Le thème de École nationale supérieure de l'électronique et de ses applications a attiré l'attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. Du plus jeune au plus expérimenté, École nationale supérieure de l'électronique et de ses applications a laissé une marque indélébile dans la société, provoquant d'interminables discussions, débats et réflexions. Son influence s'étend à tous les aspects de la vie, de la politique au divertissement, en passant par la science et la technologie. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de École nationale supérieure de l'électronique et de ses applications, en analysant son impact et ses implications pour le futur.
Fondation |
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Type |
Grande école d'ingénieurs sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche |
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Forme juridique |
Autre établissement public national d'enseignement (d) |
Nom officiel |
École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications |
Fondateur |
René-Édy Denouette |
Directeur |
Vincent Merval |
Membre de |
CGE, CDEFI, « Elles Bougent », ASTech, CY-Alliance, partenaire stratégique de l'Institut Mines-Télécom |
Site web |
Étudiants |
900 |
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Enseignants |
90 |
Enseignants-chercheurs |
70 |
Budget |
14 millions d'euros |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
L’École Nationale Supérieure de l'Électronique et de ses Applications (ENSEA) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[1].
Généraliste et publique, basée à Cergy dans le Val-d'Oise, elle est placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle fait partie de l'académie de Versailles.
Elle forme depuis 1952 des ingénieurs en électronique, informatique et télécommunications.
Reconnue pour son ouverture sociale, l’ENSEA recrute ses étudiants-ingénieurs par le biais du cycle préparatoire (concours commun Centrale-Supélec et concours Arts et Métiers[2]) ainsi que par les concours ATS, la Banque d’Épreuves DUT-BUT/BTS, le Pass'Ingénieur ou sur dossier.
L’ENSEA est membre de CY-Alliance[3], une association d’établissements qui regroupe plusieurs écoles sur le campus de Cergy, comme l'ESSEC, l’ECAM-EPMI, l’ENSA-V, l'UCP, l'ENSAPC ou encore SUPMECA.
L'ENSEA[4], pour École Nationale Supérieure de l'Électronique et de ses Applications, est une institution d'enseignement supérieur française spécialisée dans le domaine de l'électronique. Fondée comme centre professionnel à Clichy en 1941 par René-Édy Denouette, elle devient l'ENREA (École Nationale de Radiotechnique et d'Électricité Appliquée) en 1947[5]. Elle est créée dans le but de former des professionnels dans les domaines de l'électronique appliquée, des constructions électriques et de la métallurgie.
En 1952, l'ENREA est autorisée par décret à ouvrir une section d'étudiants ingénieurs[6]. L’année suivante, la toute première promotion de l’ENREA compte sept étudiants diplômés[7].
Depuis sa création, l’ENREA a à cœur de jouer le rôle d’ascenseur social. L’engagement en faveur de la diversité et de l'inclusion devient une ligne de conduite. En 1956, Janine Guennou devient la première femme ingénieure de l’établissement[8].
En parallèle, l'ENREA a progressivement développé des partenariats avec des entreprises du secteur et permet ainsi à ses étudiants de bénéficier de cette proximité.
En 1966, les étudiants-ingénieurs lancent sur le campus une campagne de protestations et entament une grève de la faim[9], soutenue par le BDE et l’association des ingénieurs. Leur objectif est d’obtenir le statut d’École Nationale Supérieure, comme les autres établissements du concours commun. Le Ministère leur refuse car plusieurs sections cohabitent au sein de l’ENREA (ouvriers, ouvriers spécialisés, techniciens supérieurs et ingénieurs). Au cours des années suivantes, la section ingénieur prendra progressivement son indépendance et sept ans plus tard l'ENREA devient l’ENSEA : l'École Nationale Supérieure de l'Électronique et de ses Applications[10].
Entre 1975 et 1990, l'ENSEA connaît une période de croissance et de transformations majeures, sur le plan de ses infrastructures comme de ses enseignements. En 1975, Jean-Paul Watteau devient directeur de l'école, il le restera jusqu’en 1992[11]. En 1977, l'école quitte ses locaux à Clichy pour s'installer à Cergy[12], qui accueille déjà plusieurs entreprises de renommée internationale et établissements de l’enseignement supérieur comme l’ESSEC[13] (École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales).
En 1979, le nouveau campus est inauguré ; et le cap des 1 000 ingénieurs diplômés est franchi[14]. Cette même année, l'ENSEA devient l'un des premiers établissements supérieurs à ouvrir une filière de formation continue : la filière Fontanet[15].
Au cours des années 1980, l'établissement se développe sur le plan de la recherche avec la création du laboratoire ETI[16] (aujourd'hui ETIS) et des relations-entreprises[17],[18] (Forum Étudiants-Entreprises, l'association étudiante Junior Entreprise, service dédié ...).
L'un des anciens étudiants de l’établissement, Jean-Claude Claudel[19], obtient le titre "EurIng" (Ingénieur Européen) en 1988. Il marque le commencement d’une nouvelle phase de l’histoire de l’école, centrée autour des échanges internationaux.
Dans les années 1990, l'ENSEA dépasse les 2 000 ingénieurs diplômés et ouvre de nouvelles filières diplômantes. L'établissement crée le DEA, une formation doctorale et lance également une formation en apprentissage[20], inédite à ce jour dans l'enseignement supérieur[21].
Le laboratoire ETI devient ETIS[22], une équipe de recherche commune avec l'Université de Cergy-Pontoise (associée en 1997 au CNRS).
Le développement interne de l’école s’accompagne d’une volonté d’ouverture sur le monde. En 1994, l'école signe son dixième accord international et en 1997[23], un accord de double-diplôme est signé avec l'Illinois Institute of Technology de Chicago, offrant de nouvelles opportunités professionnelles aux étudiants.
Au début des années 2000, l'ENSEA célèbre le succès entrepreneurial de deux anciens étudiants, Christophe Duhamel[24] et Olivier Aboilard[25], créateurs du site Marmiton.org[26].
En 2004, l'ENSEA atteint les 4 000 ingénieurs diplômés, et l'équipe de recherche ETIS devient une Unité Mixte de Recherche du CNRS[27].
En 2005, l'ENSEA est choisie comme cadre pour le lancement de l'opération gouvernementale « Passeport Ingénieur Télécoms »[28] visant à promouvoir l'inclusion sociale dans les Grandes Écoles. Le ministre de l’Éducation Nationale de l’époque, François Fillon ainsi que la ministre de l’Intégration, Nelly Olin se rendent à cette occasion sur le campus de l’ENSEA.
En 2014, Laurence Hafemeister[29] prend la tête de l’établissement. Elle est la première directrice depuis la création de L’ENSEA. Avec elle, l’école s’engage dans un plan stratégique AUDACE 2024[30] qui met l'accent sur l'excellence académique, l'expertise technique et la responsabilité sociale. Pour cela, le plan d’action « Beyond Engineering »[31] est lancé.
En 2022, l'ENSEA a passé le cap des 8000 ingénieurs diplômés et célèbre ses 70 ans d’existence[32]. Elle fait du développement durable une priorité et tient notamment à informer et responsabiliser. Dorénavant, les étudiants de première année participent à des ateliers de sensibilisation tels que la Fresque du Numérique et la Fresque du climat ; des conférences et des débats sont organisés tout au long de l’année sur le thème du développement durable[33].
Nom | Années |
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René-Edy Denouette | 1941 à 1953 |
M. Bouchet | 1953 à 1958 |
R. Babillot | 1958 à 1961 |
Francis Larbec | 1961 à 1969 |
Simon Fortayon | 1969 à 1975 |
Jean-Paul Watteau | 1975 à 1992 |
Roger Ceschi | 1992 à 1998 |
Pierre Pouvil | 1998 à 2014 |
Laurence Hafemeister | 2014 à 2024 |
Vincent Merval | Depuis 2024 |
L’ENSEA est composée de 3 bâtiments sur 18 000 m² dont 4 000 m² d’espaces de travail pour les étudiants et 1 000 m² réservés aux 35 associations étudiantes[34].
Les étudiants peuvent profiter de 35 salles de cours équipées et connectées, de salles BYOD ainsi que de 27 laboratoires d’enseignement. Un amphithéâtre ainsi qu’un Epsilon Lab regroupant un centre de documentation, une agora de 50 places et des espaces de travail et de détente font également partie des infrastructures[35],[36].
L’école est située sur le campus de Cergy, qui est le deuxième plus grand pôle universitaire d'Île-de-France[37], accueillant 27 000 étudiants et des établissements d'enseignement supérieur renommés (ESSEC, EISTI, EPMI...)[38]. Le campus, fréquemment desservi par les transports en commun, est situé à 45 minutes de Paris. Il bénéficie de nombreuses infrastructures et d'une variété d'activités à proximité, comme une base de loisirs, une patinoire, des golfs, des piscines, des bibliothèques, des cinémas et des théâtres.
En 2019, l'ENSEA est classée 5ème meilleure école d'ingénieur pour l’entrepreneuriat selon le classement de l'Usine Nouvelle[39].
En 2023, l’ENSEA est classée 28ème meilleure école d’ingénieurs selon le classement du Figaro Étudiant[40].
En 2023, l’ENSEA obtient la note de 7/10 pour son ouverture sociale selon le classement de l’Étudiant[41].
L'ENSEA délivre les diplômes suivants[42] :
L'ENSEA forme des ingénieurs généralistes dans l'électronique, les technologies de l'information, la gestion de l'énergie et les systèmes embarqués[43]. La formation en 3 ans allie excellence scientifique et technique, ouverture aux sciences humaines et sociales, projets industriels, langues vivantes, expérience internationale et immersion en entreprise.
Les étudiants sont actifs dans leur formation, en choisissant leurs cours, options, spécialités, projets, stages, échanges internationaux et doubles-diplômes.
La première année prend la forme d’un tronc commun regroupant un enseignement généraliste en mathématiques, informatique, électronique, automatique et langues vivantes. Dès le second semestre est introduit le management durable. Ils terminent leur année sur un stage ouvrier afin de découvrir le monde de l’entreprise[44].
La deuxième année, les étudiants choisissent deux majeures parmi les 6 proposées et une option découverte parmi 12. La deuxième année se conclut sur un stage d’assistant ingénieur qu’une majorité des étudiants réalise à l’étranger[45].
Pour sa troisième année, l’étudiant choisit parmi les 8 spécialités suivantes[46] :
Les étudiants finalisent leur troisième année par un projet de fin d’études d’une durée de 6 mois.
La formation sous statut apprenti se déroule à 50% à l’ENSEA et à 50% dans une entreprise[47]. Le diplôme est délivré à l'issue d'un cursus de trois années d'études. L'enseignement comprend : le tronc commun, les enseignements de spécialités et l’apprentissage en entreprise.
L’apprenti-ingénieur a le statut d’un salarié et est ainsi rémunéré durant ses 3 années de formation.
En troisième année, les étudiants choisissent entre la spécialité Systèmes Numériques Intégrés (SNI) ou la spécialité Réseaux et Télécommunications (RT)[48].
En troisième année, les étudiants-ingénieurs de l'ENSEA peuvent réaliser un M2 Recherche[49] avec l'Université de Cergy-Pontoise, avec 4 parcours au choix :
Les étudiants titulaires d'un BAC+4 ou d'un BAC+5 avec au moins 3 ans d'expérience professionnelle peuvent réaliser ce Mastère[50]. Cette formation comprend un enseignement de 5 modules avec des cours dispensés en anglais et en français puis un stage en entreprise d'une durée de 5 ou 6 mois avec une entreprise partenaire (Groupe Ortec, Thalès, Veoneer, Valeo, Safran et ArianeGroup).
Depuis septembre 2023, l’ENSEA propose un Bachelor Technologies de l’Information et Société (Human-IT)[51] en 3 ans, ouvert aux bacheliers avec 25 places disponibles.
Sous statut étudiant, les voies d'accès à l'ENSEA[52] sont :
Sous statut apprenti, l'admission pour tous les étudiants se fait sur dossier puis sur entretien[60]. Il s'adresse essentiellement aux titulaires d'un DUT ou d'un BTS (DUT GEII, DUT R&T, BTS Électrotechnique ou BTS CIRA) ainsi qu’aux étudiants issus du cycle préparatoire ou d'autres filières universitaires (L2 Sciences et Technologie, L3 ou M1 comportant au moins un module électronique).
Admission 2022[61] | Classes préparatoires scientifiques | Filières Universitaires | |||||||||
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Voie d'admission (concours ou sur dossier) | Centrale-Supélec | Arts et Métiers Paris Tech | Concours ATS | Banque d'épreuve | Pass'Ingénieur | Sur Dossier | |||||
Nombre de candidats | 4994 | 3109 | 324 | 140 | 184 | 1 | |||||
Nombre d'intégrés | 123 | 12 | 26 | 13 | 4 | 1 | |||||
Filières | MP | PC | PSI | PT | TSI | ATS | DUT-BUT | BTS | Titulaires L2/L3/M1 | ||
Candidats admis en 2022 | |||||||||||
sous statut étudiant | 43 | 12 | 68 | 9 | 3 | 26 | 13 | 0 | 4 | 1 (L3) | |
sous statut apprenti | Sur Dossier | ||||||||||
1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 38 | 10 | 1 (L2) |
L'admission des étudiants se fait sur dossier puis entretien par les membres de l’équipe pédagogique. Les voies d'accès à cette formation sont :
L'admission se fait sur dossier et entretien avec les responsables du Mastère. Les étudiants titulaires d'un BAC+4 ou d'un BAC+5 avec au moins 3 ans d'expérience professionnelle peuvent réaliser ce Mastère. Les frais de scolarité sont de :
À partir de septembre 2023, l'admission pour le Bachelor Human-IT[62] se fera par ParcourSup. Les frais de scolarité sont de :
Il existe des possibilités d'obtenir des bourses.
Anciens étudiants
En 2023, les anciens étudiants de l'ENSEA sont au nombre de 8 348 (recensés par l'Association des diplômés, tous diplômes d'ingénieur confondus). À ce jour, plus de 460 d'entre eux travaillent dans un autre pays que la France. 250 nouveaux diplômés sortent de l'école chaque année. Ils travaillent dans des secteurs variés dont notamment les sociétés de service informatique, les télécommunications, l’aéronautique, l’énergie, l’automobile, la finance, la recherche ou la santé.
ENSEA Alumni, l’association des anciens étudiants, organise toute l’année des événements pour développer le réseau des diplômés, nouer des contacts et échanger. Elle permet aux étudiants de l’ENSEA de rencontrer des alumni et développer leur réseau professionnel.
Sont notamment passés par les salles de classe de l'ENSEA :
Promotion | Nom | Activités principales |
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1958 | Georges Estibal[63] | Directeur général SNIAS, fondateur de la Cité de l'Espace, adjoint au maire de Toulouse |
1968 | Jacques Manscourt[64] | PDG de NEC Europe |
Bernard Plano[65] | Vice-président exécutif de SPACEBEL, PDG d'EADS, maire de Lannemezan, conseiller-régional de Midi-Pyrénées, président de NEREUS | |
1975 | Jean-Louis Martin[66] | Biologiste, directeur de l'Institut d'Optique Graduate School |
Philippe d'Argent[67] | Directeur général de la Toshiba France | |
André Benhamou[68] | PDG de Liebherr Aerospace, président de MP Croissance, président de ABBI, conseiller du commerce extérieur de la France | |
1982 | Patrick Bonneau[69] | Président de CNIEG, directeur RH de GRDF |
1984 | Corinne Begey[70] | Directrice ingénierie chez GE Renewable Energy, marraine de la promotion 2016 |
1985 | Yannick Bonnaire[71] | Directeur qualité chez Safran Landing Systems |
Martin Fornage[72] | Cofondateur de Enphase Energy | |
Alex Lopez[73] | Fondateur d'Aeglé | |
1987 | Philippe Eudeline[74] | Directeur Technologies et Innovation chez Thalès Air Systems, président de Normandie Aerospace, Vice-président de l'ESIGELEC |
Christophe Gourlay[75] | Responsable des achats chez Alstom | |
1988 | Franck Terner[76] | Dirigeant d'Air France, parrain de la promotion 2016 |
1989 | Thierry Boisnon[77] | Dirigeant de Nokia France, ancien dirigeant d'Alcatel Lucent |
1992 | Ariane Govignon[78] | Responsable du marché médical de BNP Paribas |
Armel Quinty[79] | Responsable Département Conception Urbanisation au Centre hospitalier régional d'Orléans | |
1994 | Christophe Duhamel[80] | Cofondateur de Marmiton.org |
Pierre-Emmanuel Calmel[81] | Fondateur et CTO de Devialet | |
1995 | Ghada Trotabas[82] | Vice-présidente exécutive de Siemens Healthineers |
Olivier Aboilard[83] | Cofondateur de Marmiton.org | |
Laurent Pelissier[84] | Fondateur et chef de la direction de Clarius | |
1998 | Arnaud Fleurent-Didier[85] | Musicien, chanteur et acteur |
1999 | Bertrand Combaluzier[86] | Vice-président de Capgemini |
Anne Agin[87] | chef de projet radio chez Bouygues Télécom | |
Aurélie Quidelleur[88] | Professeure agrégé à l'Université Gustave-Eiffel | |
2007 | Marie-Anne Beneteau[89] | Responsable Transformation Digitale chez GE Healthcare |
Julie Decourcelles[90] | Responsable de développement chez SNCF | |
2008 | Xavier Deshayes[91] | Fondateur de myfit |
2009 | Mickaël Gandecki[92] | Cofondateur de myfood |
2010 | Charlotte Fessard[93] | Customer Success Account Manager chez Microsoft |
2011 | Johan Nazaraly[94] | Cofondateur de myfood |
2012 | David Chriqui[95] | Cofondateur de Codewire.io |
2014 | Marine Dunoguier[96] | Directrice systèmes embarqués chez Alcatraz AI |
2016 | Pauline Guyot[97] | CEO chez NOVIGA |
2020 | Robin Sicsic[98] | Fondateur d'Handineo |
Théo Godart[99] | Fondateur de NovelClass |
Un service Vie de Campus[100] est dédié à l'accompagnement de la vie étudiante dans sa globalité. Il propose des aides financières aux étudiants (bourses, prêts étudiants …), facilite l’obtention de logements (CROUS, résidences universitaires, …), ou apporte des solutions aux problèmes logistiques et administratifs (prêt de matériel informatique, accueil des étudiants internationaux, obtention de visas ou titres de séjour ...). Il permet également l’organisation et la distribution d’aides exceptionnelles et accompagne les étudiants dans les problèmes personnels qu’ils peuvent rencontrer.
L'école soutient également une trentaine d'associations[101], qui organisent les activités de la vie étudiante.
Cinq principaux bureaux gèrent ces activités[102] :
L’ENSEA compte aussi TYO, l’association de cinéma, CONFER’ensea, celle d’éloquence et d’art oratoire ou encore Junior Ensea, la junior entreprise de l’école[103], qui permet aux adhérents de découvrir un aperçu de la vie en entreprise, en réalisant des missions techniques auprès des professionnels.
L’ENSEA a des partenariats avec différentes universités françaises permettant de réaliser des échanges académiques. Elle a signé des accords de doubles-diplômes[104] avec :
Suivant les directives de la Commission des titres d’ingénieur, les étudiants de l’ENSEA sous statut étudiant doivent passer, durant leur cursus, une période de 4 mois minimum à l’étranger[105], qui peut être réalisée via un stage en entreprise ou en laboratoire de recherche, un semestre académique à l’étranger ou bien un double-diplôme.
En 2023, l’école compte plus de 140 accords internationaux dont 30 accords de doubles-diplômes avec des établissements étrangers[106]. Les étudiants ont le choix entre plus de 300 parcours académiques différents à l’international.
L’ENSEA intègre plusieurs programmes et réseaux d’échanges internationaux, tels que GE3, ArFITEC, BraFITEC, BCI et le programme Erasmus[107], permettant aux étudiants de participer à des échanges académiques d’un ou deux semestres et de bénéficier d’un soutien financier pour accompagner leur projet. Les établissements partenaires offrent également aux étudiants étrangers des opportunités de stage dans leurs laboratoires de recherche.
Les étudiants de l’ENSEA peuvent bénéficier des nombreux accords internationaux de double-diplôme tout autour du monde pour décrocher le diplôme d’un autre établissement, en plus du diplôme décerné par l’ENSEA[108]. Ces parcours impliquent un prolongement d’étude de 6 à 18 mois et une à deux années d’étude au sein de l’établissement partenaire.
Les étudiants originaires de ces établissements partenaires peuvent rejoindre à l’ENSEA dès la deuxième année, suivre les deux dernières années du cursus et obtenir le diplôme de l’école[109].
Depuis 2008, l’école a mis en place le programme FAME[110] (French AMerican Exchange program). Il concerne des étudiants nord-américains en troisième année d’étude d’un programme accrédité par ABET (en), avec une spécialité en génie électrique, génie informatique ou informatique. Les étudiants qui y participent peuvent rejoindre l’ENSEA pendant un semestre, dont les enseignements remplaceront des matières de leur cursus initial par transfert de crédits. Ces cours sont dispensés en anglais par des professeurs de l'ENSEA, pendant le semestre de printemps de leur troisième année.
En 2023, dix universités américaines sont bénéficiaires du programme[111] : Illinois Institute of Technology à Chicago, University at Buffalo (UB), University of Pittsburgh (UPitt), Colorado School of Mines (CSM), University of Colorado at Boulder (UCB), University of Illinois at Urbana-Champaign (UIUC), Georgia Tech (GaTech), University of Michigan à Ann Arbor (U-M), Michigan Technological University, Mississippi State University (MSU).
Les étudiants étrangers bénéficient de nombreux dispositifs pour faciliter leur intégration (démarches d'inscription dématérialisées, cours en anglais, accompagnement personnalisé, aide à l'insertion professionnelle …). Elle obtient en 2019 le label « Bienvenue en France »[112], un an après la création de ce dernier[113], qui témoigne de la qualité du dispositif d’accueil mis en place par l’ENSEA.