Dans le monde d'aujourd'hui, Mémoires de Saint-Simon est un sujet qui a retenu l'attention et l'intérêt d'un large spectre de la société. Que ce soit en raison de sa pertinence dans le domaine culturel, de son impact sur l'économie mondiale ou de son influence sur la vie quotidienne des gens, Mémoires de Saint-Simon est devenu un aspect fondamental à considérer dans divers domaines. Alors que Mémoires de Saint-Simon continue de gagner en importance sur la scène mondiale, il est crucial d’analyser son impact et de comprendre son importance dans le contexte actuel. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Mémoires de Saint-Simon et examinerons comment elle façonne le paysage actuel dans différents aspects de la société.
Cet article est une ébauche concernant la littérature française.
Le titre Mémoires de Saint-Simon est celui du manuscrit original, conservé à la Bibliothèque nationale de France[1], au département des Manuscrits[2]. Ce manuscrit original a été numérisé et est disponible en accès libre.
Présentation
Le récit couvre une trentaine d'années, de 1691 à 1723, soit la fin du règne de Louis XIV et la période de la Régence[1].
Les Mémoires de Saint-Simon, écrits dans les années 1739-1749, furent saisis sur ordre du duc de Choiseul en 1760 et ne purent paraître que sous forme d'extraits entre 1781 et 1790, à Paris et à Bruxelles[3]. La première édition intégrale dut attendre la Restauration et les années 1829-1830[3].
Le lectorat de l'ouvrage est très divers, Jean Dubu relève « En Angleterre, on s'est littéralement jeté sur les Mémoires. Là comme en Allemagne, c'est d'abord la noblesse qui a lu les Mémoires : elle s'y sentait de plain-pied »[4].
Dans 84, Charing Cross Road, s'adressant au libraire londonien Marks and Co en février 1961, Helene Hanff témoigne : « Je ne peux acheter aucun livre, mais en octobre dernier quelqu'un m'a présentée à Louis, duc de Saint-Simon, dans une version abrégée minable. Je me suis précipitée à la Society Library, où j'ai trouvé le vrai texte. Depuis, je me vautre dans Louis. La traduction est de Francis Arkwright et elle est délicieuse. »[5] Le 15/02 suivant, celui-ci lui proposait cette édition anglaise des célèbres Mémoires en six volumes publiée de 1915 à 1918, au prix de 18,75 dollars.
Voir aussi
Bibliographie
Les Mémoires de Saint-Simon ne sont pas publiés avant 1788 en édition partielle, et pas avant 1791 comme « Œuvres Complettes » (13 vol. in-8°)[6].
Gérard Formel a donné en 1982 une Bibliographie descriptive des éditions anciennes et des principales éditions modernes des “mémoires” du duc de Saint-Simon, de la publication des premiers extraits jusqu’à l’édition du tricentenaire (éd. Contrepoint)[7].
La première édition intégrale du manuscrit original, dite édition du marquis de Saint-Simon, fut réalisée sous la Restauration, en 1829-1830, en 21 volumes[6],[8], puis d'une façon plus scientifique par Adolphe Chéruel chez Hachette en 1856[9],[10], suivi par Arthur de Boislisle à partir de 1879[1],[11]. Une édition complète, en vingt volumes, a été publiée par les éditions Jean-Claude Lattès, chacun des volumes étant préfacé par un écrivain.
Saint-Simon, Mémoires (1691-1701), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 69), , 1664 p. (ISBN2-07-010958-5)
Yves Coirault, Introduction générale, p. I-LXXI
Yves Coirault, Chronologie sommaire, p. LXXXI-XCVI
Yves Coirault, Les résidences de Saint-Simon, p. XCIX-C
Yves Coirault, Note sur l'édition, p. CI-CVI
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 929-1156
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 1159-1642
Saint-Simon, Mémoires (1701-1707), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 77), , 1706 p. (ISBN2-07-011001-X)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 1001-1173
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 1182-1683
Saint-Simon, Mémoires (1707-1710), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 84), , 1650 p. (ISBN2-07-011010-9)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 1045-1150
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 1155-1631
Saint-Simon, Mémoires (1711-1714), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 95), , 1546 p. (ISBN2-07-011011-7)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 921-1050
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 1053-1524
Saint-Simon, Mémoires (1714-1716), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 110), , 1724 p. (ISBN2-07-011012-5)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 911-1114
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 1121-1704
Saint-Simon, Mémoires (1716-1718), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 130), , 1488 p. (ISBN2-07-011013-3)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 885-992
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 995-1460
Saint-Simon, Mémoires (1718-1721), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 150), , 1636 p. (ISBN2-07-011014-1)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 865-974
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 977-1609
Yves Coirault, Le lit de justice (26 août 1718), p. 1609-1611
Saint-Simon, Mémoires (1721-1723), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 350), , 1884 p. (ISBN2-07-011015-X)
Saint-Simon, Additions au Journal de Dangeau, p. 667-709
Yves Coirault, Notes et variantes, p. 713-1099
Extraits et anthologies
Saint-Simon, Mémoires (extraits) et œuvres diverses, Gallimard, coll. « Folio classique », 1993, 612 p.
Saint-Simon, Mémoires, Folio, 2006
Saint-Simon, Mémoires (anthologie), éd. de François Raviez, Livre de poche, coll. « La Pochothèque », 2007
Duc de Saint-Simon, Mémoires sur la Régence, Flammarion, coll. « Mille & Une Pages »
Saint-Simon, « Cette pute me fera mourir… ». Mémoires. Intrigues et passions à la cour de Louis XIV, introduction et notes par François Ravier, Le livre de poche, coll. « La lettre et la plume », 2011
Yves Coirault, L'Optique de Saint-Simon : Essai sur les formes de son imagination et de sa sensibilité d'après les Mémoires, Saint-Just-la-Pendue, Armand Colin, , 719 p.
Yves Coirault, Dans la forêt saint-simonienne, Paris, Universitas, , 262 p. (ISBN978-2-7400-0009-0)
Delphine de Garidel, Poétique de Saint-Simon : Cours et détours du récit historique dans les Mémoires, Paris, Éditions Honoré Champion, coll. « XVIIIe siècle », , 656 p. (ISBN978-2-7453-1156-6)
Dirk Van der Cruysse, Le Portrait dans les Mémoires du duc de Saint-Simon, fonctions, techniques et anthropologie, étude statistique et analytique (Thèse), Paris, Librairie A-G Nizet, (1re éd. 1971), 446 p. (ISBN978-2-7078-0267-5)
↑Jean Dubu, « Traduction des Mémoires de Saint-Simon en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis d'Amérique », Cahiers Saint Simon, vol. 20, no 1, , p. 19–24 (ISSN0409-8846, DOI10.3406/simon.1992.1171, lire en ligne, consulté le )
↑Helene Hanff (trad. Marie-Anne de Kisch), 84, Charing Cross Road, Autrement, (ISBN978-2746700581), p. 91
↑ a et bLes Mémoires du duc de Saint-Simon : liste des éditions avec liens vers les reproductions en ligne, Centre de recherches du Château de Versailles, 2019.
↑Le titre est MÉMOIRES complets et authentiques du duc DE SAINT-SIMON SUR LE SIÈCLE DE LOUIS XIV ET LA RÉGENCE, collationnés sur le manuscrit original par M. Chéruel et précédés d’une notice PAR M. SAINTE-BEUVE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE.