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Marcel Prenant | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (7 mois et 4 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Circonscription | Marne |
Législature | Ire Constituante |
Groupe politique | COM |
Biographie | |
Nom de naissance | Eugène Marcel Prenant |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Champigneulles |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | 5e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Eugène Marcel Prenant, né le à Champigneulles et mort le à Paris[1], est un zoologiste et parasitologiste français.
Marcel Prenant est le fils de Caroline Simon[2] et d'Auguste Prenant, professeur à la faculté de médecine de Nancy et de Paris[3] et membre de l’Académie de médecine de 1911 à 1927[4].
Il se marie en 1917 avec une agrégée de philosophie, Lucy Soto, union dont naîtront une fille, la philosophe Jeannette Colombel et un garçon, le géographe André Prenant[2].
Après l'obtention d'un double baccalauréat de mathématiques et de philosophie en 1909, il entre à l’École normale supérieure en 1911 et est licencié en sciences naturelles (1913)[5].
Au retour de la guerre, durant laquelle, officier dans l’infanterie, il est blessé en 1915[5], il reprend ses études et obtient l'agrégation de sciences naturelles en 1919 et un doctorat en 1922 avec une thèse intitulée : Recherches sur le parenchyme des platyhelminthes, essai d'histologie comparée[2].
De 1919 à 1924, il est préparateur à l’École normale supérieure. Jusqu’en 1928, il est chef de travaux à la Station biologique de Roscoff. Il devient alors maître de conférences à la faculté des sciences de Paris, puis professeur sans chaire (1931) et professeur titulaire (1937).
Militant à la SFIO en 1913, Marcel Prenant opte pour le communisme lors de congrès de Tours en 1920[5]. Il participe activement au mouvement Amsterdam-Pleyel pour la paix et est un des dirigeants du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes[2].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est officier près de Sedan avant d’être fait prisonnier par les Allemands. Prenant est libéré en 1941 car ancien combattant. Il est membre de la Résistance et réalise, pour les FTP, des modes d’emplois sur les armes utilisées par les résistants[2].
En 1942, il est chef d'état-major et chargé des relations avec les mouvements gaullistes. Marcel Prenant est arrêté par la Gestapo en et déporté en juin au camp de concentration de Neuengamme où il tombe gravement malade et d'où il est rapatrié en [3]. Présent au premier congrès du Parti communiste français qui a lieu depuis la Libération, il déclare à la tribune : « Salut à Maurice Thorez, le premier FTP de France ! » et la salle applaudit alors que Thorez a déserté le 4 octobre 1939 et a passé la guerre en URSS[6],[7]. Après sa convalescence, il est élu député de la Marne à l'Assemblée constituante de 1945 et nommé membre du comité central du Parti communiste. En , il témoigne à Hambourg au procès de Neuengamme des atrocités commises au camp de Neuengamme.
Seul biologiste du comité central, il est amené à examiner les thèses anti-génétiques de Lyssenko. Or, ayant lui-même défendu l'idée que le néo-darwinisme était parfaitement compatible avec l'idéologie du matérialisme dialectique[8] et, à l'inverse d'autres intellectuels non scientifiques comme Louis Aragon, restant critique à l'égard des contre-vérités scientifiques imposées par le système stalinien, il ne montre guère d'enthousiasme à soutenir la « science populaire » ainsi prônée par le lyssenkisme. Au XIIe Congrès du PCF en 1950, il est écarté du Comité central, tout comme Jean Chaintron.
Il retrouve ce dernier, quand après le référendum de septembre 1958, il démissionne du parti et rejoint le groupe communiste oppositionnel « Unir pour le socialisme ». En 1962 il devient le directeur de l'organe mensuel Le Débat communiste, où s'expriment des communistes exclus du PCF, renommé Unir-Débat à partir de 1967[3]. Il quitte cette fonction après [9].
Marcel Prenant est décoré de la croix de guerre 14-18. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, promu officier puis commandeur en 1945[2].
Le prix Petit d'Ormoy de mathématiques de l'Académie des sciences lui est décerné en 1962[2].
Prenant est l’abréviation habituelle de Marcel Prenant en zoologie.
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