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Statut | Ancien département français de la Première République et du Premier Empire |
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Chef-lieu | Coblence |
Population (1809) | 248 814 hab. |
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Annexion de la république cisrhénane et création du département | |
Traité de Paris : suppression du département |
(1er) 1801-1803 | Philippe-Joseph Boucquéau de Villeraie |
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(Der) 1810-1813 | Jean Marie Thérèse Doazan |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le département de Rhin-et-Moselle est un ancien département français (1797-1814) de la rive gauche du Rhin, nommé localement Rhein-und-Mosel.
Avant la conquête française, la Cisrhénanie est une mosaïque de plusieurs dizaines d'États, membres du Saint-Empire romain germanique. Occupée à partir de 1794, une éphémère République cisrhénane est proclamée le (une République de Mayence l'a déjà été le , demandant son annexion à la France le 21 et l'obtenant le 30), mais la région est partagée le par le Directoire en quatre départements, la Roer, la Sarre, le Rhin-et-Moselle et le Mont-Tonnerre, qui sont organisés le (arrêté du 4 pluviôse an VI). Ces départements sont officiellement intégrés au territoire français le et existent jusqu'au démantèlement de l'Empire en 1814.
Le chef-lieu était Coblence, et les deux sous-préfectures Bonn et Simmern.
Sa population compte 248 814 habitants en 1809. Le Dictionnaire géographique portatif de l'époque précise : « Le pays est fertile en grains, bons vins, bois et pâturages ; on trouve dans ses montagnes des mines de fer, plomb, calamine, cuivre, argent et or ; des carrières de pierre pour les digues et bâtisses sous l’eau, de marbre et d’ardoise ; des salines et des eaux minérales. Le commerce consiste dans les productions du sol ; il s’y fait un profit considérable sur le transit des marchandises sur le Rhin et la Moselle ; on exporte une grande quantité de vins blancs et de vins rouges. »
La région semble avoir profité de l'annexion pour s'orienter vers une meilleure gestion des ressources du sous-sol et une industrialisation intensive : pour exemple, Bonn voit l'installation de vingt-cinq entreprises importantes entre 1803 et 1813.
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
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1803 | Philippe-Joseph Boucquéau de Villeraie | |||
Nommé le 16 floréal an XI En fonction le 25 prairial an XI |
1805 | François Louis René Mouchard de Chaban | Sous-préfet de Vendôme | Passe à la préfecture de la Dyle Membre de la junte extraordinaire de Toscane () Membre du Conseil d'État Intendant de l'Intérieur et des Finances dans les départements des Bouches-de-l'Elbe, des Bouches-du-Weser et de l'Ems-Supérieur () |
1er février 1805 | 1806 | Alexandre de Lameth | Député de la noblesse de Péronne (Somme) aux États généraux de 1789 Préfet des Basses-Alpes |
Passe à la préfecture de la Roer Préfet du Pô |
1810 | Adrien de Lezay-Marnésia | Ambassadeur auprès de l'électeur de Salzbourg | Passe à la préfecture du Bas-Rhin | |
1813 | Jean Thérèse Doazan | Préfet du Jura (Cent-Jours) |
Par ailleurs, sans aucun rapport avec le département ci-dessus, Rhin-et-Moselle est le nom d'un réseau d'assurances, créé en 1881 et qui siège à Strasbourg.
La dénomination du réseau durant la période d'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand (jusqu'en 1918), reste à préciser.
Ce réseau, qui possédait également un important parc immobilier, a conservé son indépendance jusqu'en 1991, date à laquelle il est passé sous le contrôle d'Allianz-France (filiale du groupe bavarois Allianz). En 1998, deux OPA, l'une hostile, l'autre amicale, aboutissent à une prise de participation majoritaire du groupe Allianz dans les Assurances générales de France (AGF), puis à la fusion progressive de Rhin-et-Moselle dans les « nouvelles AGF », avec disparition progressivement de la dénomination « Rhin-et-Moselle » au fur et à mesure du renouvellement des contrats.