Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le sujet de Maisons sans escalier et tous les aspects qui y sont liés. De son origine historique à son influence sur la société actuelle, en passant par son impact sur différents domaines d'études et sa pertinence dans le monde contemporain. Nous analyserons également différentes perspectives et opinions sur Maisons sans escalier, dans le but de fournir une vision large et complète qui permet au lecteur de bien comprendre ce sujet et de se faire sa propre opinion à ce sujet. De plus, nous examinerons des études de cas et des exemples concrets qui illustrent l'importance de Maisons sans escalier dans divers contextes, ainsi que son évolution au fil du temps. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage informatif et enrichissant qui vous permettra d'acquérir des connaissances approfondies sur Maisons sans escalier !
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Les Chalets de Bizillon, ou Maisons sans escalier, sont deux immeubles de logement identiques, construits par l'architecte Auguste Bossu aux numéros 54 et 56 du boulevard Daguerre, à Saint-Étienne, l'un en et l'autre en –.
Leur nom provient du cabaret dit « chalet de Bizillon » qui occupait le site antérieurement. Ils sont composés de 36 logements chacun, répartis sur six étages. Ces appartements sont organisés autour d'un volume central éclairé par une coupole en béton armé percée de briques de verre. Cet espace ne comporte ni ascenseur, ni escalier mais une rampe hélicoïdale à faible pente, d'où le nom de Maisons sans escalier. L'entrée des immeubles s'ouvre sur des jets d'eau entourés de compositions minérales.
La façade est composée d'un enchaînement de deux formes géométriques : un cercle et un hexagone. Elle présente ainsi un plan circulaire, rythmé par six arêtes saillantes.
« La maison sans escalier ! La maison de demain. Pourquoi ?
L'escalier est un moyen barbare de monter les étages. Les marches imposent à tous le même pas : aux enfants comme aux vieillards, aux malades comme aux bien portants.
Avec notre montée par galerie en plan incliné, chacun fait le pas qui lui convient, long ou court, rapide ou lent, comme on le fait sur le trottoir.
Notre galerie est d'une pente douce, elle se déroule autour d'une belle cour intérieure en jardin. »
— citation d'Auguste Bossu, dans des documents publicitaires de l'époque
Les façades et les terrasses du premier immeuble, ainsi que son espace intérieur avec la cour, la rampe d'accès hélicoïdale, les façades et les verrières, ont été inscrits aux monuments historiques par un arrêté du [1]. Il a aussi été labellisé « Patrimoine du XXe siècle »[2].