Tábor

	Tábor
	;
Administration
Pays	Tchéquie
Région	Bohême-du-Sud
District	Tábor
Région historique	Bohême
Maire	Štěpán Pavlík
Code postal	390 01
Indicatif téléphonique international	+(420)
Démographie
Gentilé	Tábořan
Population	34 370 hab. (2024)
Densité	552 hab./km2
Géographie
Coordonnées	49° 24′ 51″ nord, 14° 39′ 28″ est
Altitude	437 m;
Superficie	6 222 ha = 62,22 km2
Localisation
	Tábor
	Tábor
	Tábor
Liens
Site web	www.tabor.cz
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Tábor, sur Wikimedia Commons

Tábor (en allemand : Tabor) est une ville de la région de Bohême-du-Sud, en Tchéquie, et le chef-lieu du district de Tábor. Sa population s'élevait à 34 370 habitants en 2024^[1].

Géographie

La ville se situe dans le sud de la région historique de Bohême. Elle est arrosée par la rivière Lužnice et se trouve à 18 km au nord de Soběslav, à 51 km au nord-nord-est de České Budějovice et à 76 km au sud-sud-est de Prague^[2].

Vue de la vieille ville depuis le nord.

Nom

Le nom de la ville signifie camp ou campement en tchèque. Les Hussites, profondément religieux, qui la nommèrent en établissant leurs quartiers généraux sur les ruines d'un château fort, ont également pu faire référence au mont Tabor de la Bible, puisqu'ils baptisèrent « Jourdain » la retenue d'eau sur la Lužnice qui en bordait les murailles.

Histoire

Si la présence d'un oppidum celte sur le site reste hypothétique, la découverte de poteries de la civilisation de Hallstatt et de pièces de l'empereur Hadrien témoignent d'une présence humaine antique et de liens commerciaux étendus.

Au XIII^e siècle, le roi Otakar II Přemysl y fait édifier un château-fort (hradiště) nommé Kotnov. C'est en 1420 que commence réellement l'histoire de la ville de Tabor fondée par les Hussites^[3], les disciples du réformateur religieux Jan Hus qui est brûlé pour cause d'hérésie sur le bûcher au concile de Constance, en 1415. Ils sont venus ici de Sezimovo Ústí et ont fondé leur propre communauté sur le modèle du Christianisme primitif. La communion des Taborites se dissout après leur défaite à la bataille de Lipany, le 30 mai 1434, en faveur de l'utraquisme.

Les citoyens signent un traité avec l'empereur Sigismond, également roi de Bohême. Tábor devient ville royale en 1437. Elle est détruite par un incendie en 1532.

Aux XIII^e et XIV^e siècles, elle est ville préfectorale, statut qu'elle perd au début du XX^e siècle. À l'heure actuelle, Tábor est une destination touristique sur la route qui relie Prague à Český Krumlov.

Population

Recensements (*) ou estimations de la population^[4] :

Évolution démographique
1869*	1880*	1890*	1900*	1910*	1921*
10 339	11 251	12 652	15 155	17 495	18 204

Évolution démographique, suite (1)
1930*	1950*	1961*	1970*	1980*	1991*
19 425	23 696	24 528	27 181	31 867	36 342

Évolution démographique, suite (2)
2001*	2011*	2015	2016	2017	2018
36 557	34 430	34 716	34 641	34 482	34 467

Évolution démographique, suite (3)
2019	2020	2021*	2022	2023	2024
34 456	34 277	33 360	33 410	34 301	34 370

Administration

La ville est composée de 15 quartiers:

Čekanice
Čelkovice
Hlinice
Horky
Klokoty (où se trouve le monastère de Klokoty
Měšice
Náchod
Smyslov
Stoklasná Lhota
Tábor
Větrovy
Všechov
Zahrádka
Záluží
Zárybničná Lhota

Personnalités

Rosa Junck (1850-1929), espérantiste, est née à Tábor.
Josef Jindřich Šechtl (1877-1954), photographe, y est né.
Helena Fuchsová (1965-2021), athlète, y est née.
Petra Nesvacilová (1985-), actrice et réalisatrice, y est née.
Oskar Nedbal (1874-1930), compositeur, y est né.

Jumelage

Wels (Autriche) .
Dole (France).

Articles connexes

Taborites

Notes et références

↑ (cs) Population des communes de la République tchèque au 1^er janvier 2024.
↑ Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.
↑ Vincent Noyoux, « Bohémienne rhapsodie en République tchèque », Le Figaro,‎ 22 mars 2019 (lire en ligne)
↑ Český statistický úřad, Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005, vol. I, Prague, Český statistický úřad, 2006, pp. 216-217 ; de 1869 à 1910, les recensements organisés par l'empire d'Autriche-Hongrie sont officiellement datés du 31 décembre de l'année indiquée. — À partir de 2012, population des communes de la Tchéquie au 1^er janvier, sur le site de l'Office tchèque de statistique (Český statistický úřad). — Recensements des 26 mars 2011 et 26 mars 2021.

Liens externes

Site officiel
Ressource relative aux beaux-arts :
- Grove Art Online
Ressource relative à la musique :
- MusicBrainz
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- LCCN
- GND
- Israël
- Tchéquie
- WorldCat
Photographies historiques de la ville
Tábor - Czech.cz

Portail de la Tchéquie

[1] (cs) Population des communes de la République tchèque au 1^er janvier 2024.

[2] Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.

[noyoux-3] Vincent Noyoux, « Bohémienne rhapsodie en République tchèque », Le Figaro,‎ 22 mars 2019 (lire en ligne)

[4] Český statistický úřad, Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005, vol. I, Prague, Český statistický úřad, 2006, pp. 216-217 ; de 1869 à 1910, les recensements organisés par l'empire d'Autriche-Hongrie sont officiellement datés du 31 décembre de l'année indiquée. — À partir de 2012, population des communes de la Tchéquie au 1^er janvier, sur le site de l'Office tchèque de statistique (Český statistický úřad). — Recensements des 26 mars 2011 et 26 mars 2021.

[1]

[2]

[3]

[4]

v · m Régions de la Tchéquie
Régions	Bohême centrale Bohême-du-Sud Hradec Králové Karlovy Vary Liberec Moravie-du-Sud Moravie-Silésie Olomouc Pardubice Plzeň Ústí nad Labem Vysočina Zlín
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