Dans cet article, nous analyserons Thomas de Quincey en détail, explorant son impact dans différents contextes et sa pertinence aujourd'hui. Thomas de Quincey est un sujet qui a suscité un grand intérêt dans la société et a suscité des débats dans divers domaines. Au cours des dernières décennies, Thomas de Quincey a acquis une importance considérable, influençant à la fois l’économie et la culture populaire. À travers cette analyse, nous chercherons à comprendre en profondeur les différentes facettes de Thomas de Quincey, en examinant ses implications et son rôle dans la société moderne.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
St Cuthbert's Church, Edinburgh (en) |
Nationalité | |
Formation |
Brasenose College Manchester Grammar School Worcester College King Edward's School (en) |
Activités | |
Père |
Thomas Quincey (d) |
Mère |
Elizabeth Penson (d) |
Fratrie |
Henry de Quincey (d) |
Enfants |
Archives conservées par |
Bibliothèque de l'université de Leeds (d) (BC MS 19c De Quincey) |
---|
Thomas de Quincey (Manchester, – Édimbourg, ) est un écrivain britannique connu notamment pour Confessions d'un mangeur d'opium anglais (1822).
Thomas de Quincey naît au 86 Cross Street, dans la ville industrielle de Manchester (Lancashire). Peu après sa naissance, ses parents emménagent à La Ferme puis rapidement s'installent dans une ferme plus grande à Chorlton-on-Medlock, près de Manchester. Son père, marchand notable féru de littérature, meurt alors que Thomas n'a que huit ans. En 1796, trois ans après ce décès, sa mère, Elizabeth Penson, décide de quitter Manchester pour Bath. Là, Thomas est envoyé à la King Edward's School à Birmingham. De nature faible et souvent malade, Thomas est un enfant solitaire, à la différence de son frère aîné William, fauteur de troubles. Leur mère, qui compte parmi ses amies Hannah More, est une femme intelligente et de caractère, semblant plutôt inspirer la crainte que l'amour à ses enfants. Elle les élève sévèrement, retirant Thomas de la King Edward's School après trois ans d'études, craignant qu'il ne devienne trop instruit. Le jeune garçon est envoyé dans un établissement au niveau d'instruction bien moins bon, la Manchester Grammar School, et il semblerait que c'est à cette période, en 1799, qu'il lit pour la première fois les Lyrical Ballads de Wordsworth et Coleridge qu'il rencontrera l'un et l'autre plus tard.
En 1802, à dix-sept ans, Thomas de Quincey s'enfuit de la Manchester Grammar School pour rejoindre le Pays de Galles. Avant de rentrer chez lui, il mène une vie misérable à Londres. Réduit à la mendicité, affaibli, il s'évanouit un jour dans la rue et est recueilli par une jeune prostituée de seize ans, Ann. Cependant, il la perd sans recours en manquant l'un de ses rendez-vous. Par la suite, son souvenir continuera de hanter son esprit.
C'est durant ses années d'études au Worcester College d'Oxford que Quincey découvre l'opium, dont il fait d'abord un usage strictement thérapeutique, pour apaiser ses douleurs à l'estomac.
En 1807, il devient ami intime de Coleridge, qui le fait entrer dans le cercle des Poètes du Lac, où il fait la connaissance, entre autres, de William Wordsworth. Il les rejoint pour quelque temps dans la région du Lake District.
Entre 1812 et 1813, il consomme régulièrement de l'opium, mais il arrive à contrôler ses doses. Il épouse Margaret Simpson, fille de fermier, qui lui donne six enfants (il sera veuf en 1837).
Ayant dilapidé sa fortune personnelle, il se lance dans une carrière de journaliste qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille pour les trente années à venir.
En 1816 il s'installe à Édimbourg. Il devient totalement dépendant de l'opium, ce qui lui inspire les Confessions d'un mangeur d'opium anglais (1822)[1], où il s'analyse lucidement face à la drogue. Cet ouvrage est traduit par Alfred de Musset et repris et commenté par Baudelaire dans Les paradis artificiels pour décrire les répercussions physiques et mentales de la prise d'opium.
Il est aussi évoqué dans le poème « Cors de chasse » d'Apollinaire, dans Alcools.
En 1827, Quincey publie De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, dans lequel des érudits devisent d'affaires criminelles comme s'il s'agissait de chefs-d’œuvre et élaborent les critères « esthétiques » d'un « bel » assassinat.