Dans cet article, nous explorerons en profondeur Marwan Rashed et son impact sur différents aspects de la société actuelle. Marwan Rashed a fait l'objet d'intérêt et de débats dans divers domaines, de la politique et de l'économie à la technologie et à la culture populaire. Au fil des années, Marwan Rashed a laissé une marque significative sur la société, générant des opinions mitigées et déclenchant d’importantes conversations sur sa pertinence et ses conséquences. Avec cet article, nous espérons offrir une perspective complète sur Marwan Rashed et son rôle dans le monde contemporain, en fournissant un aperçu qui invite à la réflexion et à l'analyse.
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Marwan Rashed, né le à Paris, est un philologue et historien de la philosophie grecque et arabe. Il est, depuis le 9 décembre 2022, membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Marwan Rashed est le fils de l’historien des mathématiques Roshdi Rashed et l'arrière-petit-fils du premier ministre d'Égypte Ismaïl Sidqi Pacha.
Après des études en France (École normale supérieure dans la promotion 1991[1], agrégation de lettres classiques) et en Allemagne où il soutient sa thèse de doctorat, il est successivement chargé de recherche au CNRS, professeur de philologie grecque à l’École normale supérieure et professeur d’histoire de la philosophie grecque et arabe à l’Université de Paris-Sorbonne. Il est, depuis le 1er janvier 2025, directeur du Centre Léon-Robin et membre senior émérite de l'Institut Universitaire de France.
Marwan Rashed a découvert, édité et commenté plusieurs textes antiques perdus, dans le domaine de la logique, de la physique et de la cosmologie, aussi bien en grec qu’en traduction arabe. Il s’est aussi intéressé à certains aspects méconnus de la transmission des savoirs entre Byzance, le monde arabe et le monde latin médiéval.
Dans L’Enquête Rembrandt, Marwan Rashed propose une reconstitution de la façon dont l’iconographie de saint Jérôme pénitent au désert et celle de saint Jérôme érudit dans son cabinet, nées toutes deux au début du XVe siècle siècle, fusionnent vers 1450 en Vénétie, pour donner le « thème mixte » de saint Jérôme étudiant ou lisant dans un désert devenu paysage idéal (Ideallandschaft). Le thème mixte, qui joue pour cette raison un rôle-clé dans l’invention du paysage à la Renaissance, se développe à Venise autour de Mantegna et de Giovanni Bellini puis se diffuse, par l’entremise d’Albrecht Dürer, dans toute l’Europe du Nord déchirée par les conflits confessionnels. L’ouvrage en retrace les vicissitudes dans la peinture flamande au XVIe siècle siècle, en Hollande au XVIIe siècle siècle et en Allemagne au XVIIIe siècle siècle. En particulier, il reconstitue un Saint Jérôme au globe perdu de Rembrandt, remontant à la jeunesse leydoise de l’artiste, et propose à cette nouvelle lumière une interprétation inédite du Philosophe en méditation du Louvre : il s’agirait non pas, comme on l’a longtemps cru, de Tobit et d’Anna, mais d’une représentation, puisée au même livre deutérocanonique de l’Ancien Testament, de Ragouël, Edna et Sara.
Il est professeur invité dans de nombreuses universités étrangères, notamment au Center for Advanced Studies (CAS) de l’Université de Munich (année scolaire 2017-2018), où il travaille à une édition critique de la Métaphysique d’Aristote en collaboration avec Oliver Primavesi[2]. Il a prononcé les Nellie Wallace Lectures à l’invitation de la Faculté de philosophie de l’Université d’Oxford en octobre- et a été titulaire de la Chaire Perelman en 2018-2019.
Marwan Rashed a été l’un des acteurs, avec Alain de Libera, Philippe Büttgen et Irène Rosier-Catach, de la polémique déclenchée par la parution du livre Aristote au mont Saint-Michel de Sylvain Gouguenheim sur le rôle joué par la culture arabe dans l’Europe médiévale[3]. Il est aussi un membre actif de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP) qui prône un engagement de la société civile internationale pour la paix et la justice au Proche-Orient[4].
Cf. la liste des publications complète sur le site du Centre Léon Robin.