Émile Bergerat

Émile BergeratPortrait photographique par Nadar.Fonction
Directeur de la publication
La Vie moderne
Biographie
Naissance 29 avril 1845
Rue de la Vieille-Monnaie (ancien 6e arrondissement de Paris)
Décès 13 octobre 1923 (à 78 ans)
Neuilly-sur-Seine
Pseudonymes L'Homme masqué, Ariel, Caliban
Nationalité française
Activités Poète, dramaturge, écrivain
Rédacteur à Le Figaro, Le Voltaire, Le Bien public
Conjoint Estelle Gautier (d) (à partir de 1872)
Enfant Théo Bergerat
Parentèle Théophile Gautier (beau-père)
Théophile Gautier fils (beau-frère)
Autres informations
Membre de Académie Goncourt
Distinctions
signature d'Émile BergeratSignature dans son dossier de Légion d'honneur.

Émile Bergerat, né le 29 avril 1845 à Paris 6e et mort le 13 octobre 1923 à Neuilly-sur-Seine, est un poète et dramaturge français.

Considéré à son époque comme un « excellent chroniqueur » à l’esprit « verveux et paradoxal », il utilisa aussi les pseudonymes de « l’Homme masqué », d'« Ariel » et de « Caliban ».

Biographie

Durant les événements de la Commune de Paris, Émile Bergerat est en amitié avec le peintre Auguste-Émile Pinchart ; il rapporte dans ses souvenirs que l'artiste, durant cette période, était devenu un boucher occasionnel rue des Saints-Pères, assurant à ses camarades de quoi survivre durant le siège de la capitale

Chroniqueur au Voltaire et au Figaro, membre de l'Académie Goncourt, il épouse, le 15 mai 1872, la fille cadette de Théophile Gautier, union dont naitront deux enfants, Théo Bergerat, qui deviendra réalisateur et chroniqueur radiophonique, et une fille, Herminie. Dans une lettre de mai 1872 de Théophile Gautier à Carlotta Grisi, celui-ci présente son futur gendre comme un

« jeune poète qui a fait Les Cuirassiers de Reichshoffen, une pièce de vers sur la bataille, dont le succès a été immense pendant le siège et qu'on a répétée ensuite dans toute la France ; non seulement, il est poète, mais il écrit très bien en prose et a le travail certain et régulier. C'est en outre mon plus fervent admirateur et nous travaillons côte à côte, dans le même journal, au Bien Public. »

Il est ensuite nommé directeur de publication de La Vie moderne, revue éditée par Georges Charpentier où il publie notamment les premiers poèmes de Jules Laforgue (décembre 1880).

En 1895, l’Académie française lui décerne le prix Calmann-Lévy pour l'ensemble de son œuvre.

Dans le 16e arrondissement de Paris, l'avenue Émile-Bergerat lui rend hommage. Une bibliothèque de Neuilly-sur-Seine, située en face de l'immeuble où habitait Émile Bergerat, porte aussi son nom. Son nom a également été donné à Saint-Lunaire, cité balnéaire d'Ille et Vilaine où il séjourna l'été pendant 30 ans ; il s'y était fait construire une résidence (« Caliban ») dans le style des villégiatures propres à Charles Garnier. Il y reçut, avec sa femme Estelle, de nombreuses personnalité du monde des lettres : Jules Verne et son fils Michel, Georges Feydeau, la comédienne des Variétés Ève Lavallière, Robert de Flers et Caillavet, Rosemonde Gérard, les Richepin, Raoul Ponchon, sa belle-sœur Judith Gautier.

Œuvres

Théâtre Affiche pour la pièce d'Émile Bergerat Plus que reine à New York en 1899 avec Julia Arthur. Témoignage

Œuvres en ligne

Notes et références

  1. Paris-Parisien, Ollendorff, 1899, p. 43
  2. Saint-Patrice (baron Harden-Hickey, dit), Nos écrivains Paris, éditions Georges Hurtrèl, 1887, p. 39.
  3. Émile Bergerat, Souvenirs d'un enfant de Paris : les années de bohème, Paris, Charpentier ; E. Fasquelle, 1911, 429 p., 4 vol. ; in-12 (OCLC 2843586, lire en ligne sur Gallica), p. 260-2.
  4. Généalogie de Théo Bergerat, sur Kinematoscope'.
  5. Société Théophile Gautier, Bulletin de la Société Théophile Gautier, t. 23, Paris, La Société, 2001 (lire en ligne), p. 113.
  6. O.-L. Aubert, « Nécrologie », La Bretagne touristique, no 20,‎ 15 novembre 1923.

Bibliographie

Liens externes