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Robert Briçonnet | ||||||||
![]() Gravure de Jean Picart présente dans le livre Histoire généalogique de la famille Briçonnet, 1621 par Guy Bretonneau, collection de la bibliothèque Carnegie (Reims). | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Vers 1450 à Tours ![]() |
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Père | Jean Briçonnet | |||||||
Mère | Jeanne Berthelot (d) | |||||||
Décès | le à Moulins ![]() |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Archevêque-duc de Reims et pair de France Primat de la Gaule belgique | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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Fonction laïque | ||||||||
1481 Conseiller au parlement 1490 Président de la chambre des enquêtes 1494 Président de la chambre des comptes 1495 Garde des Sceaux 1495 Chancelier de France |
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« Fais ce que tu voudras avoir fait quand tu mourras[2]. » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Robert Briçonnet, né vers 1450 à Tours[3] sous le règne de Louis XI, et mort le à Moulins, est un archevêque de Reims, garde des sceaux puis chancelier de France, sous Charles VIII.
Robert Briçonnet fait ses études à l'université d'Orléans, on lui enseigne l'humanisme et le grec. À environ 21 ans, en 1471, il est procureur de la nation de Touraine, et en 1475, obtient un canonicat, une prétende, et la prévôté de Saint-Martin de Tours, tout en poursuivant ses études.
Il est licencié en droit canonique et civil, vers 1477[4], où il rencontre Pierre de Courthardy (1467-1505), étudiant ensemble la poétique, l'éloquence, et le droit civil et canonique[5]. Il est chanoine de l'collégiale de Saint-Quentin en Vermandois, cette même année[6].
En 1478, il est maître d'école à Saint-Martin[7]. Par la suite, il est chanoine à la Collégiale Saint-Aignan d'Orléans.
Il devient conseiller au parlement de Paris, clerc, sous Louis XI, le .
De 1486 à 1487, il est élu évêque de Fréjus[8], sur recommandation de Charles VIII[9].
En 1488, il est nommé abbé commendataire de Saint-Vaast d’Arras, où il fait serment de fidélité le [10], et en prend possession le [11].
Le , il est président de la chambre des enquêtes du parlement de Paris, jusqu'au , tandis que le chapitre de Reims le nomme au siège de Reims le , il devient le 77e archevêque de Reims, duc et premier pair de France, par choix de Charles VIII. Il a pour secrétaire Guillaume de la Mare (ou de Mara) (1451-1525), clerc normand, docteur en droit, ancien élève du collège d'Harcourt, auteur de lettres.
Le , il est président à la chambre des comptes. Il accompagne Charles VIII en Italie, pour le recouvrement du royaume de Naples, et le [12], le roi lui remet les sceaux[13], et le , il est nommé chancelier de France, par lettre donnée à Turin[14].
Accompagnant le roi, en déplacement à Moulins, en Bourdonnais, pour les affaires du royaume, il tombe malade et, atteint d'une forte fièvre, meurt le . Il repose dans l'église collégiale Notre-Dame.
Originaire de Touraine, elle s'est distinguée sous le règne de Charles V.
Son père Jean Briçonnet (mort en 1493), surnommé le père des pauvres, seigneur de Varennes, de Chanfreau, secrétaire du roi, 1er maire de la ville de Tours élu le [15]; et sa mère Jeanne Berthelot (morte en 1510), fille de Jean Berthelot, maître de la chambre aux deniers du roi, et de Perronnelle Thoreau, ont pour enfants, Guillaume (mort en 1477), Jean, Martin, lui-même, Pierre et Guillaume.
Jean de Candida, médailleur et ami littéraire de Robert Briçonnet, lui réalise un sceau en 1495 : rond, 50 mm ; écu à la bande componée, accompagnée d'une étoile au canton senestre et chargée d'une étoile au canton dextre, timbré de la croix[16]. Il lui créé également une médaille, dont un exemplaire se trouve à la Bibliothèque nationale[17].
Les armes de Robert Briçonnet se blasonnent ainsi :« D’azur à la bande componée d’or et de gueules de cinq pièces, le 1er compon de gueules brisé d’une étoile d’or, une autre étoile sur le 2e canton du chef de l’écu[18],[19] ».