Dans le monde de Michel Anthonioz, il y a beaucoup de choses que nous pouvons explorer et découvrir. Depuis ses origines jusqu'à son impact sur la société actuelle, Michel Anthonioz a été un sujet d'intérêt constant et a suscité la curiosité de nombreuses personnes. Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Michel Anthonioz et explorerons ses différentes facettes, de ses aspects historiques à ses implications aujourd'hui. Dans cette optique, nous découvrirons comment Michel Anthonioz a évolué au fil du temps et comment il a laissé sa marque sur l'humanité. Préparez-vous pour un voyage de découverte et d'apprentissage de Michel Anthonioz. Commençons!
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Michel Charles Marie Xavier Anthonioz |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
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Conjoints | |
Enfants | |
Parentèle |
Charles de Gaulle (grand-oncle) |
Distinctions |
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Michel Anthonioz, né le à Paris (17e)[1] et mort le à Paris (13e)[2], est un homme de lettres et de télévision français. Marqué par l'histoire de la résistance française à laquelle la vie de sa mère Geneviève, nièce de Charles de Gaulle, fut intimement liée, il a consacré sa vie aux lettres, à la réconciliation franco-allemande, à la fondation et au développement de la chaîne culturelle de télévision ARTE.
Michel Anthonioz entre au service de l'ORTF le . À la suite de l'éclatement de l'ORTF en sept sociétés indépendantes, il est affecté à l'Institut national de l'audiovisuel (INA). À partir de 1985, il participe activement à la fondation de La Sept. À compter du , il sera détaché par l'INA auprès de La Sept, en qualité de directeur général adjoint. Par contrat du , Michel Anthonioz est nommé directeur des relations internationales de La Sept/Arte (aujourd'hui Arte France).
Dans son article publié sous le titre La véritable histoire des origines d'Arte, Jean-Michel Meurice rapporte le rôle important joué par Michel Anthonioz dans la fondation de La Sept et dans sa transformation dans la chaîne Arte d'aujourd'hui. Il fait partie du groupe de travail qui est à l'origine de La Sept, avec Jean-Marie Drot et Pierre Dumayet. Pierre Bourdieu et Georges Duby soutiennent l'initiative de ce groupe. Grâce à cet éminent soutien, Jean-Michel Meurice et Michel Anthonioz convainquent Michel Guy, ancien ministre de la culture, d'apporter son appui et mettre en marche le processus qui va aboutir à la création d'une chaîne culturelle. C'est ainsi qu'est créée la mission d'études placée sous la direction de Georges Duby, qui va jeter les bases de l'éthique originale de cette chaîne. La Sept voit le jour le . En juillet de la même année, Michel Anthonioz et Jean-Paul Meurisse ont une réunion stratégique avec le conseiller de François Léotard pour sauver La Sept dont l'existence est menacée. Les statuts de La Sept sont revus en septembre sans que son sort ne soit définitivement tranché. Michel Anthonioz entreprend une tournée en Europe pour consolider La Sept par des accords de partenariats avec d'autres télévisions des États membres. C'est ainsi qu'un premier accord de coopération est signé le à Mayence entre Georges Duby et Didier Stolte. À la faveur de cet accord est trouvée la formule statutaire qui va donner naissance à la chaîne franco-allemande. C'est le , fruit du mariage de la Sept et d'Arte Deutschland que naîtra le GEIE (Groupement d'intérêt économique européen) d'Arte.
En 2004, à la suite d'un désaccord avec Jérôme Clément sur la transparence de la gestion de la chaîne et en particulier au sujet de la diffusion d'une soirée consacrée au Front National, Michel Anthonioz est licencié et quitte Arte. Il intente un procès contre la direction de la chaîne. Ce procès sera gagné peu avant sa mort.
Il devient de septembre 2004 à janvier 2007 conseiller de coopération et d'action culturelle auprès de l'Ambassade de France en Croatie. Mal remis du conflit qui l'a opposé à Arte, il devra quitter ce poste pour raison de santé. Il séjourne ensuite régulièrement dans sa propriété de Gréez-sur-Roc (Sarthe) où il est inhumé après son décès en 2009.
Marié en premières noces à l'archéologue Sydney Vandecar Russel (qui épousera plus tard Claude Picasso, devenant la belle-fille de Pablo Picasso), il en a eu un fils, puis deux autres de son second mariage avec France de Nicolaÿ, nièce d'Henry-Louis de La Grange et par alliance de la princesse Pia-Maria d'Orléans-Bragance[4].