Dans cet article, nous explorerons et analyserons Émeutes des 12 et 13 juillet 1789 en profondeur. De ses origines à son impact aujourd’hui, nous approfondirons son histoire, son évolution et sa pertinence dans différents contextes. Nous aborderons ses aspects les plus importants et discuterons de son influence dans divers domaines, en offrant une vision globale et complète pour comprendre sa véritable signification. Émeutes des 12 et 13 juillet 1789 est un sujet passionnant et d'un grand intérêt, nous nous consacrerons donc à percer ses mystères et à offrir de nouvelles perspectives qui enrichissent notre connaissance de ce sujet fascinant. Préparez-vous pour un voyage passionnant à travers Émeutes des 12 et 13 juillet 1789 !
Les émeutes des 12 et font suite à la nouvelle du renvoi de Jacques Necker, qui se répand dans Paris.
Camille Desmoulins, un avocat et journaliste encore peu connu, harangue la foule au Palais-Royal et l’appelle aux armes contre le gouvernement royal[1]. On assiste à de nombreuses manifestations dans les rues de Paris et dans le jardin des Tuileries où les bustes de Jacques Necker et du duc d’Orléans sont portés en cortège. Le Royal-Allemand, régiment de cavalerie commandé par le prince de Lambesc, charge la foule aux Tuileries, faisant plusieurs blessés, peut-être des tués.
Pierre-Victor de Besenval, commandant les troupes massées à Paris, se décide à faire intervenir les régiments suisses cantonnés au Champ-de-Mars. Plus tard dans la soirée, a lieu un affrontement entre les Gardes françaises, stationnés devant leur dépôt, et le régiment commandé par Lambesc, à l'angle du boulevard et de la rue de la Chaussée-d'Antin.
Pendant près de dix jours, du 9 au 17 juillet 1789, les barrières de la capitale sont en proie aux incidents. Incendie de quarante des cinquante-quatre barrières d'octroi donnant accès sur Paris[2] : les émeutiers veulent ainsi faire baisser le prix des grains et du pain – qui est à son niveau le plus élevé du siècle.
Pillage du couvent Saint-Lazare où on dit que les grains seraient stockés.
Les « électeurs » de Paris (c’est-à-dire ceux qui, au deuxième degré, ont élu les députés aux États généraux) se réunissent à l’Hôtel de ville de Paris. Ils forment un « comité permanent » et décident de créer une « milice bourgeoise » de 48 000 hommes. Ils porteront une marque distinctive, une cocarde aux couleurs de la ville de Paris (rouge et bleu). Pour les armer, la foule pille le Garde-Meuble, où sont conservées des armes, mais anciennes et de collection.
Une délégation des « électeurs » parisiens se rend aux Invalides pour demander les armes de guerre qui y sont stockées. Refus du gouverneur.
Le lendemain, aura lieu la prise de la Bastille.