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Philippe ForestNaissance |
18 juin 1962 Paris |
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Nationalité | française |
Formation |
Institut d'études politiques de Paris Université Paris-Sorbonne |
Activités | Écrivain, essayiste, professeur d'université |
A travaillé pour |
Art Press Université de St Andrews Birkbeck College Nantes Université Université de Londres Université Heriot-Watt La Nouvelle Revue française St John's College Le Nouveau Magazine littéraire Transfuge (d) Université de Cambridge |
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Directeur de thèse | Pierre Brunel |
Distinctions |
Officier des Arts et des Lettres Prix Décembre |
Philippe Forest, né le 18 juin 1962 à Paris, est un écrivain et essayiste français.
Dans Le Siècle des nuages, Philippe Forest relate l'histoire de sa famille, originaire de Mâcon, et évoque son enfance à Paris. Son père est un fils de confiseur, sa mère est fille de libraire. Ils se rencontrent le 17 juin 1940 sur les routes de l'exode. Son père devient pilote de chasse aux États-Unis pendant la guerre, puis pilote de ligne à Air France.
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1983 et docteur en lettres de l'université Paris IV en 1991, Philippe Forest enseigne durant sept années dans des universités britanniques : Heriot-Watt (Édimbourg), St John's College (Cambridge), St Andrews, Birkbeck College (université de Londres).
Depuis 1995, il enseigne à l'université de Nantes où il est professeur de littérature. Il est l'auteur d'essais consacrés à la littérature et à l'histoire des courants d'avant-garde (notamment Histoire de Tel Quel et sur Philippe Sollers) et de romans.
Collaborateur régulier des pages littéraires de la revue Art Press , il lui arrive de signer des articles dans d'autres revues ou journaux. Depuis 2011, il est, avec Stéphane Audeguy, co-rédacteur de La Nouvelle Revue française des éditions Gallimard.
Son écriture est marquée par le thème de la disparition de l'enfant. Sa fille, Pauline, est morte d'un cancer à l'âge de quatre ans, en 1996, ce qui constitue le sujet de ses premiers romans, L'Enfant éternel et Toute la Nuit, ainsi que d'un essai écrit dix ans après, Tous les enfants sauf un. L'expérience du deuil constitue le point de départ de son œuvre et demeure son sujet essentiel. Il s'en explique notamment dans Le Roman infanticide.
Lauréat de la Villa Kujoyama, il a effectué en 1999 un long voyage au Japon, dans le but de rompre avec le passé. Dans Sarinagara, il évoque ce thème à travers la culture de trois artistes japonais, dont Soseki. Son but est de rendre sensible leur œuvre, ce qu'ils ont en commun, loin d'un exotisme factice. Son style rappelle celui de Tatsuo Hori. Il a consacré depuis plusieurs ouvrages à l'art et à la littérature du Japon et notamment au romancier Ôé Kenzaburô et au photographe Nobuyoshi Araki.
Malgré les distances qu'il a prises à l'égard de l'autofiction, il en est généralement considéré comme l'un des principaux représentants et théoriciens ainsi qu'en témoignent, parmi d'autres exemples, le chapitre que lui consacre Philippe Gasparini dans Autofiction, une aventure du langage (Seuil, 2008).
Philippe Forest est membre du jury du prix de littérature André-Gide.
Trois revues ont consacré un dossier à Philippe Forest :