Cet article est une ébauche concernant la sociologie et la médecine.
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Cette parodie de la Marche du Progrès rappelle qu'en 2000, l'humanité a atteint un point de repère historique. Pour la première fois dans l'évolution humaine, le nombre d'adultes en surcharge pondérale a dépassé celui des personnes dont le poids est insuffisant.Le surpoids est l'état d'un individu présentant un excès de masse graisseuse pour une stature donnée supérieure à la normale mais inférieure à l'obésité.
Chez l'humain, le surpoids est défini par l'Organisation mondiale de la santé comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé. Chez les adultes, un individu est considéré en surpoids lorsque son indice de masse corporelle est compris entre 25 et 30.
La mortalité croît statistiquement, dès que l'indice de masse corporelle dépasse 25 kg m−2 et l'espérance de vie diminue d'autant plus que cet indice est haut. L'IMC n'est toutefois pas un indicateur mesurant la répartition des graisses chez les individus, répartition qui représente davantage un danger pour la santé que sa masse globale. Au-delà d'un IMC de 30, la personne est considérée comme obèse.
Une personne pesant 84 kg et mesurant 1,75 m a un IMC de 84 k g 1 , 75 m × 1 , 75 m ≈ 27 , 4 k g . m − 2 {\displaystyle {\frac {84\;\mathrm {kg} }{1,75\;\mathrm {m} \times 1,75\;\mathrm {m} }}\approx 27,4\;\mathrm {kg} .\mathrm {m} ^{-2}} . Cette personne est donc théoriquement en surpoids.
En 2014 le surpoids concerne 1,9 milliard d’adultes soit 39 % de la population adulte mondiale en 2014, et parmi elles 600 millions de personnes (13 % des adultes) sont obèses, et 41 millions d’enfants de moins de 5 ans sont en surpoids ou obèses. En Angleterre, selon statistiques de 2019, 68 % des hommes adultes et 60 % des femmes adultes étaient affectés de surpoids.
L'environnement économique en est une cause majeure. Le surpoids affecte en France 24 % des enfants d’ouvriers, contre 12 % des enfants de cadres selon une étude publiée en août 2019 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
L'obésité liée à l'époque moderne peut être consécutive à un usage accru des écrans lumineux (téléphone portable, TV LED, etc.) générateurs de troubles de sommeil, de désocialisation, de dépression et de fatigue, ces symptômes étant des facteurs de déséquilibre alimentaire et de manque d'activité physiques ayant eux-mêmes des effets délétère sur le maintien d'un poids normal.
En 2016, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que près de 2 milliards d'adultes âgés de 18 ans et plus dans le monde étaient en surpoids,.
Les traitements courants pour les personnes en surpoids sont le régime alimentaire, la phytothérapie et l'exercice physique,,.
Les diététiciens recommandent généralement de consommer plusieurs repas équilibrés répartis tout au long de la journée et de combiner des exercices progressifs, principalement aérobiques. En fait, certaines études ont mis en évidence les effets de l'activité physique, du régime alimentaire et des changements de comportement sur l'IMC chez les enfants âgés de 12 à 17 ans,,.
Étant donné que la plupart des stratégies de traitement visent à modifier les comportements des individus en matière de mode de vie (à savoir l'alimentation et l'activité physique), le modèle transthéorique (MTT) a été utilisé comme cadre pour l'élaboration d'interventions visant à la perte de poids. Une revue systématique a évalué l'efficacité des interventions en matière de nutrition et d'activité physique basées sur la MTT pour obtenir une perte de poids durable (un an ou plus) chez les adultes en surpoids et obèses.. Les études incluses n'ont pas fourni de preuves solides de l'effet de l'utilisation de ce modèle en combinaison avec ces interventions sur la perte de poids durable.. Néanmoins, des preuves scientifiques de très faible qualité suggèrent que cette approche peut conduire à des améliorations de l'activité physique et des habitudes alimentaires, à savoir une augmentation de la durée et de la fréquence de l'exercice, ainsi que de la consommation de fruits et légumes et une réduction de l'apport en graisses alimentaires.
Avec l'obésité féline, le surpoids est un problème grandissant chez le chat domestique. Il s'agit d'un facteur de risque pour l'apparition du diabète félin. Le surpoids se détermine par l'évaluation du score corporel.