Dans cet article, nous allons plonger dans le monde de Manuel de codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie informatique, en explorant ses aspects les plus pertinents et en fournissant une vision complète de ce sujet. De ses origines à son évolution historique, en passant par ses applications pratiques aujourd'hui, nous analyserons en profondeur chaque facette de Manuel de codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie informatique, révélant des données et des curiosités que vous ne connaissiez peut-être pas. De plus, nous examinerons son impact dans différents domaines, de la culture à la science, et réfléchirons sur sa pertinence dans le contexte actuel. Préparez-vous à vous lancer dans un voyage passionnant de découverte de Manuel de codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie informatique.
Manuel de codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie informatique | |
Auteur | Jan Burman, Nicolas Grimal, Michael Hainsworth, Jochen Hallof, Dirk van der Plas |
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Genre | Manuel |
Date de parution | 1988 |
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C'est dans les années 1980 et avec l'avènement de l'informatique que le problème du codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie et de leur traitement informatique prend de l'ampleur.
Les différentes réunions de spécialistes aboutiront en 1985 à l'adoption du Manuel de codage des textes hiéroglyphiques en vue de leur saisie informatique[1] conçu par Jan Buurman, Nicolas Grimal, Michael Hainsworth, Jochen Hallof et Dirk van der Plas. Ce système est devenu le standard de classification et de codage des hiéroglyphes de l'égyptologie moderne. Il combine la classification des signes de Gardiner (avec les codes lettres plus chiffre), enrichie des signes manquants, avec un codage de certains hiéroglyphes par phonème. De plus, il propose un système de mise en page qui permet d'indiquer la position d'un signe par rapport à un autre.
Le manuel de codage des hiéroglyphes utilise deux systèmes de codage qui peuvent être combinés dans un même mot.
La première méthode pour définir un hiéroglyphe donné est d'utiliser son code de liste des signes de Gardiner. Ce code unique est composé de deux parties (plus une optionnelle) :
Les catégories sont identiques à celles définies par Alan Henderson Gardiner. Seul le nombre de hiéroglyphes dans ces catégories a été étendu.
Classification dite de Gardiner :
Exemple :
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L'avantage de ce codage est d'offrir un code unique pour chaque hiéroglyphe.
Le système d'écriture hiéroglyphique utilisait largement les glyphes en tant que phonèmes. Par exemple, le nom du dieu Amon s'écrivait i, mn, n, plus un déterminatif divin ; ainsi, trois des quatre hiéroglyphes composant ce nom sont phonétiques. Bien qu'il existe des hiéroglyphes homonymes, le phonème d'un hiéroglyphe suffit souvent pour le déterminer et surtout, il est bien plus parlant qu'un code Gardiner. Par exemple, i définit bien plus efficacement son hiéroglyphe associé que M17, son équivalent dans la liste de Gardiner.
Ainsi,
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peut se retranscrire M17-Y5:N35 aussi bien que i-mn:n.
En dehors des hiéroglyphes proprement dits, le Manuel de Codage offre une syntaxe permettant de retranscrire le plus fidèlement possible l'organisation spatiale des hiéroglyphes dans le texte.
L'espace ou le trait d'union - (signe moins) permettent de définir la séparation entre les hiéroglyphes. Par exemple, anx-w-A1-A1-A1 ou anx w A1 A1 A1 (ânkhou) donne :
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Le point d'exclamation ! est le signe de fin de ligne alors qu'un double point d'exclamation !! indique un saut de ligne. Ainsi, anx-w-!-A1-A1-A1 donne :
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Le signe deux points : permet de juxtaposer verticalement des hiéroglyphes (ou des groupes de hiéroglyphes s'ils sont liés). Par exemple, i-mn:n (imen, Amon) fait se superposer les signes mn et n et donne :
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On peut superposer plus de deux hiéroglyphes ; Par exemple n:A1-n:n:n donne :
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Le signe de juxtaposition * (astérisque) permet de définir un groupe de hiéroglyphes pouvant être superposés ensemble. Ainsi dans Htp:t*p (hotep), t et p se trouvent ensemble sous le signe Htp. Ce qui donne :
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