L'importance de Richard Bevan Braithwaite est incontestable dans la société actuelle. Depuis des décennies, Richard Bevan Braithwaite est un sujet récurrent dans les débats, recherches et discussions dans différents domaines. Son influence s'étend aux aspects personnels, sociaux, politiques, économiques et culturels, et a un impact sur la façon dont les gens abordent leur vie quotidienne. Richard Bevan Braithwaite a fait l'objet de l'attention d'universitaires, de scientifiques, de leaders d'opinion et de professionnels, cherchant à comprendre sa portée et ses conséquences. Dans cet article, nous explorerons en détail la pertinence de Richard Bevan Braithwaite et son impact sur la société moderne.
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Bootham School (en) King's College |
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Janet Morland (d) |
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Margaret Masterman Dorothea Cotter Morison (d) |
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Richard Bevan Braithwaite, né le à Banbury et mort le à Bottisham dans le Cambridgeshire, est un philosophe des sciences britannique, il travaille aussi sur l'éthique et la philosophie de la religion. Professeur de philosophie morale à l'université de Cambridge (1928-1967), il a analysé la structure des théories physiques et appliqué la théorie des jeux aux problèmes moraux.
Braithwaite nait à Banbury, Oxfordshire, fils de l'historien de l'histoire des premiers quakers, William Charles Braithwaite[1],[2]. Il fait ses études à la Sidcot School, Somerset (1911–1914) et à la Bootham School, York (1914–1918)[3]. Objecteur de conscience pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans la Friends' Ambulance Unit.
Il entre au King's College de Cambridge en 1919 pour étudier la physique et les mathématiques, devient un membre de la société des apôtres et obtient une licence en 1923 et une maîtrise en 1926. Il est membre du King's College de Cambridge de 1924 à 1990. Il est nommé maître de conférences à l'Université de Cambridge en sciences morales en 1928[4].
Il est chargé de cours en sciences morales à l'Université de Cambridge de 1934 à 1953, puis professeur Knightbridge de philosophie morale de 1953 à 1967. Il est président de l'Aristotelian Society de 1946 à 1947 et est élu membre de la British Academy en 1957[5],[6].
Il se marie à la linguiste informatique et philosophe Margaret Masterman, avec qui il fonde les Epiphany Philosophers, un groupe composé en grande partie d'anglicans et de quakers à la recherche d'une nouvelle vision de la relation entre la philosophie et la science[7],[8].
Bien qu'il ait été enclin au positivisme, Braithwaite est chrétien, ayant été élevé comme quaker et devenu anglican plus tard. Selon le théologien Alister McGrath, la conférence commémorative d'Eddington de 1955 de Braithwaite « Une vision empiriste de la nature de la croyance religieuse »[9] est à ce jour la publication la plus largement citée (par exemple par le prêtre anglican Don Cupitt) d'un genre d'œuvres théologiques des années 1970-1980, arguant que Dieu et la religion sont des constructions humaines — n'ayant pas de réalité indépendante en soi — et que la dignité et la liberté humaines peuvent être mieux avancées par la déconstruction systématique de ces deux idées, bien que Braithwaite lui-même ait eu peu de sympathie pour de vagues affirmations comme celles-ci[10].
Son œuvre majeure est son Scientific Explanation: A Study of the Function of Theory, Probability and Law in Science (1953). Mais la postérité retient surtout sa leçon inaugurale Theory of Games as a Tool for the Moral Philosopher, dans laquelle il tente de mettre en relation son savoir de la théorie des jeux avec le raisonnement éthique et, ce faisant, il a effectivement lancé un tout nouveau domaine d'étude, à savoir la manière dont les considérations de la théorie des jeux sont liées aux considérations éthiques. Après sa retraite en 1967, Braithwaite est professeur invité à l'Université Johns Hopkins où il enseigne la théorie des jeux et encouragé l'un de ses étudiants, Alexander Rosenberg (en), à appliquer l'approche de l'explication scientifique à l'économie.
Un Festschrift, Science, Belief and Behaviour: Essays in Honour of RB Braithwaite, édité par David Hugh Mellor, est publié en 1980[11]. Il comprend des contributions d'essais de Mellor lui-même et de Ian Hacking, entre autres[12],[13].
Pour une liste plus complète des travaux, voir (en) Bibliographie des écrits philosophiques de RB Braithwaite[11] ou son entrée sur PhilPapers[15].