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Montréal-les-Sources | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | CC des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Didier Laffitte 2022-2026 |
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Code postal | 26510 | ||||
Code commune | 26209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montréalais, Montréalaises | ||||
Population municipale |
25 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 2,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 24′ 08″ nord, 5° 18′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 427 m Max. 1 301 m |
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Superficie | 10,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nyons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Drôme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | https://montreal-les-sources.fr/ | ||||
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Montréal-les-Sources est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune est située à 20 km à l'est de Nyons, 17 km (par la route, 6 km à vol d'oiseau) de Rémuzat.
Rattachée à la communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale, Montréal-les-Sources est également une commune adhérente du parc naturel régional des Baronnies provençales.
Les communes limitrophes sont Arpavon, Le Poët-Sigillat, Sahune et Saint-May.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 978 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Remuzat »sur la commune de Rémuzat à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Montréal-les-Sources est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), cultures permanentes (5,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Montréal-les-Sources est présenté comme un « village perché »[1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 45, alors qu'il était de 48 en 2013 et de 51 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 25,2 % étaient des résidences principales, 66 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montréal-les-Sources en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (66 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 100 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,9 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Montréal-les-Sources[I 2] | Drôme[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 25,2 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 66 | 8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 8,6 | 8,2 |
Selon le dictionnaire topographique du département de la Drôme[13], la localité est attestée sous les noms de :
Le conseil municipal demande en 1918 que le nom de la commune, jusqu'alors Montréal', soit complété par -les-Sources afin d'éviter les errements du courrier à travers les différents Montréal de France[14], ce qui est obtenu en 1920[15].
La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation ».
Deux hypothèses pour la deuxième partie :
Dans les années 1947-1948, a été trouvée une épitaphe datée du Ier siècle (conservée actuellement dans le château de Sahune) qui était dédiée à un Lucius Valerius Cometius, vétéran de la Legio VIII Augusta.
Ce dernier serait venu se retirer vraisemblablement dans son domaine familial après son service. Malgré son nom latin, conforme aux normes de l'époque, il s'agissait probablement d'un Voconce qui jouissait de la citoyenneté romaine. Il avait servi sous les militavit armis antesignanis (« armes précédant les enseignes »), c'est-à-dire dans un peloton d'élite[16],[14].
La seigneurie[13] :
Avant 1790, Montréal était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron[13].
Ancienne chapelle et quartier de la commune de Montréal. La chapelle existait encore en 1792. En 1891, elle est en ruine[17]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII en fait une commune du canton de Rémuzat[13].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rémuzat[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nyons et Baronnies
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Drôme.
Penvénan était membre de la très petite communauté de communes du Pays de Rémuzat, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale, dont est désormais membre la commune.
En 2014, la commune obtient du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[26]. La deuxième fleur est obtenue en novembre 2019. Le village est alors la plus petite commune de France à recevoir ce label[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2022, la commune comptait 25 habitants[Note 2], en évolution de +4,17 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :
En 1992 : bois, pâturages (ovins), abricotiers[1].