Thales

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer

Thales
logo de Thales
illustration de Thales
Le centre de R&D à Palaiseau, sur le campus de l'École polytechnique.
Création 6 décembre 2000
Fondateurs Denis Ranque
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : HO
Slogan "Construisons ensemble un avenir de confiance"
Siège social Meudon
Drapeau de la France France
Direction Patrice Caine
Actionnaires Drapeau de la France État français 25,7 %
Dassault Aviation 24,6 %
Flottant 46.0 %
dont salariés 3.0 %
et Thales 0,7 %
Activité Aéronautique et spatial, défense, sécurité, transport terrestre
Produits Tourelleau télé-opéré, radar, infantry mobility vehicle (en) et aéronautique
Société mère Agence des participations de l'État
Filiales Thales Communications (jusqu'en 2011)
Thales Communications & Security (depuis 2011)
SYSGO (en) (depuis 2012)
Thales Optronics (en)
Thales Rail Signalling Solutions (en)
Thales (d)
Thales Group (Brazil) (d)
Thales (d)
Thales (Norway) (d)
Laboratoire Albert Fert
Thales Alenia Space
Thales Group (Germany) (d)
Thales Underwater Systems
Thales Air Systems
Thales (Portugal) (d)
Thales Nederland
Thales Training&Simulation
Thales Australia
Thales (d)
Imperva
Effectif 81 000 (au 2 avril 2021)
SIREN 552059024
Site web https://www.thalesgroup.com/fr/
Capitalisation 30 milliards d'€ (15 février 2023)
Chiffre d'affaires en augmentation 16,2 milliards d'€ (2021)
Résultat net en augmentation 1,1 milliard d'€ (2021)
Société précédente Thomson-CSF

Thales est un groupe d'électronique français spécialisé dans l'aérospatial, la défense, la sécurité et le transport terrestre dont le siège social se situe à Meudon, dans les Hauts de Seine.

Coté à la bourse de Paris, présent dans 68 pays et employant 77 000 salariés au 22 juin 2023, Thales est l'un des leaders mondiaux des équipements à destination des industries de l'aéronautique, de l'espace, de la défense, de la sécurité et des modes de transport.

Les origines du groupe remontent à 1998 lorsque les branches spécialisées dans les activités militaires d'Alcatel, de Dassault Électronique et de Thomson-CSF sont réunies pour former une nouvelle société. Fin 2000, l’entreprise prend son nom actuel.

Thales se classait en 2023 au quatorzième rang mondial pour la production d'armement.

Historique du groupe

Les origines : de 1893 à 1968

Article détaillé : Compagnie générale de la télégraphie sans fil. Le radar Cyrano dans le nez d'un Mirage III.

La Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH) fut créée en février 1893 pour exploiter en France les brevets de la société américaine Thomson-Houston Electric Company, dans le domaine alors de la production et du transport de l'électricité, brevets dus aux inventeurs éponymes Elihu Thomson et Edwin Houston. Jusqu'en 1936, la CFTH avait peu d'activité dans les domaines qui sont aujoud'hui ceux du groupe Thales.

La CSF avait été créée en 1918 et avait, dès la fin de la Première Guerre mondiale, été l'un des pionniers des transmissions hertziennes. Sa principale filiale, la Société française radio-électrique SFR (à ne pas confondre avec l'opérateur téléphonique de même sigle, mais signifiant Société française du radiotéléphone) avait été créée en 1910 par Émile Girardeau et avait joué un rôle pionnier dès avant la Seconde Guerre mondiale, dans le développement de la radiodiffusion, des radiocommunications sur ondes courtes, de l'électro-acoustique. Dans le cadre d'un laboratoire de recherches dirigé par Maurice Ponte, la SFR fut en pointe à partir de 1935 dans la détection électro-magnétique que l'on appellera radar à partir de 1940. La SFR fut aussi impliquée dans le développement de la télévision aux côtés de la Compagnie des compteurs dont le centre de recherches fut acheté par la CSF en 1954.

À la Libération, Émile Girardeau fut remplacé par Robert Tabouis, lui-même remplacé par le scientifique Maurice Ponte en 1960. Avec ce dernier, les activités de recherches furent développées à un niveau exceptionnel dans le paysage français. Les dépenses de recherches ont été à l'origine du lâchage de la CSF par la Banque de Paris et des Pays-Bas qui avait pourtant accompagné le développement de la CSF depuis sa création en 1918.

Après une fusion avec Hotchkiss-Brandt en 1966, elle devient par la suite Thomson-Brandt.

La période de diversification : Thomson-CSF

Article détaillé : Thomson-CSF.

En 1968, Thomson-Brandt et la CSF fusionnent et deviennent Thomson-CSF qui se développe dans les composants (notamment les semi-conducteurs silicium), l'imagerie médicale avec sa filiale la CGR (Compagnie générale de radiologie) et revient à la commutation téléphonique numérique par la volonté de l’Administration française d’avoir un concurrent à Alcatel, activité qu'elle avait quittée dans les années 1950.

En février 1982, le gouvernement français décide de nationaliser Thomson-Brandt et Thomson-CSF. Le nouveau PDG nommé par le conseil des ministres est Alain Gomez, proche de Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'industrie. Le groupe est alors dans une situation difficile : le portefeuille d'activités, très diversifié, inclut de nombreux domaines où la taille et les parts de marché, et donc la rentabilité, sont insuffisantes conjuguée à une baisse du chiffre d'affaires due à des circonstances particulières et par ailleurs l'endettement qui s'est fortement accru. Thomson-CSF se recentre sur l'électronique professionnelle et de défense, et recentre ses activités. Après cela la situation financière s'améliore. L'activité de télécommunications civiles est cédée à la Compagnie générale d'électricité, l'imagerie médicale à General Electric, l'activité composants électroniques est fusionnée avec celle du concurrent italien pour donner naissance à la société SGS-Thomson.

De façon à faire face à la décroissance des budgets de défense en Europe, et afin de conserver sa rentabilité, Thomson-CSF fait l'acquisition de plusieurs sociétés dont les activités militaires du groupe Philips en 1989, et la prise de contrôle de Sextant Avionique. En dix ans, la contribution des filiales internationales passe ainsi de 5 à 25 % des ventes consolidées.

En 1992, lors de la vente des Mirages de Taïwan par un groupement réunissant Thomson-CSF, Snecma, Dassault Aviation et Matra, ce dernier réussit lors des négociations à doubler sa part dans le contrat, au détriment de ses partenaires. Le président de Thomson, Alain Gomez va alors chercher à faire payer Matra. Il monte alors l’opération « Couper les ailes de l’oiseau » qui à coup de guérilla judiciaire aboutira à une haine tenace entre les états-majors des deux entreprises.

Le gouvernement français organise en 1998 un accord de coopération entre les sociétés Aerospatiale, Alcatel et Dassault qui prévoit, d'une part, des apports d'actifs à Thomson-CSF (société Dassault Électronique et activités d'électronique professionnelle et de défense d'Alcatel), d'autre part, le regroupement au sein de la société commune Alcatel Space des activités spatiales des sociétés Alcatel, Aérospatiale et Thomson-CSF. Thomson-CSF consolide ainsi son périmètre d'activité, ses positions concurrentielles dans la défense et l'électronique industrielle, ainsi que son implantation dans plusieurs pays européens. L'État français qui possédait 58 % des actions n'en possède plus que 40 %, Alcatel et Dassault Industries deviennent actionnaires.

Fusion en « Thales »

En décembre 2000, Thomson-CSF devient Thales en référence au philosophe de la Grèce antique Thalès. Le même mois, Thales annonce la création d'une coentreprise avec Raytheon, appelée Thales Raytheon Systems, qui regroupe alors les activités des deux entreprises dans les interfaces de commandement militaire et les radars, activités qui sont appelées C4I.

Le nom Thales (sans accent) est le fruit de la fusion de lettres de diverses entités qui désormais composent le groupe : Thomson-CSF (TH), Alcatel (AL) et ES pour Electronic Systems.

Le développement du groupe, par croissance interne et par acquisitions, notamment le rachat en juin 2000 de la société britannique Racal Electronics modifie en profondeur le domaine d'activités du groupe, notamment les marchés civils des technologies de l'information, les télécommunications mobiles. En juillet 2000, une nouvelle organisation en trois pôles est mise en place, autour de la défense, l'aéronautique, et des technologies de l'information et des services.

En novembre 2004, un rapprochement Thales/EADS est envisagé, mais celui-ci n'aboutira pas. En 2005, Thales se rapproche de DCNS (ex-direction des constructions navales) en prenant 25 % de son capital, pour s'imposer dans le secteur naval militaire en Europe et créer le noyau d'un « Airbus naval ».

En 2006, Thales reçoit le feu vert du gouvernement australien pour acheter ADI (Australian Defence Industries), un important fabricant de matériel militaire tels que la poudre sans fumée et le Bushmaster IMV. À partir de septembre 2006, tous les produits de marque ADI sont remplacés par Thales, et les sites web sont modifiés.

En 2007, Alcatel-Lucent et Thales signent un accord pour le transfert des activités transport, sécurité et espace à Thales, ainsi qu'un accord industriel entre les deux groupes avec la création de Thales Alenia Space par reprise des actions d'Alcatel dans la co-entreprise franco-italienne Alcatel Alenia Space.

En 2009, Dassault Aviation achète les parts d'Alcatel-Lucent et entre dans le capital de Thales à hauteur de 25,90 %. Thales fait partie des cinq créateurs, en 2009, de BoostAeroSpace, le hub numérique aéronautique européen.

Le 1er juillet 2011, Thales annonce la fusion de deux de ses filiales (Thales Communications et Thales Security Solutions & Services) pour créer la nouvelle société Thales Communications & Security. À la fin de l’année, Thales augmente à 35 % sa participation dans DCNS et envisage d’entrer dans le capital de Nexter ; dans le même temps la société crée avec Safran une coentreprise de gestion de programme dans le domaine de l’optronique, après deux ans de négociation.

Le 15 octobre 2014, le gouvernement annonce la nomination de Jean-Bernard Lévy, PDG de Thales à l'époque, à la présidence du groupe EDF le 21 novembre 2014. Cette annonce se fait après avis de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que de l'assemblée générale extraordinaire d'EDF le 21 novembre, à la veille de la fin du mandat d'Henri Proglio. Le 10 novembre 2014, les salariés de Thales se mobilisent en masse pour que les deux actionnaires du groupe (l'État français et Dassault Aviation) choisissent un nouveau PDG venant de l'interne : plus de 10 000 salariés répondent à un sondage de l'Association du personnel actionnaire de Thales. Le 23 décembre 2014, les membres du conseil d'administration nomment Patrice Caine, nouveau PDG de Thales.

Série d'acquisitions et contrats espagnols et australiens

Le 31 octobre 2014, Thales annonce la reprise des activités de services de cybersécurité d’Alcatel-Lucent.

En octobre 2015, le Premier ministre d'Australie, Malcolm Turnbull annonce l'achat de 1 100 véhicules blindés légers Hawkei à Thales (pour 817 millions d'euros). Les véhicules seront fabriqués à Bendigo et Victoria.

Le même mois, Thales annonce l'acquisition pour 400 millions de dollars de l'entreprise américaine Vormetric, spécialisée dans la protection des données des entreprises et leur chiffrement.

En avril 2017, Thales signe avec le ministère français de la Défense un contrat d'un milliard d'euros sur dix ans. Le même mois, Thales annonce l'acquisition de Guavus, éditeur américain spécialisé dans le traitement de données en temps réel dans le secteur des télécoms et employant 250 salariés dont 140 en Inde, pour environ 215 millions d'euros.

En mai 2017, Thales cède son activité de gestion des cartes d'identité au groupe français Imprimerie nationale.

En juin 2017, Thales annonce un investissement à Paris de 150 millions d'euros afin de créer une digital factory. Elle rassemble 150 spécialistes en intelligence artificielle, big data ou cybersécurité dont la mission est de « développer de nouveaux produits en deux à quatre mois ». Parmi les projets développés : des nouveaux systèmes de divertissement en vol (IFE), des applications pour accélérer les opérations de maintenance des cockpits d'avions, des logiciels de big data et de cybersécurité destinés aux grands métiers du groupe (aéronautique, défense, spatial, sécurité, transport). La Digital Factory héberge aussi deux accélérateurs de startups (en cybersécurité à Station F et en intelligence artificielle avec le Centech) et une académie du numérique pour les employés du groupe,.

En décembre 2017, Thales annonce avoir fait une offre portant sur l'acquisition de Gemalto, société spécialisée dans le secteur de la sécurité numérique et celui des cartes à puce. Cette offre de rapprochement valorise Gemalto à 4,8 milliards d'euros. Atos, un autre leader français dans les services du numérique se porte également candidat pour le rachat de Gemalto, la valorisant à 4,3 milliards d'euros. Le 13 décembre 2017, Gemalto refuse l'offre d'Atos au profit de celle proposée par Thales. Depuis le 2 avril 2019, Gemalto est devenu une activité mondiale de Thales : Identité et Sécurité Numériques.

En 2019, l'entreprise déploie ses sonars sur des frégates du constructeur Navantia à destination de la marine espagnole.

En 2020, Thales lance IVEN, une place de marché en ligne dédiée aux industries de l'aéronautique et de la défense, regroupant notamment des fournisseurs de consommables spécialisés dans ces marchés,.

Au premier semestre 2021, le groupe annonce avoir réalisé 8,4 milliards d'euros de ventes.

En août 2021, Thales annonce la vente de ses activités de signalisation ferroviaire au japonais Hitachi pour un montant estimé à 1,7 milliard d'euros.

En 2022, Thales fait par deux fois l'objet d'une attaque des hackers du groupe LockBit. En janvier 2022, les hackers divulguent les fichiers dérobés après une demande de rançon infructueuse. Fin octobre 2022, le même groupe de hackers revendique de nouveau une attaque cybercriminelle contre Thales. En juillet 2023, Thalès annonce l'acquisition pour environ 1,1 milliard de dollars de Cobham Aerospace Communications, filiale de Cobham.

En juillet 2023, Thales conclut un accord pour acquérir l'activité de communications aérospatiales de Cobham pour 1,1 milliard de dollars, qu'elle prévoit de finaliser au cours du premier semestre 2024,.

Chronologie

Organisation

Module radar du SAMP/T.

Depuis le 1er avril 2013, Le groupe Thales est organisé de façon matricielle :

Ces six activités mondiales ont remplacé les six divisions créées le 1er juillet 2004 (Aéronautique, Naval, Solutions de Sécurité et Services, Systèmes Aériens, Spatial, Systèmes Terre et Interarmées). La volonté de l'ancien président Denis Ranque de créer une organisation regroupant tous les métiers du groupe dans une seule filiale par pays a été conservée. Le premier pays concerné fut les Pays-Bas avec la création de Thales Nederland, puis le Royaume-Uni, avec la création de Thales UK. Puis ont été créées les sociétés Thales Germany, Thales Italia, et Thales Australia. En France, l'ensemble des sociétés sont filiales de la société mère Thales SA. En 2016, le « Campus Thales Bordeaux », construit par GA Smart Building, regroupe plusieurs sites français.

Défense et sécurité

Thales Watchkeeper WK450

Les activités « Défense et sécurité » représentent 60 % des activités du groupe. Elles couvrent une gamme étendue d’équipements, de systèmes et de services pour les forces de sécurité militaires et civiles :

Aérospatial et transport

Les activités « Aérospatial et transport » représentent 40 % des activités du groupe. Elles couvrent les activités destinées à « Aider les opérateurs à améliorer l’efficacité, la fiabilité et la sûreté des échanges et des transports » :

En février 2018, Thales remporte un contrat d'1,2 milliard de dollars australiens (777 millions d'euros) pour rénover le système de gestion du trafic aérien en Australie, à travers un programme de cinq ans baptisé « OneSky ».

En novembre 2019, Thales annonce l'entrée en service à partir de 2024 d'un nouveau système de gestion de vol, dénommé Pureflyt, pour améliorer la sécurité aérienne et l’efficacité des vols.

Thales développe aussi ses activités dans le secteur des drones : drones tactiques (Watchkeeper), mini-drones (Spy'Ranger 330 et 550) micro-drones (Spy'Arrow, Spy'Copter), drones de combat (démonstrateur neuron stylisé nEUron), défense antidrones, drones démineurs en mer, etc. Thales participe aussi au consortium Drones for life.

Sources radiofréquences et hyperfréquences

L'activité liée aux sources radiofréquences, aux sources hyperfréquences et aux sous-systèmes d'imagerie est en relation avec plusieurs des domaines précédents. Thales Electron Devices produit des sources radiofréquences et hyperfréquences qui constituent la charge utile des satellites de télécommunications (no 1 mondial) et qui sont également utilisés par les radars, les autodirecteurs de missile et dans les accélérateurs de particules.

Activités de recherche et développement

Les dépenses de recherche et développement représentent 20 % de l'activité. Ces travaux sont menés dans les domaines techniques clés du groupe :

La recherche scientifique au sein du groupe fait partie d'un réseau international de laboratoires. Ces travaux sont menés en collaboration avec des universités et des laboratoires de recherche publics à l'international.

Le centre de recherche français est intégré au campus de l’École polytechnique à Palaiseau, dans le pôle scientifique et technologique Paris-Saclay. De la même façon, le centre de recherche néerlandais est hébergé par l’université technique de Delft et celui de Singapour est associé à l'université de technologie de Nanyang et au CNRS dans la seule unité mixte du CNRS incluant un partenaire industriel. Au Royaume-Uni, le centre de recherche est situé à Reading en lien avec l'université de Cambridge et l'université de Bristol.

Thales est un acteur historique du développement des radars et des systèmes embarqués, notamment avec sa filiale Thales Microelectronics.

Thales promeut les logiciels libres depuis plus de 20 ans dans le domaine industriel. La firme participe à des projets européens, consortiums et communautés autour d'open source industriel.

C'est dans un laboratoire cofinancé par le groupe Thales et le CNRS qu'Albert Fert a découvert la magnétorésistance, une avancée récemment récompensée par le Prix Nobel de physique 2007.

Plusieurs membres du groupe Thales ont été lauréats de la médaille Blondel décernée par la Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (SEE), tels Erich Spitz (1971), Marko Erman (1994) et du temps des sociétés CSF, Thomson-Brandt puis Thomson-CSF Yves Rocard (1943), Maurice Ponte (1947), Henri Gutton (1950), Robert Warnecke (1951), Pierre Grivet, Élie Roubine (1955), Pierre Aigrain (1957), Pierre Tournois (1971), Claude Vergnolle (1977), Gérard Nuzillat (1981) ; de même pour la médaille Ampère, également décernée par la SEE : Jean-Claude Boudenot (2005), Frédéric Barbaresco (2007), Myriam Nouvel (2009), Erich Spitz (2016). Le grand prix « Général Ferrié » de l'électronique, prix récompensant un scientifique dont le travail contribue aux progrès de la radioélectricité a été remis à Michel-Henri Carpentier (1969), Pierre Tournois (1973), B. Desormière (1981), Georges Bienvenu (1985), Jean-Pascal Duchemin (1987), Jean Chatel (1991), Gilbert Multedo (1997), Thierry Debuisscheert (2007), Catherine Lamy-Bergot (2014).

Le 14 octobre 2014, Frédéric Barbaresco, a reçu sous la coupole de l'Institut de France le prix Aymé Poirson décerné par l'Académie des Sciences dans la catégorie « Applications de la Science »,.

En 2012, 2013, 2015 et 2016, le groupe Thales a été sélectionné au palmarès Thomson Reuters « Top Global Innovators », comme faisant partie des 100 entreprises les plus innovantes dans le monde.

En avril 2017, le groupe remporte un contrat de près d’un milliard d'euros auprès du ministère de la Défense français, la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) a attribué au groupe d'électronique un contrat de service sur une durée de dix ans.

Gouvernance du groupe

Dirigeants

Depuis la création de la société Thales SA, cinq PDG se sont succédé :

Actionnariat de la société Thales SA

Au 31 décembre 2023.

Nom % des actions % des droits de vote
État français 26,06 % 36,09 %
Dassault Aviation 26,05 % 29,92 %
Thales (plan épargne salarié) 2,91 % 3,84 %
Thales (auto-controle) 1,68 % 0 %
Public (investisseur institutionel) 43,30 % 30,15 %
Total 100 % 100 %

Polémiques et affaires politico-financières

Affaire des frégates (origine 1991)

Article détaillé : Affaire des frégates de Taïwan.

L'affaire des frégates de Taïwan est liée à un contrat d’armement signé en août 1991 par la société-Thomson-CSF, pour le remplacement de frégates. Ce contrat aurait été obtenu par la société par des rétrocessions données à plusieurs officiers via la Suisse, ce que le contrat interdisait. L’État français a dû s'acquitter de 591 millions d'euros.

Affaire Menem (origine 1997)

L'affaire Menem a pour origine un contrat en 1997 avec la société Thomson-CSF pour l'attribution de la concession de l'espace radioélectrique national argentin. L'ancien président Carlos Menem est acquitté après avoir été inculpé pour corruption : Thales lui aurait versé 25 millions de dollars de pots-de-vin.

Affaire Zuma (origine 1998-1999)

Article détaillé : Affaire Zuma.

L'affaire Zuma a pour origine un contrat d'achat d'armes en 1998-1999 par l'Afrique du Sud à la société Thomson-CSF. Ce contrat intéressait deux sociétés locales représentant Thomson-CSF : Thint et Thint Holding. Elles ont été inculpées le 4 novembre 2005 dans le procès pour corruption de l'ancien vice-président Jacob Zuma remercié en juin 2006. Le Parquet décide le 6 avril 2009, d’abandonner définitivement les charges pesant contre Jacob Zuma pour « abus de procédure caractérisé ». D'après l'ancien avocat de Thales, les présidents français Jacques Chirac (en 2004) et Nicolas Sarkozy (en 2008) auraient fait pression sur les autorités politiques sud-africaines afin que le groupe ne soit pas poursuivi pour corruption. Les poursuites avaient été abandonnées en 2009 pour vice de forme, mais la chute du président Zuma en mars 2018 devrait relancer la bataille juridique.

Affaire du Tramway de Nice (origine : début des années 2000)

Dans cette affaire où une filiale de Thales avait obtenu l'un des marchés du tramway de Nice, l’enquête abouti à l'inculpation d'une dizaine de personnes dont un conseiller municipal de Nice. En mai 2006, Michel Josserand, ancien PDG de l'ancienne filiale Thec, reconnait après la saisie de documents compromettant un système de corruption, d'ententes illicites, de menaces physiques et de représailles judiciaires en vigueur chez Thales. Une centaine de marchés, en France et à l'étranger, auraient été obtenus dans l'illégalité par des versements de pots-de-vin. Il est alors incarcéré pour « corruption » et « abus de biens sociaux ». La direction de la filiale saisit la justice niçoise pour dénoncer les activités passées de ses anciens cadres qu'elle avait licenciés : en 2005, Dominique Monleau, un élu de la majorité municipale UMP de Nice, est mis en examen pour avoir touché un dessous-de-table dans l'attribution du marché de maîtrise d'œuvre du tramway de Nice à une filiale de Thales. Le jugement rendu en juillet 2008 condamne la filiale à 600 000 € d'amende et deux ans d'interdiction de marchés publics. Tout en prenant acte de ce jugement, le groupe Thales rappelle que « La condamnation porte sur les agissements d'un ancien responsable de cette filiale, ayant contrevenu non seulement à la loi en vigueur, mais aussi aux directives de comportement claires et précises ».

Livraison d'armes à l'Arabie Saoudite

Des avions de chasse saoudiens intervenant au Yémen, dans le contexte de la guerre civile yéménite sont équipés du système Damoclès de guidage de missile par laser, produit par Thales. Selon la Direction du renseignement militaire, 24 000 bombardements menés depuis 2015 ont causé la mort de 8 300 personnes au Yémen, d'après l'estimation du Yemen Data Project,.

Une enquête publiée par Disclose en avril 2019 indique que des armes fournies par la France à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis peuvent, en contradiction du discours officiel, être utilisées dans le cadre du conflit au Yémen, provoquer la mort de populations civiles,, et servir une « stratégie de la famine ».

Trois organisations non gouvernementales, Mwatana, Sherpa et le ECCHR, avec le soutien d'Amnesty International France, ont déposé une plainte contre Thales et deux autres entreprises françaises, Dassault Aviation, et MBDA à Paris en juin 2022, accusées d'avoir fourni des armes à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, qui les auraient utilisé pour commettre des crimes de guerre au Yémen.

Infiltration de l'ONU

L'infiltration, par deux agents de Thales, du service de l'ONU chargé de la sécurité des missions de maintien de la paix suscite une controverse. Ce service « travaillait sur les contrats de communication et de protection des Casques bleus déployés au Mali, dont Thales a été le prestataire final »,. Une enquête du Parquet national financier est ouverte fin 2020 pour des soupçons de corruption et de trafic d'influence,.

Cette affaire a été révélée grâce à une ancienne salariée, lanceuse d'alerte licenciée en mai 2020. Celle-ci a demandé l'annulation de son licenciement en référé devant les prud'hommes estimant que Thales aurait violé ses obligations légales de protection des lanceurs d’alerte définies par la loi Sapin 2. Bien qu'elle ait obtenu le soutien du Défenseur des droits, du syndicat UNSA et de la Maison des lanceurs d'alerte, la justice a refusé d’annuler le licenciement en référé (renvoyant l'affaire au juge de fond) en première instance et en appel. La lanceuse d’alerte s’est pourvue en cassation et a obtenu, en février 2023, la casse de la décision de la Cour d'appel de Versailles, la Cour de cassation estimant qu'il appartient bien au juge des référés (et non au juge de fond) de juger du bien-fondé du licenciement,,.

Russie

Malgré l'embargo européen de 2014, les entreprises françaises Safran et Thales ont continué d’honorer des contrats signés avant l'embargo concernant du matériel de visée et des caméras thermiques, jusqu'en 2020.

Malaisie

Thales fait officiellement l'objet d'une enquête pour des faits de corruption datant de 2002. Les accusations portent sur des contrats signés par Thales Asia et le constructeur de navires de guerre DCN International (DCNI), contrôlé par l'État français, concernant la vente de trois sous-marins à la Malaisie en 2002. Thales conteste formellement ces accusations.

2022 : cyber attaque de la part de LockBit 3.0

Le 11 novembre 2022, l'annonce d'une seconde fuite sur le Dark web de données volées par le groupe de hackers LockBit 3.0 au groupe Thales fait chuter l'action du groupe de 7,57%. La direction affirme ne pas avoir reçu de demande de rançon.

Communication

Nom et logotype

Le nom « Thales » et le logotype ont été déposés à l'INPI le 1er décembre 2000.

Activité de lobbying

Auprès de l'Assemblée nationale

Thales est inscrit comme représentant d'intérêt auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2014, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 100 000 et 150 000 euros. Ce montant s’élève entre 100 000 et 200 000 euros pour 2017 puis entre 200 000 et 300 000 euros pour 2018.

Auprès des institutions de l'Union européenne

Thales est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Le groupe déclare pour cette activité en 2015, 2,5 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant de 300 000 €. Pour le même exercice, Thales indique avoir reçu 50 millions d'euros de subventions des institutions de l'Union européenne. La société Thales Services est également représentée par un cabinet spécialisé, qui déclare avoir perçu en 2015 de son client des honoraires compris entre 10 000 et 25 000 euros.

Fondation Thales

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Notes et références

Notes

  1. Lorsqu'en 1935, la société Française de Radiophonie (SFR) décide, sur recommandation du gouvernement de l'époque, de se déconcentrer comme on disait alors, au sud de la Loire, c'est à Cholet, petite ville du Maine-et-Loire, qu'elle va venir s'installer
Ouvrages
  1. Nadia Simony 1997, p. 15.

Références

  1. « Actionnariat », sur thalesgroup.com, 30 juin 2022 (consulté le 22 octobre 2022).
  2. « Thales : Résultats annuels 2018 », sur thalesgroup.com (consulté le 16 juin 2019).
  3. Sirene, (base de données)
  4. « THALES Cours Action HO, Cotation Bourse Euronext Paris - Boursorama », sur boursorama.com (consulté le 6 février 2023).
  5. « Thales vise une marge d'Ebit d'au moins 10,8% en 2022, le cash a bondi en 2021 », sur Investir Les Echos, 3 mars 2022 (consulté le 6 février 2023).
  6. « Société THALES à 92190 MEUDON », sur annuaire-entreprises.data.gouv.fr (consulté le 11 novembre 2023).
  7. LesEchos.
  8. « Thales, Leader mondial des Systèmes d’information critiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur thalesgroup.com (consulté le 21 novembre 2012).
  9. « Adieu Thomson-CSF, bonjour Thales », sur lesechos.fr, 7 décembre 2000 (consulté le 2 mai 2017).
  10. (en) « Top 100 for 2023 », sur defensenews.com (consulté le 5 mars 2024).
  11. Pujes 2004, p. 46.
  12. Pujes 2004, p. 46, « La CFTH a produit des téléphones militaires de campagne pendant la Première Guerre mondiale et a repris les établissements Ducretet qui avaient travaillé pour G. Ferrié au début du siècle. La Compagnie des Lampes et la CGR fabriquent quelques tubes pour la radio professionnelle. C'est à peu près tout. En 1935, la CFTH entreprend de développer pour l'armée de l'air française des émetteurs-récepteurs de radio embarqués sur avion. Elle effectue également quelques expériences de télévision. La maison G.I. Kraemer, ancien studio de cinéma qui produit depuis 1930 des émetteurs de radiodiffusion est acquise en 1936 ».
  13. Pujes 2004, p. 21.
  14. Pujes 2004, p. 26.
  15. Dominique Pestre, Physique et physiciens en France, 1918-1940, éditions des archives contemporaines, 1984, 2e édition, p. 239.
  16. Lydiane Gueit, Un exemple du partenariat banque/industrie : Paribas et la CSF (1918-1968), Histoire économie et société, 2001, volume 20, no 1.
  17. Jacques Follorou, « Sur fond d'espionnage, la rivalité entre Thomson et Matra devant le tribunal correctionnel », Le Monde,‎ 15 novembre 2005 (lire en ligne)
  18. Jean-Pierre Neu, « Adieu Thomson-CSF, bonjour Thales », sur lesechos.fr, 7 décembre 2000.
  19. « Historique », sur thalesgroup.com.
  20. Cyrille Chausson, « Thales créée une division Thales Communications & Security », sur lemagit.fr, 4 juillet 2011 (consulté le 1er mai 2015).
  21. Véronique Guillermard, « Thales devient le pivot de la défense française », Le Figaro,‎ 16 décembre 2011 (lire en ligne, consulté le 1er mai 2015).
  22. Véronique Guillermard, « Safran et Thales unissent leurs forces dans l'optronique », Le Figaro,‎ 21 décembre 2011 (lire en ligne, consulté le 1er mai 2015).
  23. Frédéric de Monicault, « EDF : Henri Proglio sera remplacé par le patron de Thales », sur Le Figaro, 15 octobre 2014 (consulté le 16 octobre 2014).
  24. « EDF: Hollande choisit officiellement Lévy comme nouveau patron », BFM TV, publié et consulté le 10 novembre 2014.
  25. Michel Cabirol, « Les salariés de Thales se mobilisent en masse pour avoir un PDG "maison" », sur La Tribune, 10 novembre 2014.
  26. « Alcatel-Lucent et Thales concrétisent leur partenariat stratégique dans les services de cybersécurité », sur le site d'Alcatel-Lucent, consulté le 6 novembre 2017.
  27. « Le Prix Nobel de Physique 2007 attribué au physicien français Albert Fert », sur cnrs.fr, 9 octobre 2007 (consulté le 6 novembre 2017).
  28. « Liste des lauréats de la médaille André Blondel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (consulté le 6 novembre 2017).
  29. « Liste des lauréats de la médaille Ampère »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (consulté le 6 novembre 2017).
  30. « Liste des lauréats du Grand prix Général Ferrié »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (consulté le 6 novembre 2017).
  31. « Lauréats 2014 des prix thématiques », sur Académie des Sciences (consulté le 6 novembre 2017).
  32. « Prix Aymé Poirson 2014: une personnalité éminente de la SEE distinguée par l'Académie des Sciences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (consulté le 6 novembre 2017).
  33. « Home Top 100 Innovators Thales », sur Thomson Reuters (consulté le 6 novembre 2017).
  34. Michel Cabirol, « Défense : Thales décroche un jackpot de 1 milliard d'euros en France », sur La Tribune, 11 avril 2017 (consulté le 6 novembre 2017).
  35. « Jean-Bernard Lévy va diriger Thales », sur lemonde.fr (consulté le 21 décembre 2012).
  36. Dominique Gallois, « Philippe Logak désigné PDG par intérim de Thales », sur Le Monde, 27 novembre 2014 (consulté le 27 novembre 2014).
  37. Département Multimédia de la Direction de la Communication de Thales, « Déclaration du conseil d’administration de Thales », sur thalesgroup.com, 23 décembre 2014 (consulté le 6 novembre 2017).
  38. https://www.thalesgroup.com/fr/investor/retail-investors/laction-thales (consulté le 11 mars 2024
  39. « Trafic d'armes: l'ex-président argentin Carlos Menem acquitté », sur 20minutes.fr, 13 septembre 2011.
  40. Thales de nouveau inculpé pour corruption en Afrique du Sud, Le Monde, 4 novembre 2005.
  41. « Présentation de l’Afrique du Sud »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur diplomatie.gouv.fr, mai 2009 (consulté le 6 juillet 2009).
  42. « Chirac et Sarkozy accusés dans un scandale de vente d’armes en Afrique du Sud », Courrier international,‎ 6 février 2018 (lire en ligne, consulté le 6 février 2018)
  43. Adrien Barbier, En Afrique du Sud, Zuma poursuivi pour corruption dans Le Monde du 19 mars 2018 p. 3
  44. « Un ex-dirigeant dénonce un système de corruption chez Thales », sur Le Monde.fr, 26 septembre 2005.
  45. « Nice : le marché truqué du tramway devant la justice »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Nice-Matin, 2 juin 2008 (consulté le 6 février 2009).
  46. « Tramway de Nice : Réaction du groupe Thales », sur sourcews.fr, 4 juillet 2008.
  47. « Cartographie d'un mensonge d'état - Made in France », sur Cartographie d'un mensonge d'état - Made in France (consulté le 8 mars 2021).
  48. Benoit Collombat, « Révélations : voici la carte des armes françaises au Yémen, selon un rapport "confidentiel Défense" », sur franceinter.fr, 15 avril 2019 (consulté le 15 avril 2019).
  49. Fabien Leboucq, « Parly mentait-elle en déclarant ne rien savoir de l'utilisation d'armes françaises au Yémen ? », sur Libération.fr, 19 avril 2019 (consulté le 19 avril 2019).
  50. « Cartographie d'un mensonge d'état - Made in France », sur Cartographie d'un mensonge d'état - Made in France (consulté le 15 avril 2019).
  51. Benoit Collombat, « Yémen : la stratégie de la famine », sur Franceinfo, 15 avril 2019 (consulté le 15 avril 2019).
  52. « Yémen : trois entreprises françaises d’armement visées par une plainte pour complicité de crimes de guerre », sur La Croix (consulté le 2 juin 2022).
  53. Yann Philippin, Antton Rouget, « Le géant français Thales a introduit une taupe à l’ONU », sur Mediapart (consulté le 11 février 2022).
  54. Yann Philippin, « Taupe à l’ONU : la vidéo qui embarrasse Thales », sur Mediapart (consulté le 11 février 2022).
  55. « Thales : enquête pour des soupçons de "corruption" et de "trafic d'influence" », sur Capital.fr, 5 octobre 2021 (consulté le 11 février 2022).
  56. « Thales visé par une enquête du Parquet national financier », sur La Lettre A, 4 octobre 2021 (consulté le 11 février 2022).
  57. Yann Philippin, Antton Rouget, « Le géant français Thales a introduit une taupe à l’ONU », sur Mediapart (consulté le 6 février 2023).
  58. Yann Philippin, « Affaire Thales : une lanceuse d’alerte remporte une victoire importante devant la justice », sur Mediapart (consulté le 6 février 2023).
  59. MLA, « Thales : la lanceuse d'alerte pourrait être réintégrée », sur Maison des Lanceurs d'Alerte, 2 février 2023 (consulté le 6 février 2023).
  60. Alfredo Allegra, « Une ancienne salariée de Thales sur la voie de la réintégration »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lextimes.fr, 3 février 2023 (consulté le 6 février 2023).
  61. « La France a continué d’équiper militairement la Russie jusqu’en 2020 », Libération,‎ 14 mars 2022 (lire en ligne, consulté le 14 mars 2022).
  62. (en) « France's Thales under formal probe over Malaysia submarine deal, denies accusations », sur Reuters (consulté le 27 avril 2022).
  63. « Des données volées à Thales publiées sur le darkweb », sur 20minutes.fr, 11 novembre 2022 (consulté le 12 novembre 2022).
  64. « Dépôt du nom et de la marque », sur Institut national de la propriété industrielle (consulté le 6 novembre 2017).
  65. « Tableau des représentants d'intérêts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Assemblée nationale (consulté le 17 novembre 2016).
  66. « Accueil / XIVe législature / Représentant d'intérêts / Tableau des représentants d'intérêts / Thales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Assemblée nationale (consulté le 17 novembre 2016).
  67. « Fiche organisation sur le site de l’HATVP / Thales », sur HATVP (consulté le 16 juin 2020).
  68. « Profil de l'entité : Thales », sur ec.europa.eu/transparencyregister, 23 mars 2016 (consulté le 17 novembre 2016).
  69. « Profil de l'entité : Business Bridge Europe », sur ec.europa.eu/transparencyregister, 2 novembre 2016 (consulté le 17 novembre 2016).

Pour approfondir

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes