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Safran Electronics & Defense | |
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Création | 2005 |
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Forme juridique | Société par actions simplifiée[1],[2] |
Siège social | Paris (75015)[3]![]() |
Direction | Franck Saudo |
Actionnaires | Safran |
Activité | Solutions et services en optronique, avionique, électronique & logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense |
Société mère | Safran |
Filiales | Asterios Technologies Optics 1, Inc |
Effectif | 7 600 (au 31 décembre 2014, hors filiales)[5] |
SIREN | 480107911 |
TVA européenne | FR39480107911 |
Site web | Safran Electronics & Defense |
Chiffre d'affaires | 1 275 millions d’euros (au 31 décembre 2015)[3] |
Société précédente | Sagem |
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Safran Electronics & Defense, anciennement Sagem Défense Sécurité est une entreprise française spécialisée dans les systèmes optroniques, avioniques et électroniques ainsi que dans les logiciels critiques pour applications civiles et militaires dans les domaines aéronautique, terrestre, naval et spatial. C’est l’une des dix entités du groupe Safran.
La Société d’applications générales d’électricité et de mécanique (SAGEM) est créée en 1925. Ses produits vont de la centrale inertielle au télécopieur. Sagem réalise par ailleurs des équipements de précision pour la Marine nationale : gyrocompas, postes de direction de tir, équipements électro-optiques[6].
En 1999, la société de fabrication d’instruments de mesure (SFIM), possédant un établissement à Dijon, est absorbée par Sagem. Celui-ci appartenait de 1964 à 1991 à la SOPELEM (Société Optique, Précision, Electronique et Mécanique), et auparavant de 1934 à 1964 à la SOM-Berthiot (Société d'Optique et de Mécanique de Haute Précision) qui avait racheté les usines dijonnaises avenue Stalingrad et rue Nicolas-Berthot du fabricant d'objectifs de projection et de photographie Hermagis[7].
En 2005, Sagem fusionne avec la Société nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA) pour constituer le groupe Safran. Certaines activités de Sagem sont intégrées à la société Sagem Défense Sécurité. Les autres, autour des télécommunications ou de la sécurité, sortent progressivement du groupe Safran (aujourd’hui Sagemcom, Mobiwire et Idemia)[8]. La même année, l'établissement de Valence, cédé par Alcatel Space et spécialisé en électronique embarquée spatiale, rejoint la Sagem.
La division Safran Electronics voit le jour en 2009, rassemblant l'ensemble des électroniciens de Safran[9].
En 2011, l'établissement de Tarbes, qui fabriquait des éléments du Laser Mégajoule, est cédé au groupe Alcen[10]. La question d’une fusion ou d’échanges d’activités avec le groupe Thales est régulièrement évoquée entre 2004 et 2011[11],[12].
La même année, Thales et Sagem rachètent les parts d’Areva dans Sofradir[13]. Cette filiale détenue à 50 % par Sagem est un leader européen des détecteurs infrarouge. En juillet, les deux sociétés annoncent la création d'OPTROLEAD, société commune détenue à parts égales dans le domaine de l'optronique.
Au , l'établissement de Fougères, ancien site de fabrication de téléphone portable de Sagem est intégré à Sagem Défense Sécurité[14],[15],[16],[17],[18].
Depuis , l’établissement de Saint-Pierre-du-Perray devient une filiale à 100 % de Safran Electronics & Defense. Ses activités sont centrées sur l’étude et la réalisation d’optiques de hautes performances pour le spatial, l’astronomie, les lasers de haute puissance et l’industrie des semi-conducteurs.
En 2013, Sagem annonce l’ouverture d’une usine près de Casablanca (Maroc) destinée à produire des composants pour actionneurs et équipements avioniques[19]. Le , toutes les sociétés du groupe prennent le nom Safran et Sagem celui de Safran Electronics & Defense[20]. En fin d'année, la société regroupe ses activités de R&D et R&T du nord-ouest de Paris au sein de l'établissement d'Éragny[21].
Ses dirigeants successifs sont : Jacques Paccard, Jean-Paul Herteman (nommé en ), Jean-Lin Fournereaux (), Philippe Petitcolin (), Bruno Even ()[22], Martin Sion ()[23] et Franck Saudo (avril 2023).
L’entreprise dispose aujourd'hui de plusieurs établissements et filiales en France et à l'étranger.
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Safran Electronics & Defense possède également des filiales et des co-entreprises, ces dernières étant issues de la fusion entre Safran et Zodiac :
Société de haute technologie, Safran Electronics & Defense développe des solutions tant civiles que militaires pour des applications en mer, sur terre, dans les airs et dans l'espace.
Dans le domaine de l'optronique, elle est, par exemple, à l'origine du périscope non-pénétrant du sous-marin Barracuda, du système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), de lunettes et caméras infrarouge pour hélicoptères et chars de combat, ainsi que des systèmes des drones Sperwer, Patroller et Aarok[24],[25],[26].
En matière d'avionique, la société propose de nombreux équipements allant du système de commande de vol électrique de l'hélicoptère NH90 jusqu'au système d'information de l'Airbus A380, en passant par les centrales inertielles et calculateurs de régulation moteurs[réf. nécessaire].
Enfin, en ce qui concerne le spatial, Safran fabrique des optiques spatiales haute performance embarquées sur des satellites comme MeteoSat et Gaïa[27].