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Adolescent, Jacques Bulostin songe d'abord à devenir footballeur. Il reçoit d'ailleurs la médaille de meilleur buteur des tournois inter-lycéens des mains de Maurice Herzog. Mais c'est son amour pour la musique qui, plus fort, décide de sa carrière.
Il joue du piano depuis son plus jeune âge et c'est au Conservatoire qu'il poursuit sa formation. Plus tard, après avoir obtenu son baccalauréat, alors qu'il suit les cours de peinture à la célèbre Académie de la Grande Chaumière à Paris, mais féru de rock et de pop, il se présente à l'examen de la Sacem et le réussit.
Début de carrière ; les années 1960
Malgré les réticences de ses parents qui souhaitent voir leur fils exercer un métier plus stable que celui de « chanteur yéyé », il contacte en 1963 la compagnie phonographique d'Eddie Barclay. Contrat signé, Jacques Bulostin devient chanteur sous le nom de « Monty », son premier disque sort dès la fin de cette année-là, en pleine génération Salut les copains. Fin 1966, il devient sur Europe 1, à la demande de Lucien Morisse et durant six mois, animateur de la version radio de Salut les copains en remplacement de Daniel Filipacchi souffrant.
Son second disque, en 1964, avec Même si je suis fou, le propulse dans les hits parades. Monty fait alors ses débuts sur scène au Théâtre de la Porte-Saint-Martin à Paris avant de participer à un Musicorama à l’Olympia. Ses prestations dynamiques et enthousiastes attirent un public nombreux et lui valent de partir en tournée avec Claude François. Il atteint les sommets des hits avec les titres Un verre de whisky et Ce n'est pas vrai.
Dès lors, il aligne les succès comme Bientôt les vacances, La Devise des copains, J’ai traversé l’enfer, Pour la vie, et des tubes incontournables : Rêves d’enfant, Attends-moi.
Oscillant entre rhythm and blues et pop, Monty s'impose comme chanteur populaire, et durant l'été 1967 il effectue une tournée triomphale à travers la France sur le podium d'Europe 1.
Cette même année, Monty écrit avec Éric Charden, paroles et musique de la chanson Mais quand le matin[1],[2]. Charden propose la chanson à Claude François qui l’interprète à la télévision dans l'émission Tilt Magazine de juin 1967, sans changer ni une note ni un mot[3]. Pour l'enregistrement sur disque, seules les paroles du troisième couplet ont été remaniées par Gilles Thibaut, peut-être avec l'aide de Claude François[4]. Éric Charden ayant dissimulé la participation de Monty, celui-ci n'a pas été crédité sur cette chanson[5]. C'est la raison pour laquelle son nom n'apparaît pas sur les disques et Monty mit fin définitivement à deux ans de collaboration avec Charden[6].
Les années 1970
Monty enchaîne d'autres succès personnels comme La Fête au village, Brasilia, etc. Mais, en 1973, anéanti par la disparition brutale de son père qui gérait son activité professionnelle, et n'ayant plus l'énergie suffisante pour monter sur scène, il met un frein à sa carrière d'interprète et devient producteur de musique.
Dans le même temps, il compose pour Michel Drach la bande originale du film Les Violons du bal qui représente la France au Festival de Cannes 1974.
En 1975, il sort le 45 t Dieu que tu l'aimes accompagné d'un chœur des Enfants de Dieu. À cette date, personne ni Monty ne soupçonne que les Enfants de Dieu sont issus d'une secte. Ils sont juste présentés sur les plateaux de télévision et les radios comme un groupe musical hippie bien dans l'air du temps.
Fan de l'équipe de foot de Saint-Étienne depuis longtemps, Monty écrit, produit et interprète dans l'urgence Allez les Verts ! pour la finale de la Coupe des clubs champions européens1976. C'est un super carton et Allez Les Verts ! reste depuis et toujours l'hymne de l'ASSE.
Quelque temps après son retour définitif en France, Monty se laisse convaincre de participer à la tournée Génération Âge tendre de la saison 2013-2014 et retrouve spontanément les plaisirs de la scène tant le public lui réserve un chaleureux accueil.
LP Barclay 80268 : La devise des copains / Jamais personne avant toi / Le temps / Ne le fais pas / L'amour s'en va / Oh quel beau jour / Bientôt les vacances / Une fois / Une heure / Il faut s'en aller / Eloigne toi / On a changé ma ville
1968 :
LP Barclay 920062 : Attends-moi / La vie que j'aime / Quand on revoit sa mère / Pas de problème / Rêves d'enfant / Qui après toi / Le cœur d'une fille / Je n'ai rien à t'offrir / Tu m'aideras / Facile à dire / Pour la vie
1971 :
LP Carrère 6442 100 : Inoubliablement / Le vésuve et l'etna / Pour une marionnette / Un mariage d'amour / Whiskadilly / Brasilia / Dieu aime la musique / La fête au village / Robe rouge,barbe blanche / Recommencer
1976 :
LP Monty Phonogram 9286 453 : Allez les verts / Le tapis vert / La fête à St Etienne / Les rockers du match / La fille du stade / Allez les verts instrumental / Et merci à la France / Le petit Rocheteau / Football football / Rond comme des ballons / Un taxi pour Geoffroy Guichard / Et merci à la France
1995 :
CD Polygram 527 443 2 "Master série" : "Il a des remords / Je me souviens de toi / Même si je suis fou / Un verre de whisky / Si tu crois / Ce n'est pas vrai / Que me reste-t-il ? / Si tu me dis / bientôt les vacances / La devise des copains / On a changé ma ville / Mais là-bas / J'ai traversé l'enfer / Ton jour de chance / Le rythm and blues / Ne le fais pas / Oh ! quel beau jour / une fois"
. 1998
CD Arcade 303 592 2 "Best of Monty" : "Un verre de whisky / Même si je suis fou / Ce n'est pas vrai / Brazilia / Attends-moi / Les rêves d'enfant / Que me reste-t-il / La fête au village / Le Vésuve et l'Etna / Bientôt les vacances / Vivre d'amour / L'île de beauté / Pour la vie / Des lendemains qui chantent"
Notes et références
↑Olivier Delavault, Claude François l’intelligence populaire en chansons, éditions du Rocher, (ISBN978-2-268-108513), janvier 2023, p. 238 : « À l’écoute de ladite mélodie, Monty reconnait le thème Au matin, une partie de l’œuvre de Edvard Grieg appelée Peer Gynt. C’est pourquoi Monty, qui a écrit les paroles du refrain, évoque… le matin ! »
↑Monty et Michel Bourdais (préf. Michel Drucker), Ma vie en vert : du showbiz au chaudron (biographie), Saint-Genest-Lerpt, Les Éditions & co, , 192 p., Livre CD (ISBN978-2-916493-51-0, présentation en ligne), p. 96 — « Pour la suite, je ne voyais que des couplets en mode mineur pour faire exploser ce thème qui lui, était en mode majeur. (...) Sûr de cette intuition je (Monty) me mis au piano pour développer ce climat d'angoisse dû à la fantasmagorie de la nuit pendant qu'Éric (Charden) se colla aux paroles. »
↑Monty et Bourdais 2017, p. 97 — « Avec cette mise en scène, notre chanson avait pris fière allure et, fait suffisamment rare pour que j'en sois surpris, Claude avait tout validé sans nous demander de changer ni une note, ni un mot. »
↑Monty et Bourdais 2017, p. 97-99 — « Ce n'est qu'au dernier couplet que la seconde surprise tomba. (…) Il était là le changement entre la version présentée à Tilt Magazine et la version définitive enregistrée. (…) Lequel des deux (Gilles Thibaut ou Claude François) avait modifié quelques paroles du dernier couplet ? Charden m'assura qu'il n'en savait rien et qu'il ignorait que Thibaut était intervenu et serait crédité. »
↑Monty et Bourdais 2017, p. 97-99 — « Comment se faisait-il que je n'étais crédité ni pour la musique, ni pour les paroles ? (…) La vérité, selon l'explication que me donna Charden lui-même, c'est qu'il m'avait blousé sans véritablement le vouloir. À la question de Claude : « t'es seul sur le coup ? », il m'assura qu'il avait répondu « oui » spontanément, sans réfléchir, trop content que Claude aime la chanson. (…) Les bandes de travail que je possède auraient été une preuve irréfutable pour gagner un procès mais je n'avais pas le courage et surtout pas le temps d'en intenter un. Tout marchait extrêmement bien pour moi. »
↑Monty et Bourdais 2017, p. 99-100 — « Dois-je préciser que notre collaboration s’est arrêtée là ? J’y mis fin sur le champ. (…) Quand je fais les comptes, notre collaboration ne dura que deux ans à peine. Dommage, car j'ai vraiment aimé bosser avec Charden. »