Actuellement, Masque Kanaga est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour différents domaines de la société. Du milieu universitaire au monde des affaires, Masque Kanaga a attiré l'attention de nombreuses personnes en raison de son impact et de sa pertinence aujourd'hui. Les progrès technologiques et sociaux ont contribué à la croissance et à l'importance de Masque Kanaga dans la vie contemporaine, ce qui a généré d'innombrables débats, discussions et analyses autour de ce sujet. C'est pourquoi cet article abordera en détail et de manière critique l'importance de Masque Kanaga aujourd'hui, ainsi que son influence sur différents aspects de la vie moderne.
Le masque Kanaga est un masque facial du peuple dogon (Mali), utilisé traditionnellement par les membres de la société Awa, en particulier lors des cérémonies du culte des morts du dama (cérémonies de la levée de deuil).
Le masque Kanaga évoque le Dieu créateur Amma. Il présente une forme en double croix, qui rappelle aux initiés les épisodes de la création du monde dansée lors des cérémonies funéraires où il est utilisé par les membres de la société Awa[1]. Le grand public non initié a tendance à y voir divers sujets animaliers : le kommolo tebu (un oiseau)[2], le lézard, l’iguane, le barâmkamza dullogu (un insecte d'eau), ou encore la main de Dieu ou l’esprit féminin des arbres (gyinu ya)[3].
Il est évoqué notamment sur le drapeau du Soudan français (1892-1958) et de l’éphémère République soudanaise (1958-1959), ainsi que celui de la Fédération du Mali (1959-1960) regroupant le Sénégal et la République soudanaise. Dans le dessin-animé Clémentine, des épisodes sont consacrés au Kanaga.