Trinitrure de diuranium est un sujet qui a suscité de l'intérêt et des débats au fil du temps. C’est devenu un sujet de discussion dans divers domaines, de la politique à la science. Son impact sur la société a été considérable et sa pertinence continue d’être un sujet d’analyse et de réflexion. Dans cet article, nous explorerons les différentes perspectives et approches liées à Trinitrure de diuranium, dans le but de fournir une vision complète et objective sur ce sujet. De plus, nous examinerons son évolution au fil des années et son influence aujourd’hui.
Trinitrure de diuranium | |
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Maille cristalline du trinitrure de diuranium. | |
Identification | |
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Nom UICPA | Trinitrure de diuranium |
No CAS | |
Propriétés chimiques | |
Formule | U2N3 |
Masse molaire[1] | 518,077 9 ± 0,000 7 g/mol N 8,11 %, U 91,89 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 900 °C (décomposition en UN) |
Solubilité | 0,8 g·l-1 dans l'eau à 20 °C |
Masse volumique | 11 300 kg·m-3 |
Précautions | |
![]() Composé radioactif |
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SGH[2] | |
H300, H330, H373 et H411 |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le trinitrure de diuranium est un composé chimique de formule U2N3. Il est étudié comme forme possible de l'uranium en tant que combustible nucléaire car les nitrures d'actinides présentent certains avantages par rapport aux oxydes, notamment une meilleure conductivité thermique, de quatre à huit fois supérieure à celle du dioxyde d'uranium UO2 à la température normale d'exploitation, ce qui permet d'atteindre des températures plus élevées tout en limitant la dégradation des propriétés intrinsèques du matériau provoquée par des surchauffes localisées. Ils offrent également une meilleure densité d'atomes fissiles, ce qui les rend intéressants pour les applications spatiales. Ils peuvent être recyclés par traitement pyrochimique, mais présentent l'inconvénient de produire du carbone 14 à partir de l'azote du trinitrure, ce qui impose au préalable d'éliminer cette impureté.
Le trinitrure d'uranium se forme par réaction de l'azote sur l'uranium à 700 K (427 °C)[3] ainsi que par combustion de l'uranium à l'air libre — mais dans ce dernier cas, c'est le dioxyde d'uranium qui reste le produit principal.