne-Françoise, fille de Blaise de Monluc, dame d'Excideuil, de Mareuil, de Beauville[13] : souche de tous les tableaux généalogiques qui suivent.
Françoise de Talleyrand épouse Arnaud de la Barde.
Anne de Talleyrand épouse Hélie de La Touche.
Catherine de Talleyrand épouse en 1538 Hélie de Calvimont, frère puîné de Jean III ci-dessous[13].
Claire de Talleyrand épouse en 1501 Jean de Beaupoil de La Force.
Louis de Talleyrand, seigneur de Pilhac (sans doute Pillac et St-Séverin) et de Campagne, épouse en 1517 Antoinette de Beaupoil de La Force, puis en 1550 Jeanne d'Albret.
Marguerite de Talleyrand, du premier mariage, épouse Louis Goulard.
Claude de Talleyrand († 1613), du premier mariage, épouse en 1555 Alain de Ferrou († 1607)
Anet de Talleyrand, du second mariage, épouse Charlotte de Boves
Françoise de Talleyrand
Geoffroi-Antoine de Talleyrand épouse Madeline de Bures.
Philippe de Talleyrand-Périgord (), mort en bas âge.
Marie-Françoise de Talleyrand-Périgord ( - ), princesse de Chalais, grande d'Espagne, marquise d'Excideuil, baronne de Mareuil, épouse en 1743 Gabriel-Marie de Talleyrand-Périgord[13].
André de Talleyrand, comte de Grignols, baron de Beauville, mort après 1663, épouse Marie de Courbon-Blénac[13].
Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, 1er marquis d'Excideuil et comte de Grignols en 1613, mort avant 1618, épouse Jeanne-Françoise, fille de Blaise de Montluc, dame d'Excideuil, de Mareuil, de Beauville[13].
Charles de Talleyrand, prince de Chalais, marquis d'Excideuil, baron de Mareuil, mort après 1637, épouse Charlotte de Pompadour[13].
André de Talleyrand, comte de Grignols, baron de Beauville, mort après 1663, épouse Marie de Courbon-Blénac[13].
Adrien de Talleyrand, comte de Grignols, baron de Beauville, mort après 1668, épouse Jeanne Jaubert de Saint-Gelais[13].
Gabriel de Talleyrand, comte de Grignols, baron de Beauville, mort en 1737, épouse Marguerite de Taillefer dame de Mauriac[13].
Gabriel-Marie de Talleyrand-Périgord, comte de Périgord et de Grignols, baron de Beauville (1726-1795), seul enfant du premier mariage de son père, épouse Marie-Françoise de Talleyrand-Périgord princesse de Chalais (voir : La première branche aînée).
Jean de Talleyrand-Périgord († 1786) épouse en 1746 Catherine Olivier de La Salle.
Blaise de Talleyrand († 1674) épouse Suzanne Jaubert de Saint-Gelais.
Daniel de Talleyrand.
François de Talleyrand.
Jeanne-Marie de Talleyrand († 1682) épouse en 1657 Gabriel de Beaupoil de Saint-Aulaire (1636-1683).
Henri de Talleyrand, dit le comte de Chalais, mort en 1626, épouse Charlotte de Castille[13].
Léonore de Talleyrand épouse Henri de Beaupoil de Saint-Aulaire, puis François de Cosnac[13].
La deuxième branche aînée (comtes et ducs de Périgord)
Gabriel-Marie de Talleyrand-Périgord (-1795), l'oncle du ministre Charles-Maurice, comte de Grignols et baron de Mareuil, Grand d'Espagne, dernier gouverneur de Picardie, fut autorisé par le roi Louis XV à porter le titre de comte de Périgord à partir de 1768, après qu'a été reconnue la filiation de sa maison avec celle des anciens comtes de Périgord de la maison de Charroux/Talleyrand. En épousant le sa cousine Marie Françoise Marguerite de Talleyrand-Périgord ( - ?), seule héritière de son père le prince de Chalais, grand d'Espagne, il reçoit la grandesse d'Espagne de première classe de son beau-père et porte alors aussi le titre de prince de Chalais, nom d'une de ses terres sur laquelle avait été reconnue par le roi de France cette grandesse d'Espagne.
Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord (, Versailles - ), épouse en 1762 Louis-Marie de Mailly, duc de Mailly ( - ).
Hélie-Charles de Talleyrand-Périgord ( - ), comte de Grignols, marquis d'Excideuil et prince de Chalais, grand d'Espagne, fut élevé au titre de 1er duc de Périgord en 1816, pair de France à vie en 1814 puis pair de France héréditaire en 1815. Il épouse le Elisabeth Marie Charlotte de Poyanne de Baylens (? - )
Alix de Talleyrand-Périgord ( - ), épouse le ) Pierred'Arenberg ( - ) 1er duc français d'Arenberg.
Hélie Louis Roger de Talleyrand-Périgord ( - ), 3e et dernier duc de Périgord, comte de Grignols, marquis d'Excideuil, prince de Chalais et grand d'Espagne à partir de 1879, épouse Elodie Pauline Victorine de Beauvilliersde Saint-Aignan (1811 - ), fille du dernier duc de Saint-Aignan
Emma Virginie de Talleyrand-Périgord ( - ), épouse Marie-Gabriel de Choiseul-d'Aillecourt (sans postérité)
Paul Adalbert René de Talleyrand-Périgord ( - ), épouse en 1853 Cécile-Amicie Rousseau de Saint-Aignan (? - )
Cécile Charlotte Marie de Talleyrand-Périgord ( - , Pau), héritière de la grandesse d'Espagne, épouse le Laure Henri Gaston de Galard de Béarn[15] ( - ), dit le comte de Béarn, prince de Béarn et Viana, marquis de Brassac.
Boson de Talleyrand-Périgord (1764 -1830), marié à Charlotte Louise Madeleine de Boffin d'Argenson
Georgine Louise Victoire de Talleyrand-Périgord (1801-1868) épouse de Charles-Philippe de Preissac, duc d'Esclignac (1790 - 1873) d’où postérité.
La descendance illégitime du prince de Talleyrand
« Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations. Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d’évêque, fils de reine et frère d’empereur, et tout cela est naturel. »
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, puis prince de Talleyrand (1754 - 1838), diplomate, homme politique, ministre, fils aîné de Charles-Daniel. Il n'eut pas de descendance de son mariage, le , avec Catherine Noël Worlee (1762-1834 ; alias Mme Grand par son 1er mariage). Il est présumé avec plus ou moins de certitude le père d'un certain nombre d'enfants de ses maîtresses.
liaison avec Adélaïde de Flahaut (dont le père s'il n'est son père légitime ou un fermier général serait le roi Louis XV)
Louise-Léopoldine Le Hon (1838-1931), parenté largement reconnue, épouse Stanislas Poniatowski (1835-1906) : le ministre Michel Poniatowski en descendait.
liaison avec Judith-Julie Bernardt (1821-1876), dite Youle
liaison avec Catherine Worlee (Mme Grand), avant leur mariage.
Charlotte, née Élisa Alix Sara (1799-1873) (pupille de Talleyrand, filiation putative avec Charles-Maurice et Catherine), épouse en 1814, Alexandre-Daniel baron de Talleyrand-Périgord (1776-1839), pair de France (1838).
La paternité supposée de Talleyrand vis-à-vis du peintre Eugène Delacroix, à la suite d'une liaison imaginée avec Victoire Œben (Madame Charles Delacroix), est très contestée.
Helen Violette de Talleyrand-Périgord (1915-2003), dite « duchesse de Sagan », mariée en 1937 avec le comte James de Pourtalès (1911-1996), puis avec Gaston Palewski (1901-1984).
Hélie de Pourtalès de Talleyrand-Périgord (1938) (autorisé à ajouter de Talleyrand-Périgord en 2005 à son nom) dont postérité.
Anna de Pourtalès (1944-), dont postérité.
Charles de Pourtalès (1945-2011), dont postérité (3 filles).
Clémentine Marie Wilhelmine de Talleyrand-Périgord (1841-1881), mariée en 1860 avec le comte Alexandre Orlowski (1816-1893), dont postérité
Maurice de Talleyrand-Périgord (1843-1917), 4e duc de Dino, 2e marquis de Talleyrand, marié en 1867 avec Elisabeth Beers Curtis (1847-)
Pauline Marie Palma de Talleyrand-Périgord (1871-1952), mariée en 1890 avec Mario, prince Ruspoli, prince de Poggio-Suasa (1867-1963), dont postérité
Elisabeth Alexandrine Florence de Talleyrand-Périgord (1844-1880), mariée en 1863 avec le comte Hans d'Oppersdorff (1832-1877), dont postérité
Archambaud Anatole Paul de Talleyrand-Périgord (1845-1918) 3e marquis de Talleyrand, duc de Dino, marié en 1876 avec Marie de Gontaut-Biron-Saint-Blancard (1847-1922)
Anne-Hélène de Talleyrand-Périgord (1877-1945), mariée en 1907 avec Edouard Gonzalez de Andia y Dreyfus, comte de Premio Real (1876-1941), parents de Louis, Jean et Alexandrine, morts sans postérité.
Félicie de Talleyrand-Périgord (1878-1981), mariée à Louis Gonzalez de Andia y Dreyfus, marquis de Villahermosa (1874-1965)
Manuel Gonzalez de Andia y Talleyrand-Périgord (1909-2005), mariée à María de las Mercedes de Elío (1909-2004) dont postérité.
Marie-Louise Gonzalez de Andia y Talleyrand-Périgord (1910-1997), mariée à Pierre de Faydit de Terssac (1892-1964), dont postérité.
Charles Gonzalez de Andia y Talleyrand-Périgord (1912-2000), marié à Henriette Heugel dont postérité puis à Claire Guillemet
Hélie de Talleyrand-Périgord (1882-1968), 7e et dernier duc de Talleyrand, dernier Dino et de Sagan[1], marié en 1938 avec Lela Emery (1901-1962).
Alexandre de Talleyrand-Périgord (1883-1925), dit le comte de Talleyrand, marié en 1914 avec Anne-Marie Röhr.
La troisième branche cadette (barons et comtes de Talleyrand-Périgord)
Louis-Marie de Talleyrand-Périgord ( - ), oncle du ministre et prince Charles-Maurice, frère puîné de Gabriel-Marie et Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord, époux de Louise Fidèle Durand de Saint Eugène-Montigny (1751).
Marie Louise Marguerite de Talleyrand-Périgord (, Paris - , Paris), épouse le à Paris le prince Henri Charles Louis Maximilien Joseph Lamoral de Ligne (, Paris - , Beloeil), d'où le prince Ernest de Ligne
Adalbert Réné de Talleyrand-Périgord (, Orléans - mort en bas âge)
Louis Marie de Talleyrand-Périgord, comte de Talleyrand-Périgord (, Orléans - ) épouse le Stéphanie Marie Louise Agnès Alexandrine de Pomereu (-, Breuilpont), puis le Marie-Thérèse Lucie de Brossin de Méré (1838)
Eugène de Talleyrand-Périgord ( - )
Eugène de Talleyrand-Périgord (, Berne)
Augustin de Talleyrand-Périgord (, Berne - mort en bas âge)
Caroline de Talleyrand-Périgord (, Berne - morte en bas âge)
Marie Marguerite de Talleyrand-Périgord (1863), épouse Marie Ferdinand François Adhémar de Brotty d'Antioche (, Berlin - )
Na de Talleyrand-Périgord (1867 -)
Archambaud de Talleyrand-Périgord (1824 - mort en bas âge), jumeau de la suivante :
Marie-Thérèse de Talleyrand-Périgord (2 février 1824 - 1907), épouse en 1842 sir John Stanley-Massey-Stanley, puis Errington, 12th baronet, of Hooton(en) (avril 1810 - 19 mars 1893)
Louis Alexis Adalbert de Talleyrand-Périgord (le , Paris - , Castres), lieutenant-colonel au 7e Régiment de Hussards, officier de la Légion d'Honneur (), épouse le à Paris Marguerite Françoise Charlotte Yvelin de Béville ( - ).
Charlotte Louise Marie-Thèrèse de Talleyrand-Périgord (, Paris - , Paris), épouse le à Paris Armand Charles Marie Vallet de Villeneuve-Guibert (, Châlons sur Marne - , Paris), arrière-petit-fils de René Vallet de Villeneuve et arrière-arrière-petit-fils de Jacques Antoine Hippolyte de Guibert.
Charlotte Louise Marie Adalberte de Talleyrand-Périgord (, Paris - , Paris)
Titres et distinctions
Première branche aînée
Comte (1613) de Grignols (lettres patentes du )[1],[3] ;
Prince de Chalais : Charles Talleyrand, seigneur de Grignols (†vers 1468) fut le premier à prendre le titre de prince de Chalais par héritage de la famille de Chalais. La branche titrée prince de Chalais (titre espagnol) et grand d'Espagne de première classe par cédule royale de 1714 (reconnue en France en I722) s'éteignit en 1890. Le titre et la grandesse passèrent dans la famille de Galard-Béarn[1],[3] ;
Baron de Mareuil, par héritage de la maison de Montluc.
Duc de Dino (Deux-Siciles, 1815), éteint en 1968 avec Hélie de Talleyrand-Périgord (1882-1968), 7e et dernier duc de Talleyrand, 9e et dernier duc de Dino (1952) et de Sagan (1952). Sans postérité de son mariage en 1938 avec Lela Emery[1].
À la mort sans postérité, en 1968, du dernier duc de Dino, sa sœur Félicie de Talleyrand-Périgord se déclare « duchesse de Dino » (titre irrégulier). En 1972, son fils aîné, Don Manuel de Andia y Talleyrand-Périgord, marquis de Vilahermosa († 2005), prend le titre de « duc de Dino » (il aurait obtenu en 1975 une « confirmation » de ce titre de la part de l'ex-roi d'Italie, Umberto II, mais celle-ci est dépourvue de valeur légale, venant d'un prétendant non régnant). Après lui, sa fille aînée Dona Maria Luisa de Andia y Elio, mariée a S.E Don Luis de Villegas, ambassadeur d'Espagne, fils du général gouverneur de Navarre, s'intitule « duchesse de Dino »[25]. En 2015 son fils Don Javier de Villegas y Gonzalez de Andia se dit également « duc de Dino ».
Napoléon-Louis de Talleyrand-Périgord qui à la mort de sa mère la duchesse de Sagan en 1862, obtint l'autorisation de porter en France ce titre étranger par décret impérial du . Il s'agissait d'une confirmation à titre personnel comme pour tout titre étranger[26], mais le titre de duc de Sagan continua néanmoins d'être porté en France comme titre étranger par son fils :
Hélie de Talleyrand-Périgord (5educ de Talleyrand, 1859-1937) et Boson de Talleyrand-Périgord (6educ de Talleyrand, 1867-1952)
puis par Helie de Talleyrand-Périgord (1882-1968, 7e et dernier duc de Talleyrand), cousin des précédents, avec lequel le titre de duc de Sagan s'éteignit définitivement en 1968[1]. Néanmoins, Violette de Talleyrand-Périgord, fille d'Hélie (5educ de Talleyrand et 7educ de Sagan et de Dino) et sœur d'Howard (8educ de Sagan) continua à porter le titre de duchesse de Sagan jusqu'à sa mort en 2003.
Prince de Sagan : titre étranger (prussien) concédé par les diplômes de 1845 et 1846 aux fils aînés des ducs de Sagan et autorisé en France le par Napoléon III à titre personnel en faveur de Boson de Talleyrand-Périgord[27].
Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (qui est Bénévent) ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant sur la partition.[29],[28],[30],[31]
Armes (sous la Restauration)
De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)[28].
Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Talleyrand-Périgord, 2009, Lyon, l'auteur, 264 pages, (ISBN2-901990-08-8) ;
Maurice Bret, « À La Roche-Chalais, un procès pour foi et hommage au XVIIe siècle », dans Mémoire de la Dordogne, décembre 2018, no 30, p. 18-33, (ISSN1241-2228)
↑ a et bEmmanuel de Waresquiel, Talleyrand ou le prince immobile, p. 26.
↑Flassan, Gaétan de Raxis de, La famille des Grignols-Talleyrand descend-elle des anciens comtes de Périgord ? : son origine, discussion historique et généalogique, Paris, 1836.
↑Céline Lefranc, « Souvenirs du duc de Talleyrand », Connaissance des Arts no 633, novembre 2005, p. 68-73, témoignage de sa petite-nièce et filleule Béatrice Gonzalez de Andia y Elio.
↑Voir Connaissance des Arts, numéro de Noël 1958, et Claude Frégnac, L'Île-de-France des châteaux, Hachette Réalités, 1977, p. 12-15.
↑les quatre derniers fils de Laure Henri Gaston de Galard de Béarn, prince de Chalais, sont décédés sans postérité. Henri, l'aîné, a une descendance, dont un fils Gaston, marié et divorcé plusieurs fois, qui a 4 enfants issus de ces différents lits. Le titre de Prince de Chalais et sa grandesse d'Espagne de première classe semblent éteints, Gaston de Galard de Béarn, décédé en 1978, ni ses enfants ne pouvant prétendre à être investis du titre par le roi d'Espagne.
↑Talleyrand eut avec une bâtarde putative du roi Louis XV, une liaison dont est issu celui des œuvres duquel la reine Hortense mis au monde Morny, demi frère illégitime de l'empereur Napoléon III.
↑Boson duc de Talleyrand passe un acte notarié le 10 mai 1947, par lequel il déclare reconnaître comme fils, Jean Gustave, né le 29 septembre 1929, fils de père inconnu et de Antoinette Morel, qui devient la troisième épouse du duc en 1950. À l'occasion de ce mariage, Boson duc de Talleyrand légitime Jean Gustave, né Morel, comme son fils et le fait légataire universel de ses biens. Cette légitimation est contestée par Hélie, duc de Dino, marquis (puis 7e et dernier duc) de Talleyrand, par assignation en justice car mademoiselle Morel et le duc Boson ne se connaissaient pas à la date de la conception de Jean Gustave. La 1re chambre du Tribunal de la Seine, le 24 Nov 1950, déclare recevable la demande en raison du droit moral à la défense du nom de famille et le 26 mars 1953, ce tribunal constate le caractère frauduleux de la reconnaissance et annule les effets de la légitimation par mariage, ordonnant que Jean Gustave Morel cesse d'user du nom de Talleyrand-Périgord. Le tribunal relève dans les motifs de sa décision qu'à l'époque de la naissance de cet enfant, mademoiselle Morel vivait en concubinage avec un certain monsieur F..., avec lequel elle continue de vivre ensuite et signe de son nom. Des témoins établissaient que mademoiselle Morel avait rencontré le duc pour la première fois en 1941, lors d'un dîner chez un industriel lyonnais. Ce jugement est confirmé par la Cour d'appel de Paris en janvier 1955. Toutefois, ces actions en justice ne pouvaient faire obstacle à ce que Jean Gustave Morel restât le légataire universel des biens de Boson duc de Talleyrand, mort sans postérité en 1952. Le titre de duc de Talleyrand échut alors à Hélie de Talleyrand-Périgord, 6e et dernier duc de Dino, il devient le 7e et dernier duc de Talleyrand et de Sagan et meurt veuf et sans enfant en 1968, éteignant la race des ducs de Talleyrand. (source : journal L'Aurore du 21 février 1953).
↑Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc…, Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne).
↑Françoise Aubret-Ehnert, « Le Château de Sagan », sur amis-talleyrand.org (consulté le )
↑Patrick Germain, « La duchesse de Sagan », sur blog.patrickgermain.blogspot.com, (consulté le )