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Thyl Ulenspiegel | |
Série | |
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Scénario | Willy Vandersteen |
Dessin | Willy Vandersteen |
Genre(s) | Aventure |
Thèmes | Folklore historique flamand |
Lieu de l’action | Flandre espagnole ;puis Nouvelle-Amsterdam |
Époque de l’action | XVIe siècle |
Langue originale | Français |
Éditeur | Éditions du Lombard |
Première publication | 1954-1955 |
Nombre d’albums | 2 |
Prépublication | Journal de Tintin1951-1953 |
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Thyl Ulenspiegel, ou les Aventures de Thyl Ulenspiegel, est une série de bande dessinée créée par Willy Vandersteen pour le Journal de Tintin, où elle est publiée de 1951 à 1953. Elle paraît ensuite en albums au Lombard, puis est rééditée par d'autre éditeurs.
Le héros, Thyl Ulenspiegel, se dresse contre les envahisseurs espagnols en Flandre au XVIe siècle, puis part dans le Nouveau Monde lors de la fondation de Fort Amsterdam (future New York). Cette série est une libre adaptation du personnage folklorique de Till l'Espiègle. Patrick Gaumer considère cette bande dessinée comme un « petit chef-d'œuvre ».
Le personnage de Till l'Espiègle ou Thyl Ulenspiegel est une des figures emblématiques du folklore flamand. La trame de Willy Vandersteen commence par suivre l'intrigue du roman de Charles De Coster[1].
Le premier épisode est La Révolte des Gueux. En 1562, à Damme, deux jeunes pêcheurs s'en prennent à une jeune fille, Nele, et la poursuivent en lui lançant des pierres. Thyl Ulenspiegel, fils du charbonnier Claes, intervient pour la sauver[2]. En compagnie de Lamme et de Nele, Thyl Ulenspiegel prend le commandement des « Gueux », les paysans flamands révoltés[1], dans la Flandre au XVIe siècle. Dans cet épisode Vandersteen est fidèle à De Coster et montre le héros de l'identité flamande combattant contre les envahisseurs espagnols[3].
Dans le second volet, Fort Amsterdam, Vandersteen s'écarte du roman et met en scène ses héros dans la colonie hollandaise d'Amérique[1], avec la fondation de Fort Amsterdam, sur l'actuel site de New York[4].
Cette « belle adaptation » par Vandersteen est manifestement motivée par des « raisons géographiques, voire nationalistes »[5].
Le Centre national de la littérature pour la jeunesse donne un « Coup de cœur ! » à cette série, et indique que Vandersteen y présente les « classiques aventures de Thyl l'Espiègle, resituées dans le contexte de la lutte contre les espagnols », avec un style « voisin de la ligne claire d'Hergé ou Bob de Moor »[4].
Selon Patrick Gaumer, cette série a marqué les lecteurs de l'époque. Elle est « un des fleurons de la bande dessinée belge » et un « petit chef-d'œuvre »[6].
La série paraît dans Tintin de 1951 à 1953 : elle y commence dans le no 39 de et s'y termine en [1].