Millénarisme

Le millénarisme, ou chiliasme (du grec ancien χιλιασμός , khiliasmos, dérivé de χίλιοι, khilioi « mille »), est un ensemble de croyances qui soutient l'idée d'un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l'Antéchrist et préalablement au Jugement dernier. Ce système de pensée attend une rédemption collective débouchant sur un royaume ici-bas qui sera une sorte de paradis terrestre retrouvé.

Cette pensée est présente dans certains courants du judaïsme, dans l'Apocalypse, dans les écrits des Pères apostoliques et dans l'islam sunnite et chiite.

Écrits intertestamentaires

Historique

Judaïsme

L'eschatologie juive au temps de Jésus de Nazareth peut se ramener à deux systèmes fondamentaux, se distinguant par la durée plus ou moins longue, éternelle ou temporelle attribuée au règne du Messie.

Dans le premier, la venue de celui-ci coïncide avec la fin du monde : à son avènement les méchants se coalisent contre lui, il les défait, le jugement général a lieu, les méchants sont châtiés, les bons triomphent éternellement avec le Messie.

Dans le second, le règne du Messie s'achève avant la fin du monde. Après avoir vaincu ses ennemis, il gouverne un certain temps le peuple des justes, puis l'univers est transformé, les morts ressuscitent et sont jugés, chacun reçoit sa récompense ou sa peine : l'éternité commence.

Les points suivants se retrouvent dans les deux systèmes, bien que dans un ordre différent :

Apocalypse

« 20:1 Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. 20:2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. 20:3 Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. 20:4 Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. 20:5 Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. 20:6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. 20:7 Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. 20:8 Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. »

— Apocalypse

Pères apostoliques

Épître de Barnabé

Chapitre 15 :

  1. L'Écriture mentionne également le sabbat dans les dix paroles que Dieu dit à Moïse, sur le Mont Sinaï, lui parlant face à face. « Sanctifiez le sabbat du Seigneur avec des mains pures et un cœur pur » ;
  2. Dans un autre endroit : « Si mes fils observent le sabbat, c'est alors que je répandrai sur eux ma miséricorde » ;
  3. Du sabbat, il est fait mention dès le commencement, à la création : « Dieu fit en six jours les œuvres de ses mains ; le septième jour il les acheva et il se reposa le septième jour et le bénit » ;
  4. Faites attention, mes enfants, à ce que signifient ces mots : « Il acheva son œuvre en six jours ». Cela veut dire qu'en six mille ans, le Seigneur achèvera toutes choses, car pour lui un jour signifie mille années. C'est lui-même qui l'atteste par ces mots : « Voici, un jour du Seigneur sera comme mille années ». Donc, mes enfants, en six jours, c'est-à-dire en six mille ans, toutes choses auront achevé leur cours ;
  5. « Il se reposa le septième » veut dire : lorsque son Fils sera venu mettre une fin au temps de l'« injuste », juger les impies, métamorphoser le soleil, la lune et les étoiles, alors il se reposera le septième jour ;
  6. Mais il est encore dit : « Vous le sanctifierez avec des mains pures et un cœur pur ». S'il y avait aujourd'hui un homme capable de sanctifier, par la pureté de son cœur, le jour que Dieu a rendu saint, l'erreur est totale ;
  7. Mais remarquez-le bien, nous n'entrerons pleinement dans le repos pour le sanctifier, que lorsque nous serons nous-mêmes justifiés ; nous serons en possession de la promesse, lorsqu'il n'y aura plus d'injustice et que le Seigneur aura renouvelé toutes choses. Alors nous pourrons sanctifier le septième jour, ayant été nous-mêmes d'abord sanctifiés ;
  8. De plus il dit : « Je ne supporte plus vos nouvelles lunes ni vos sabbats » vous voyez ce qu'il veut dire, ce ne sont pas les sabbats du temps présent qui sont acceptables pour moi, mais celui que j'ai fait, dans lequel je donnerai repos et préparerai le début d'un huitième jour, qui est le début d'un autre monde ;
  9. Ainsi nous célébrons aussi le huitième jour avec joie, car en celui-ci Jésus ressuscita des morts, et apparut, et monta aux cieux.
Papias

D'après les fragments de ses écrits transmis par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique, Papias, évêque de Hiérapolis au début du IIe siècle, soutenait l'idée d'un règne terrestre du Christ.

Irénée de Lyon , docteur de l'Eglise né vers 140 en Asie mineure, rapporte d'autres fragments de l'oeuvre de Papias, dont une citation de son livre des exégèses dans laquelle Papias décrit ce que les saints mangeront lors du millenium :

(Adv. Hae. V, 33, 3): « Il viendra des jours où des vignes croîtront, qui auront chacune dix mille ceps, et sur chaque cep dix mille branches, et sur chaque branche dix mille bourgeons, et sur chaque bourgeon dix mille grappes, et sur chaque grappe dix mille grains, et chaque grain pressé donnera vingt-cinq métrètes de vin. Et lorsque l'un des saints cueillera une grappe, une autre grappe lui criera : Je suis meilleure, cueille-moi et, par moi, bénis le Seigneur ! De même le grain de blé produira dix mille épis, chaque épi aura dix mille grains et chaque grain donnera cinq chénices de belle farine ; et il en sera de même, toute proportion gardée, pour les autres fruits, pour les semences et pour l'herbe. Et tous les animaux, usant de cette nourriture qu'ils recevront de la terre, vivront en paix et en harmonie les uns avec les autres et seront pleinement soumis aux hommes. » (trad. A. Rousseau).

Justin

Par son Dialogue avec Tryphon rédigé vers 148, Justin de Naplouse est l'un des grands témoins de la croyance au millenium dans les premières générations chrétiennes.

« Pour moi, et les chrétiens d'orthodoxie intégrale, tant qu'ils sont, nous savons qu'une résurrection dans la chair arrivera pendant mille ans dans Jérusalem rebâtie, décorée et agrandie, comme les prophètes Ezéchiel, Isaïe et les autres l'affirment. »

Justin annonce un royaume de mille ans, d'où l'injustice sera bannie et où l'humanité régénérée continuera à procréer, mais seulement pour la bénédiction ;

« Mes élus ne peineront pas en vain, ils ne procréeront pas pour la malédiction, ils seront une race juste et bénie par le Seigneur et leurs enfants avec eux. »

Justin met les paroles de Pierre : « Pour le Seigneur, un jour est comme mille ans » (2 Pierre 3:8) en rapport avec l'histoire du monde qui, dans le plan de Dieu, selon lui, doit récapituler la création ; les 6 jours correspondraient à 6000 ans, et le 7ème jour du repos divin serait alors le millénaire attendu.

Irénée

Grand défenseur du millénarisme chrétien des premiers siècles, Irénée de Lyon, né vers 140 en Asie Mineure, reprend le raisonnement de Justin selon lequel au terme de six mille années qui représentent les six jours de la création, et après une période d'épreuves, Dieu apportera un temps de repos et de paix qui sera le septième millénaire.

« Or, après que l'Antéchrist aura réduit le monde entier à l'état de désert... le Seigneur viendra du haut du ciel, sur les nuées, dans la gloire de son Père, et il enverra dans l'étang de feu l'Antéchrist avec ses fidèles ; il inaugurera en même temps pour les justes le temps du royaume, c'est-à-dire le repos, le septième jour sanctifié. »

Selon Irénée, l'acheminement des justes vers la vie céleste comprend une série d'étapes ; d'abord l'envoi des âmes justes dans un lieu d'attente, le paradis terrestre retrouvé au-delà de la mort, puis la résurrection corporelle de ces élus pour le royaume de mille ans, et enfin, après le jugement dernier, l'entrée dans la Jérusalem céleste.

Le livre V de Contre les hérésies traite du règne du Christ sur la terre avec ses élus.

Adv. Hae. V, 33, 2 :

C'est pourquoi le Seigneur disait : « Lorsque tu donnes un dîner ou un souper, n'invite pas des riches, ni des amis, des voisins et des parents, de peur qu'eux aussi ne t'invitent à leur tour et qu'ils ne te le rendent ; mais invite des estropiés, des aveugles, des pauvres, et heureux seras-tu de ce qu'ils n'ont pas de quoi te rendre, car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes. » Il dit encore : « Quiconque aura quitté champs, ou maisons, ou parents, ou frères, ou enfants à cause de moi, recevra le centuple en ce siècle et héritera de la vie éternelle dans le siècle à venir. » Quel est en effet le centuple que l'on recevra en ce siècle, et quels sont les dîners et les soupers qui auront été donnés aux pauvres et qui seront rendus ? Ce sont ceux qui auront lieu au temps du royaume, c'est-à-dire en ce septième jour qui a été sanctifié et en lequel Dieu s'est reposé de toutes les œuvres qu'il avait faites : vrai sabbat des justes, en lequel ceux-ci, sans plus avoir à faire aucun travail pénible, auront devant eux une table préparée par Dieu et regorgeant de tous les mets.

Adv. Hae. V, 28, 2 :

Il animera cette image, au point qu'elle en vienne même à parler, et il fera mettre à mort tous ceux qui n'adoreront pas cette image. Il fera encore donner à tous une marque sur le front et sur la main droite, afin que personne ne puisse acheter ni vendre, s'il n'a la marque du nom de la bête ou le chiffre de son nom : ce chiffre, c'est six cent soixante-six », c'est-à-dire six centaines, six dizaines et six unités, pour récapituler toute l'apostasie perpétrée durant six mille ans.

Adv. Hae. V, 28, 3 :

Car autant de jours a comporté la création du monde, autant de millénaires comprendra sa durée totale. C'est pourquoi le livre de la Genèse dit : « Ainsi furent achevés le ciel et la terre et toute leur parure. Dieu acheva le sixième jour les œuvres qu'il fit, et Dieu se reposa le septième jour de toutes les œuvres qu'il avait faites. » Ceci est à la fois un récit du passé, tel qu'il se déroula, et une prophétie de l'avenir : en effet, si « un jour du Seigneur est comme mille ans » et si la création a été achevée en six jours, il est clair que la consommation des choses aura lieu la six millième année.

Période patristique

Les premiers Pères de l'Église que furent saint Justin de Naplouse, Lactance, Papias, Irénée, mais aussi Tertullien, croyaient en une première résurrection de la chair. Les nombreuses références au repas ou à la nourriture en témoignent.

Cette croyance repose aussi sur l'interprétation du Sabbat ou septième jour comme le règne terrestre du Messie.

Cette première résurrection aura lieu après que le Christ aura repoussé la coalition des rois de la terre dirigée par l'Antéchrist et que Satan aura été lié pour mille ans.

Pendant cette période les martyrs sont associés au règne du Messie.

À la fin de ce règne, Satan suscitera une deuxième rébellion qui amènera la venue de Dieu, le Jugement dernier et une nouvelle terre.

Les premiers chrétiens considéraient donc les textes selon leur sens littéral, traitant d'événements qui auront lieu dans les derniers temps.

Selon le spécialiste Jean Delumeau, le millénarisme a perduré au sein de l'Église chrétienne jusqu'à Augustin. Celui-ci a fait reculer la croyance millénariste en raison des perspectives d'avenir trop charnelles ou matérielles et pas assez spirituelles. Augustin proposa donc une lecture symbolique de l'Apocalypse et enseigna que la naissance du Christ avait fait commencer les mille ans de son règne terrestre. Les instances officielles de l'Église catholique (romaine) entérinèrent cette interprétation.

Joachimisme médiéval

Dans le prolongement de Joachim de Flore, moine cistercien du XIIe siècle, certains mouvements franciscains (Pierre de Jean Olivi, Ubertin de Casale, Ange Clareno) développent une théologie de l'histoire en trois temps selon laquelle François d'Assise serait la figure qui introduit le nouvel ordre identifié avec l'Ordre franciscain.

La postérité de Joachim de Flore perdurera à travers la Réforme protestante, puis avec une vision de l'accomplissement historique de l'eschatologie.

Différentes interprétations

Depuis que Augustin d'Hippone décida qu'un symbolisme spirituel était préférable à la lecture littérale, plusieurs conceptions du millénium sont apparues, que l'on peut classer globalement en trois catégories.

Amillénarisme

Article détaillé : Amillénarisme.

Les amillénaristes refusent la pensée d'un règne de Jésus-Christ sur Terre. Ils assimilent le millénium au règne éternel (chapitres 21 et 22 de l'Apocalypse) et appliquent les prophéties concernant le rétablissement d'Israël à l'Église. C'est la doctrine de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe, de l'Église anglicane, de l'Église réformée, de l'Église luthérienne, et de certaines Eglises évangéliques.

Postmillénarisme

Les postmillénaristes situent la parousie, le retour du Messie, après les mille ans de règne.

Cette période prospère et bénie correspondrait à une victoire provisoire de l'Église du Christ après la chute de l'Empire romain (cf. Ap 18,21). En somme un temps de chrétienté, avant un retour offensif de l'esprit du mal (cf. Ap 20,7).

Parmi ceux-ci, Gaston Georgel (1899-1988) exposa sa thèse dans Les quatre âges de l'Humanité. Il situe le millénium comme étant compris entre l'édit de Milan (313, phonétiquement 1 000 ans) et la destruction de l'ordre du Temple (1313). Cette thèse basée sur les travaux d'un ecclésiastique, Mgr Decouvoux, fait du millénium l'âge d'or du christianisme, et conclut à un prélude au déchaînement de Satan à la fin du cycle.

Prémillénarisme

Plus proches de la lecture littérale, les prémillénaristes conçoivent le retour de Jésus-Christ avant le millénium.

Évangéliques

Un grand nombre de prémillénaristes associent le millénaire et l'Enlèvement de l'Église selon trois courants doctrinaux majeurs: pré-tribulationisme, mid-tribulationisme et post-tribulationisme (chacun dépendant du moment où l'Église sera enlevée, soit avant, au milieu ou à la fin des tribulations telles que décrites dans l'Apocalypse de Jean). Selon le courant le plus répandu, le pré-tribulationisme, dans un premier temps, l'Église sera enlevée (1 Thessaloniciens 4.16-18) et ainsi préservée des jugements qui frapperont le monde (Apoc 3.10) pendant 7 ans, puis sera unie au Messie (Apoc 19.7-8) avant que celui-ci ne vienne effectuer le millénium (Apoc 20.1-6), c'est-à-dire un règne de paix de 1 000 ans sur la terre. Après quoi viendra le Jugement dernier (Apoc 20.11-15), la fin du monde et l'entrée dans un monde nouveau (Apoc 21.1). C'est la conception des dispensationalistes (Darby, Ryrie...) en vigueur dans la plupart des églises évangéliques: Assemblées de Frères, églises baptistes et pentecôtistes...

Église adventiste du Septième Jour

Voici brièvement l'enseignement concernant le millénium, tel que compris jusqu'à ce jour par l'Église adventiste du Septième jour, depuis ses débuts :

En tant qu'adjectif politique

Dans le vocabulaire politique, l'expression « millénarisme » peut désigner, de manière métaphorique, une forme de doctrine aspirant à une révolution radicale, qui aboutirait à la mise en place définitive d'un ordre social supposé plus juste, et sans commune mesure avec ce qui a existé jusqu'à présent. Dans cette acception, le terme a pu servir à qualifier aussi bien le communisme (ex. « le Grand Soir ») que le nazisme.

Notes et références

  1. D'après Joseph Tixeront, Histoire des dogmes
  2. IV Esdras 5.1-13, 6.20-24, etc ; Jubilé 23.13-22 ; Apoc. Baruch 27, 48.31-41 etc
  3. Mat 17.10-11, Mc 11.10-12, cf Eccl. 48.10
  4. IV Esdras 13.33-sui. Enoch 90.16, Ap. Baruch 40
  5. Enoch 90.18-19 ; Assompt. de Moïse 10.3-7 ; Psaume de Salomon 17
  6. Ps. de Salomon 17.25-33
  7. Enoch 53.6 ; IV Esdras 7.26 ; cf Galt. 4.26 ; Hebr. 12.22 ; Apoc. 3.12, 21.2-10
  8. Ps. de Salomon 11.3-suiv, 17.28 ; IV Esdras 13.39-47
  9. Ps. de Salomon, 17.1,4,38,51 ; Assomption de Moïse 10.1-3
  10. Enoch, 10.16, 10 ; Ap. de Baruch 29.5-8, 73.2-7 ; Ps. de Salomon 17.26,29,36,48,etc
  11. IV Esdras, 7.30-31, Ap. de Baruch 74.2-3
  12. Ex 20,8 Dt 5,12 Ps 23,4
  13. Jr 17,24-25 Ex 31,13-17
  14. Gn 2,2-3
  15. Ps 89,4 2P 3,8
  16. Ex 20,8 Ps 23,4
  17. Esaïe 1.13
  18. Eusèbe de Césarée, « Histoire ecclésiastique - III, Ch. 39 Ecrits de Papias ».
  19. Jean-Daniel Dubois, « Remarques sur le fragment de Papias cité par Irénée », Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, vol. 71, no 1,‎ 1991, p. 3–10 (DOI 10.3406/rhpr.1991.5110, lire en ligne, consulté le 9 décembre 2023)
  20. Justin, « Dialogue avec Tryphon ».
  21. Justin - Georges Archambault, Dialogue avec Tryphon - Vol. 2 - 1909, Paris, Facsimile Publisher, 2015, 408 p. (ISBN 9333306803, lire en ligne)
  22. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, Paris, Cerf, 2001, 764 p. (ISBN 9782204068710, lire en ligne), p. 386
  23. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, Paris, Cerf, 2001, 764 p. (ISBN 9782204068710), p. 389
  24. Jean Delumeau, Mille ans de bonheur - Une histoire du paradis, Paris, Fayard, 1995, 496 p. (ISBN 2213595259)
  25. de l'église Adventiste du Septième jour.] « http://adventiste.org/-les-croyances-fondamentales » (consulté le 29 février 2020).
  26. Voir Apocalypse 20.4-6.
  27. Voir 1 Thessaloniciens 4.16.
  28. Voir 1 Thessaloniciens 4.17 et 1 Corinthiens 15.51-52.
  29. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, propositions n° 21-23. (lire en ligne)
  30. Extraits cités dans la version Segond 1910. Italique ajouté.
  31. (en) J. H. Waggoner , « The Atonement », The Review and Herald,‎ 30 août 1864, p. 110, colonne 3, paragraphe 1. (lire en ligne)
  32. Le point 7 de cet article publié en 2018 base cette position sur deux d'entre les neuf versets qui viennent d'être indiqués : https://www.adventistemagazine.com/9-donnees-sur-le-retour-de-jesus/.
  33. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, proposition n° 23. (lire en ligne)
  34. Voir Apocalypse 20.1-3.
  35. "jugements" (dans les passages suivants, le mot est 3 fois au singulier dans la version Segond 1910) : voir Apocalypse 15.4 ; 16.5, 7 ; 17.1 ; 18.10 ; 19.2. | "sept dernières plaies" : traduction du texte d'Apocalypse 15.1 de la King James Version (version principalement utilisée par les pionniers adventistes au XIXe siècle, qui utilisèrent donc l'expression "sept dernières plaies", tandis qu'en français, en tout cas dans la Segond 1910, nous lisons les mots "sept fléaux, les derniers".).
  36. (en) Uriah Smith , Daniel and the Revelation, Review and Herald Publishing Company, 1897 (lire en ligne), p. 690-691 (lire le point n° 3).
  37. Uriah Smith , Les Prophéties de Daniel et l'Apocalypse (lire en ligne), "Les Prophéties de l’Apocalypse" (2e partie du livre), chap. 20 (lire la partie intitulée "L'abîme" dès le 16e paragraphe).
  38. (en) J. H. Waggoner , « The Atonement », The Review and Herald,‎ 30 août 1864, p. 110, colonne 3, paragraphe 2. (lire en ligne)
  39. (grk) « http://www.topchretien.com/topbible/apocalypse.20.1/ORI/ » (consulté le 29 février 2020).
  40. (grk + fr) « https://theotex.org/septuaginta/genese/genese_1.html » (consulté le 29 février 2020).
  41. Apocalypse 20.3, dans la version Segond 1910.
  42. Apocalypse 20.4-5, dans la version Segond 1910.
  43. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, proposition n° 21. (lire en ligne)
  44. (en) Uriah Smith , Daniel and the Revelation, Review and Herald Publishing Company, 1897 (lire en ligne), p. 692-694 (lire tout le commentaire des versets 4-6).
  45. Uriah Smith , Les Prophéties de Daniel et l'Apocalypse (lire en ligne), "Les Prophéties de l’Apocalypse" (2e partie du livre), chap. 20 (lire tout le commentaire des versets 4-6).
  46. « http://adventiste.org/-les-croyances-fondamentales », sur adventiste.org (consulté le 29 février 2020).
  47. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4. (lire en ligne)
  48. (en) James White , Appeal on Immortality (lire en ligne), p. 3-4
  49. (en) J. H. Waggoner , Vindication of the Doctrine of the Resurrection of the Unjust, Steam Press of the Seventh-day Adventist Publishing Association, 1870 (lire en ligne), p. 3
  50. Ellen G. White , La Tragédie des Siècles, Vie et Santé (lire en ligne), p. 582-584 (lire du paragraphe terminé par le code TS 582.2 à celui terminé par TS 584.2).
  51. Apocalypse 20.12-15 & 20.6, dans la version Segond 1910. Italique ajouté.
  52. Ellen G. White , Les Paraboles de Jésus, Vie et Santé (lire en ligne), p. 100, paragraphe 3.
  53. Voir Apocalypse 2.11 ; 20.6, 14 & 21.8.
  54. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, propositions n° 19-20. (lire en ligne)
  55. « http://adventiste.org/-les-croyances-fondamentales », sur adventiste.org (consulté le 29 février 2020).
  56. (en) Uriah Smith , Synopsis of Present Truth, Seventh-day Adventitst Publishing Association, 1884 (lire en ligne), p. 147-159 (chap. XV).
  57. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, proposition n° 24. (lire en ligne)
  58. Dans bien des traductions bibliques, le texte de Malachie 4.1-3 de la version Segond 1910 se trouve en Malachie 3.19-21.
  59. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, proposition n° 25. (lire en ligne)
  60. « http://adventiste.org/-les-croyances-fondamentales » (consulté le 29 février 2020).
  61. (en) « Fundamental Principles », The Signs of the Times,‎ 4 juin 1874, p. 3, colonne 4, proposition n° 25. (lire en ligne)
  62. Raymond Aron, Introduction à la philosophie politique. Démocratie et révolution, Éditions de Fallois, 1997, page 159

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Bibliographie complémentaire

Liens externes

Apocryphes juifs

Pères apostoliques

Banques de données, dictionnaires et encyclopédies