Dans cet article, nous allons examiner en profondeur le sujet de Roure (Alpes-Maritimes) et toutes ses implications. Roure (Alpes-Maritimes) est un sujet d'une grande importance aujourd'hui, car il a un impact significatif sur divers aspects de notre vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous examinerons les différentes facettes et perspectives liées à Roure (Alpes-Maritimes), de son histoire et de son évolution à son influence sur la société actuelle. Nous explorerons également les différentes opinions et débats autour de Roure (Alpes-Maritimes), ainsi que les éventuelles implications futures que cela pourrait avoir dans notre monde en constante évolution. À travers une analyse exhaustive et rigoureuse, nous souhaitons faire la lumière sur ce sujet complexe et démêler ses multiples dimensions pour le comprendre pleinement.
La superficie de la commune est de 40,30 km2 ; son altitude varie de 500 à 2 339mètres[1].
Entre en 1859 et 1926, de nombreuses mines de cuivre ont été exploitées. Les difficultés d'extraction ont entraîné leur arrêt. On procède encore à des recherches géologiques sur le site de Pitaffe.
Roure est un site géologiquement intéressant car il se trouve au contact entre le permien et le trias.
Sur le territoire de la commune, on trouve :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 35,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Roure est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Outre le chef-lieu, la commune contient cinq hameaux : Rougios, perdu dans la montagne, Tiecs, la Cerise, Puch et Valabres, accessible par le GR 5 où il y avait un curé et une école jusqu'en 1904.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roure en 2020 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (59,3 %) supérieure à celle du département (25,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
59,3
25,3
9,7
Logements vacants (en %)
1,6
8,4
8,2
Planification de l'aménagement
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La commune est régie par le "plan local d'urbanisme métropolitain", approuvé le [13].
Voies de communications et transports
La commune est accessible depuis Nice par la RN 202 (route nationale 202) en direction de Digne, au pont de la Mescla, puis la RD 2205, la RD 30 et la RD 130.
Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[15]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Roure, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[16].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[17].
Toponymie
La première indication du village date de 1067 sous le nom de Rora, mot peut être dérivé du latin robur qui signifie "chêne".
Le village accueillait et élevait des troupeaux de vaches et de chèvres pour le compte de propriétaires et ceux-ci réglaient leurs affaires sous un grand chêne[18].
Roure pourrait aussi venir du libyque "Arur" signifiant 'dos' ou 'versant', et qui serait une indication géographique du village. La région d'Azur ayant connu la présence des Libyens, Numides puis Maures pendant des millénaires[19].
Histoire
Le fief appartient à la famille de Thorame-Glandèves.
Le fief est ensuite acheté, vers 1340, par François Caïs, jurisconsulte à Nice. Le fief et son château sont convoités par Barnabé Grimaldi de Bueil car ils sont une enclave dans ses terres. Guillaume et Barnabé Grimaldi, fils d'Andaron Grimaldi devenu seigneur de Beuil par son mariage avec Astruge Rostang, demandent alors l'hommage à François Caïs. Barnabé n'ayant pas obtenu cet hommage, il attaque le château, mais est blessé par le fils de François Caïs, Bertrand. Remis de ses blessures, Barnabé Grimaldi réussit à prendre le château avec l'aide de sa parentèle, des habitants de Roure. Pour se venger, il tranche le poignet droit de Bertrand Caïs et lui crève les deux yeux avant de le laisser mourir, en 1353[20]. La reine Jeanne condamne Barnabé de Grimaldi et les habitants à payer 2 000 florins d'or. Mais le fief reste aux mains des Grimaldi de Bueil. Les autres parts du fief qui appartenaient à Pierre Balbi, seigneur de Valdeblore, de Marie, de Rimplas, de Saint-Sauveur, ont été confisquées et données à Jean Grimaldi de Bueil, en 1384. Les deux fils de Barnabé, Jean et Louis, ont été les acteurs principaux de la dédition de Nice à la Savoie, en 1388. Auparavant, le village est confisqué en aux Grimaldi pour être donné à un fidèle de la cause angevine, Pierre Balbi, seigneur de Tende[21].
Le fief a appartenu aux Grimaldi de Bueil jusqu'à l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1621. Le château est alors détruit et le fief donné à la famille piémontaise Allbrione.
Depuis toujours, l'isolement du village obligea ses habitants à vivre en autarcie ne descendant de la montagne qu'à pied ou à dos de mulet. La route ne fut créée qu'après la Seconde Guerre mondiale, cependant en 1927 les habitants mettent en place un câble de 1 850 m de long porteur de wagonnets en bois et actionné par un moteur électrique[22]. Il fonctionna jusqu'en 1962 permettant d'assurer la descente de la production (lait, fromages et farine) et de remonter les provisions et le courrier. La route d'accès n'est arrivée à Roure qu'en 1933. Le tronçon menant à la chapelle Saint-Sébastien date de 1968.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2022, la commune comptait 111 habitants[Note 3], en évolution de −44,5 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le Robur[40], restaurant gastronomique qui s'est vu attribuer une étoile Michelin en avant de changer de gérant, depuis l'auberge est tenu par la cheffe Déborah Georges.
Commerces et services
Le village de Roure disposait d'une boulangerie qui était ouverte tous les samedis soir (pour la traditionnelle pizza) et dimanches matin, fermé depuis décembre 2020
Buvette Communale, Le café intergénérationnel[41], ouvert pendant la période estival (juillet/aout).
Le chœur de l'église avec le retable de saint Laurent attribué à Andrea de Cella[46].
Le retable de l'Assomption attribué à François Bréa.
Peinture représentant les anges sauvant les âmes du Purgatoire.
La chapelle Saint-Sébastien[47] a été construite pour conjurer le danger de la peste de 1510 à 400 m à la sortie du village. Elle est décorée de fresques naïves du peintre Andrea de Cella[48]. Les fresques murales comprennent six panneaux consacrés à la vie de saint Bernard de Menthon et six autres, en vis-à-vis, racontant des épisodes de la vie de saint Sébastien. Sur le mur du fond, on peut voir, au sommet, le Christ sortant du tombeau, en dessous, au milieu, saint Bernard de Menthon tient le diable enchaîné. À sa gauche est représenté saint Sébastien percé de flèches et, côté opposé, saint Roch tenant un bourdon de pèlerin et montrant la plaie de sa cuisse qui est un stigmate de la peste pour la guérison de laquelle on l’invoquait[49].
Une des particularités de la chapelle est la fresque dite des « Vices »[50]. Elle a été commandée par les villageois dans un but moralisateur pour rappeler le châtiment réservé aux personnes ayant fauté par la chair. Cette fresque a probablement été voulue par la communauté villageoise à la suite du péché de chair commis 83 ans plus tôt entre l’abbé Pierre Blanqui et Delphine, femme de Jean Bovis.
le moulin[58] à farine et à huile[59], qui est, de par sa double fonction, unique en son genre dans les Alpes-Maritimes. Il a été restauré par l'Association 3PR, pour le patrimoine Roure[60] ;
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée : pp. 863 à 865 : Roure
Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN2-85744-485-0)
Vallées de la Tinée : Roure, Chapelles Saint-Sébastien-et-Bernard, l'église Saint-Laurent, p. 88
Peintures murales décors peints, Vallée de la Tinée, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18 p.
*La Tour-sur-Tiné; *Clans; *Valdeblore Saint-Dalmas; *Roure; *Roubion; *Saint-Étienne-de-Tinée; *Quelques saints représentés dans les vallées de la Tinée; *Les chapelles peintes de la Vallée de la Tinée
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roure, p. 74
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Nice - Maires contre premiers adjoints : petits duels entre anciens amis », Nice-Matin par MaVille, (lire en ligne, consulté le )« Dans les villages de montagne, là où tout le monde connaît tout le monde et où la mairie est aussi une affaire de famille, les premiers adjoints sont unanimes, d'Isola, Jean-Marie Bogini, à Saint-Etienne, Thérèse Fabron : s'ils partent contre leur maire, Jean-Yves Rami et Georges Brun, c'est parce que ces derniers auraient eu tendance à gouverner en solitaire. Tout comme à Roure, 237 inscrits, où la rupture est consommée entre Jean-Paul Blanc et René Clinchard ».
↑« Municipales à Roure: René Clinchard a présenté sa liste », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après son AVC, un maire azuréen voulait diriger le village depuis un Ehpad, le conseil municipal le pousse vers la sortie : Le maire Jean-Claude Linck voulait piloter Roure depuis un Ehpad de Nice. Six mois après avoir été victime d’un AVC, il a fini par démissionner, sous la pression du conseil municipal », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑A. L., « Après avoir poussé à la démission l’ancien maire victime d’un AVC, le conseil municipal a élu la nouvelle maire de Roure », Nice-Matin, 26/6/ (lire en ligne, consulté le )« Comme attendu, c’est l’ancienne première adjointe, Yanne Souchet, qui a été intronisée à la tête de cette commune d’une centaine d’habitants ».
↑Benoit Guglielmi, « "Cette scission au village, c’est tellement dommage": rencontre avec la maire de Roure Yanne Souchet », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑Michèle Ramin, Arbres de la Tinée et du Comté. L'arboretum de Roure, conservatoire de nos forêts, p. 156-159, Nice-Historique, année 1993, no 3-4, Texte.