Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier de Saint-Brisson

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier de Saint-BrissonFonctions
Préfet de la Nièvre
1830
Préfet de l'Orne
1823-1830
Préfet de la Côte-d'Or
1820-1823
Préfet de la Meurthe
1816-1820
Guy Pierre de KersaintAlban de Villeneuve-Bargemon
Préfet de la Somme
1815-1816
Préfet du Calvados
1814-1815
Biographie
Naissance 7 décembre 1773
Beauvais
Décès 22 mai 1854 (à 80 ans)
Paris
Nationalité française
Activités Philologue, administrateur, haut fonctionnaire
Famille Famille Séguier
Père Sidoine Charles François Séguier, marquis de Saint-Brisson (d)
Parentèle Durand Borel de Brétizel (oncle)
Autres informations
Parti politique Légitimisme
Membre de Académie des inscriptions et belles-lettres (1832-1854)
Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
Société des antiquaires de Normandie
Arme Armée des émigrés
Distinction Officier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par Archives nationales (F/1bI/173/12)

Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier, marquis de Saint-Brisson (7 décembre 1773, Beauvais – 22 mai 1854) est un préfet et homme de lettres français.

Biographie

Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier de Saint-Brisson est le fils unique et posthume de Sidoine François Charles Seguier de Saint-Brisson, aide-major au régiment de Limousin-infanterie, auteur d'Ariste ou les charmes de l’honnêteté et de Philopenes, correspondant de Jean-Jacques Rousseau, et de son épouse Marie Anne Borel. Il est le neveu de Durand Borel de Brétizel.

Il émigre à la Révolution et s'engage dans l'armée de Condé en 1792.

D'opinion royaliste, il entra dans l'administration sous la Restauration et fut successivement nommé par le pouvoir royal préfet du Calvados en 1814, de la Somme en 1815, de la Meurthe en 1816, de la Côte-d'Or en 1821, de l'Orne en 1823 et de la Nièvre en 1830. Dévoué à Louis XVIII et Charles X, il rentra dans la vie privée à la suite de la révolution de juillet 1830.

Il est élu membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 21 octobre 1832. Il était également membre de l'Académie de Dijon et de la Société des antiquaires de Normandie.

Il épouse Sophie Fouquier, sœur de Louis Frédéric Fouquier-Long. Veuve, elle se remarie avec le général Eugène d'Argout.

Publications

Il fit également éditer en 1843 un ouvrage de rhétorique latine anonyme qu'on désigne sous le nom d'Art du discours politique ou d'Anonyme de Séguier (Anonymus Seguerianus). Il s'agit d'une version abrégée datant du Ve siècle, la version originale datant du IIIe siècle est perdue bien qu'une grande partie soit citée dans un traité du Pseudo-Hermogène.

Sources

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1090 » (consulté le 17 juillet 2019)
  2. Leur rencontre date de l'hiver 1762. Le 3 février 1765, Rousseau écrit de Môtiers une lettre à son "cher Saint-Brisson" où il lui déconseille la carrière des lettres (lettre 3972 dans l'édition de Leigh). Rousseau lui consacre aussi un long développement dans ses Confessions: « Le seul Français qui parut me venir voir par goût pour mes sentiments et pour mes ouvrages fut un jeune officier du régiment de Limousin, appelé M. Séguier de Saint-Brisson, qu’on a vu et qu’on voit peut-être encore briller à Paris et dans le monde, par des talents assez aimables et par des prétentions au bel esprit. Il m’était venir voir à Montmorency l’hiver qui précéda ma catastrophe… » Voir Yvonne Bezard, « Un disciple de Jean-Jacques Rousseau et sa famille: Les Séguier de Saint-Brisson », Revue d'Histoire littéraire de la France, 1937, p. 330-351.
  3. Ils s'étaient mariés à la Sainte-Chapelle de Vincennes le 13 juin 1770.