Cet article abordera le sujet de Reyner Banham, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans divers domaines. Reyner Banham est un sujet pertinent qui a retenu l'attention des spécialistes, des universitaires, des professionnels et du grand public, en raison de son importance et de sa pertinence aujourd'hui. Tout au long de cet article, différents aspects de Reyner Banham seront analysés, tels que ses origines, son impact, ses implications et ses éventuels développements futurs. De même, les avis d'experts dans le domaine seront discutés, ainsi que des expériences et des cas pertinents liés à Reyner Banham. Enfin, des réflexions et des conclusions seront proposées qui invitent à la réflexion et au débat sur ce sujet important.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Peter Reyner Banham |
Nationalité | |
Formation |
Institut Courtauld Norwich School (en) |
Activités |
Historien de l’art, critique d'architecture, professeur d'université, historien de l'architecture, critique |
Période d'activité |
- |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de |
Fellow of the Royal Institute of British Architects (d) |
Distinction |
Peter Reyner Banham, né le à Norwich - mort le à Londres, est un auteur et critique architectural, connu notamment pour son traité théorique publié en 1960 Theory and Design in the First Machine Age, ainsi que pour son livre publié en 1971 Los Angeles: The Architecture of Four Ecologies dans lequel il a catalogué des expériences angelines selon quatre modèles d'écologie (Surfurbia, Foothills, The Plains of Id et Autopia) et a exploré les cultures architecturales distinctes de chacun de ces milieux.
Il habita à Londres jusqu'à son départ pour les États-Unis en 1976. Il fut l'élève d'Anthony Blunt puis de Siegfried Giedion et de Nikolaus Pevsner. Pevsner l'invita à étudier l'histoire de l'architecture moderne, abandonnant son travail sur les pionniers du Mouvement moderne. Dans Theory and Design in the First Machine Age en 1960, Banham revisita les principales théories de Pevsner, liant le Modernisme à des structures bâties où en fait le fonctionnalisme était assujetti à des contraintes formelles. Il écrivit un Guide to Modern Architecture (1962, republié par la suite sous le titre Age of the Masters, a Personal View of Modern Architecture.)
Il fut lié à l'Independent Group, à l'exposition This is Tomorrow en 1956 (naissance du Pop Art) et à la pensée des Smithson et de James Stirling concernant le Brutalisme (qu'il développa dans The New Brutalism en 1955). Il présagea une « deuxième ère » de la machine et du consumérisme. The Architecture of Well-Tempered Environment paru en 1969 prolonge les idées du livre de Giedion Mechanization Takes Command publié en 1948, mettant même le développement des technologies (électricité, air climatisé) devant les apports classiques de la structure. Ceci devint dans les années 1960 le domaine de prédilection par Cedric Price, Peter Cook et Archigram d'une façon générale.
La pensée écologique (Los Angeles : The Architecture of Four Ecologies en 1971) et le choc pétrolier en 1973 l'ont beaucoup affectés. Le postmodernisme lui procura un sentiment de malaise et il devint la figure de l'architecture d'après-guerre britannique. Il rompit avec formes techniques et utopiques dans Scenes in America Deserta (1982), et A Concrete Atlantis (1986) parle des espaces ouverts et de sa vision d'un futur « moderne ».
En tant que professeur, Banham enseigna à l'université de Londres, à l'université d'État de New York (SUNY) à Buffalo et à l'université de Californie à Santa Cruz. Il fut aussi Sheldon H. Solow Professor de l'Histoire de l'architecture à l'Institut des Arts plastiques de l'université de New York.
Il est aussi le protagoniste d'un documentaire intitulé Reyner Banham loves Los Angeles. Banham y déclare qu'il avait appris à conduire pour pouvoir lire Los Angeles dans le texte (« I learned to drive in order to read Los Angeles in the original »)[1].