Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Menhir des Droits-de-l'Homme, un sujet qui a suscité la curiosité et l'intérêt de nombreuses personnes au fil du temps. De son impact sur la société moderne à sa pertinence dans l'histoire, Menhir des Droits-de-l'Homme a joué un rôle fondamental dans différents aspects de nos vies. Grâce à une analyse exhaustive, nous approfondirons les nuances et les dimensions de Menhir des Droits-de-l'Homme, exposant son importance et son influence dans différents domaines. De même, nous examinerons les différentes perspectives qui existent autour de Menhir des Droits-de-l'Homme, permettant ainsi une compréhension plus large et plus complète de ce sujet très pertinent.
Menhir des Droits de l'Homme | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Type | menhir | |||
Période | Néolithique | |||
Protection | ![]() |
|||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | granite | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 57′ 48″ nord, 4° 25′ 24″ ouest | |||
Pays | ![]() |
|||
Région | Bretagne | |||
Département | Finistère | |||
Commune | Plozévet | |||
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
modifier ![]() |
Le menhir des Droits de l'Homme est un menhir situé sur la commune de Plozévet, dans le département du Finistère en France.
Le monument se trouve près de la plage de Canté, sur le territoire de la commune de Plozévet.
Le 13 janvier 1797 s'engage un combat naval dans la Baie d'Audierne entre deux frégates anglaises, le HMS Indefatigable et le HMS Amazon, et un vaisseau de ligne français, le Droits de l'Homme, de retour d'une expédition en Irlande. La bataille se termine par l'échouage et la désagrégation du Droits de l'Homme sur un banc de sable au large de l'actuelle Plozévet. Environ 600 personnes du côté français sont mortes lors de cette bataille.
En 1840, une inscription est gravée sur un mégalithe en mémoire de cet événement[1] par le major Elias Pipon[2], rescapé de la bataille. Le monument est rapidement protégé, puisque par arrêté du 25 novembre 1881, il est classé au titre des monuments historiques[3].
D'une hauteur de 5,5 mètres et d'une largeur de 1,2 mètre[4], le monument porte plusieurs inscriptions[1]. Directement à même la pierre est gravé :
« ICI AUTOUR DE CETTE PIERRE DRUIDIQUE SONT INHUMÉS ENVIRON 600 NAUFRAGÉS DU VAISSEAU DES DROITS DE L'HOMME BRISÉ PAR LA TEMPÊTE LE 14 JANVIER 1797 LE MAJOR PIPON NÉ A JERSEY MIRACULEUSEMENT ÉCHAPPÉ A CE DÉSASTRE EST REVENU SUR CETTE PLAGE LE 21 JUILLET 1840, ET DÛMENT AUTORISÉ A FAIT GRAVER SUR LA PIERRE CE DURABLE TÉMOIGNAGE DE SA RECONNAISSANCE. A DEO VITA SPES IN DEO »
Une plaque en béton a été rajoutée en 1882 et porte la mention :
« Cette pierre, doublement consacrée par le temps et par l histoire, a été sauvée de la destruction l'an 1882, et classée parmi les monuments historiques. Jules Grévy, président de la République, Lagrange de Langres, préfet, Le Bail, maire »