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À l'ombre des jeunes filles en fleurs | ||||||||
![]() Page de titre, éditions de la Nouvelle Revue française (1920). | ||||||||
Auteur | Marcel Proust | |||||||
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Pays | ![]() |
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Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Éditions de la Nouvelle Revue française | |||||||
Date de parution | 1919 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième tome de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919 aux Éditions de la Nouvelle Revue française. Grâce au soutien engagé de Léon Daudet, frère de Lucien Daudet, ami de Proust, le roman reçoit en 1919 le prix Goncourt par six voix contre quatre pour Les Croix de bois de Roland Dorgelès[1],[2].
Dans cette première partie du roman, le narrateur parle de ses relations à Paris, entre autres celles eues avec M. de Norpois ou encore avec son idole littéraire Bergotte. Il va également pour la première fois au théâtre où il voit enfin l'actrice qu'il aime tant, la Berma, interprétant Phèdre de Racine. On y lit ses déceptions incomprises par les autres vis-à-vis de sa première vision théâtrale. Puis, il arrive à se faire introduire chez les Swann. Alors sont décrites ses relations avec Gilberte Swann et ses parents : Odette de Crécy et Charles Swann. Ce dernier le prend en amitié, est très agréable avec lui, tout comme sa femme qui lui demandera de venir la voir personnellement même s'il n'a plus envie de rencontrer Gilberte, qu'il aime toujours, mais dont le sentiment à son égard - tout comme leur relation - va se désagréger peu à peu jusqu'au jour où il partira pour le pays qui l'attire tant : Balbec.
Arrivé dans la contrée dont il a tant voulu voir les cathédrales, le narrateur s'installe avec sa grand-mère et Françoise, leur employée, dans un hôtel pour un certain temps. Au début, sa vie est très solitaire, ne connaissant personne, il ne parle quasiment à personne hormis sa grand-mère, bien qu'il en ait très envie. Mais, de relations en relations, fréquentant Robert de Saint-Loup et le peintre Elstir entre autres (qui est l'artiste ami des Verdurin dont il est question dans Un amour de Swann : M. Biche), il finit par réussir à se lier d'amitié avec les jeunes filles qu'il observait depuis longtemps : Albertine, Andrée, Rosemonde... Il tombe amoureux d'Albertine qu'il essaie de rendre jalouse en se rapprochant d'Andrée, mais tous ses efforts seront réduits à néant lors d'une tentative de changement de relation vers la fin de l'ouvrage.
Comme l'a suggéré Gilles Deleuze[3], le roman peut être lu comme une entreprise sémiologique de déchiffrement des signes.
À la sortie de l'enfance, le narrateur prend conscience dans les premières scènes du fait qu'il vieillit :
Le narrateur n'hésite pas à confronter ses pensées d'aujourd'hui à celles qu'il se remémore :
Davantage que dans Du côté de chez Swann, le narrateur est aux prises avec les idées et les événements de son temps :
La notion de temps est perçue comme relative :
Ainsi le roman propose un apprentissage de la lecture du monde et de ses ambiguïtés[3].
Balbec est une station balnéaire imaginaire, inventée par Marcel Proust, où se déroule en grande partie le roman. Ce lieu rappelle la ville de Cabourg, où l'auteur séjourna à de nombreuses reprises, entre 1907 et 1914.
Le roman est évoqué notamment :