Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons 1964 aux États-Unis, un sujet qui a suscité un grand intérêt et une controverse ces derniers temps. Depuis son apparition, 1964 aux États-Unis a fait l’objet de débats et de discussions dans différents domaines, générant des opinions contradictoires et soulevant des questions sur son véritable impact. Tout au long de l'article, nous analyserons différents aspects liés à 1964 aux États-Unis, de son origine et de son évolution à son influence sur la société actuelle. Sans aucun doute, 1964 aux États-Unis est un sujet pertinent qui mérite d'être abordé avec attention pour comprendre sa portée et son impact dans le monde d'aujourd'hui.
26 février : Lyndon Johnson parvient à faire voter la loi de Kennedy sur les réductions fiscales, le Revenue Act, loi budgétaire qui abaisse la fiscalité de 14 milliards de dollars sur 2 ans. L'impôt sur le revenu est diminué de 25 %. Le taux supérieur est ramené de 91 à 77 %, puis de 77 à 70 % et le taux marginal de 20 à 16 %, puis de 16 à 14 %. L'impôt sur les sociétés est abaissé de 52 à 48 %. Des déductions fiscales sont introduites pour les familles pauvres et les couples avec enfants (revenu annuel maximal de 1 000 $). Ces mesures sont destinées à relancer la croissance et réduire le chômage.
Nuit du 21 au 22 juin : meurtres de la Freedom Summer. Trois militants pour les droits civiques sont assassinés par des membres des White Knights of the Ku Klux Klan.
2 juillet : adoption après de longs débats par le Congrès du Civil Rights Act (loi sur les « droits civiques » accordés aux minorités). Abrogation de fait des lois Jim Crow sur la ségrégation raciale en vigueur dans le sud du pays. Interdiction de toute mesure ségrégationniste appliquée aux afro-américains dans le domaine des logements sociaux, de l'éducation, de la santé et du travail. Mais le président Johnson, pour faire approuver la loi, a dû consentir au retrait de certaines mesures du texte comme le droit de vote.
7 août : Johnson obtient du Congrès à la quasi-unanimité la résolution du golfe de Tonkin qui lui remet les pleins pouvoirs pour « repousser toute attaque armée » et « prévenir toute agression future » dans la région. Plus tard (1968), le secrétaire à la défense Robert McNamara reconnaîtra que les deux destroyers attaqués avaient participé à des opérations offensives sud-vietnamiennes contre le Nord. Parallèlement, le Congrès augmente significativement l'aide financière au Sud-Vietnam, qui passe à 1 milliard de dollars par an.
Au Vietnam, le Nord Communiste déploie ses premières troupes au Sud pour renforcer le Vietcong et prévenir l'intervention prochaine à grande échelle des États-Unis.
20 août : l'Economic Opportunity Act alloue un fonds d'un milliard de dollars à diverses agences et à des programmes locaux chargés d'aider les jeunes à acquérir une formation professionnelle.
24 - 27 août : Convention Démocrate à Atlantic City. La convention sera marquée par plusieurs polémiques : L’inscription du parti afro-américain Mississippi Freedom Democratic Party, le retrait de la délégation de l'Alabama (pro-ségrégationniste), la candidature inopinée de George Wallace qui séduit une partie importante de l'électorat conservateur du Sud des États-Unis au détriment du président Lyndon Johnson.
27 août : Lyndon Johnson est choisi par la convention Démocrate pour l'élection présidentielle de novembre, après plusieurs polémiques et la menace d'une division profonde du parti entre libéraux et conservateurs au sujet des droits civiques.
24 septembre : La commission Warren rend ses conclusions sur l'assassinat du président Kennedy. Elle établit que Lee Harvey Oswald est seul responsable de l'assassinat. Mais cette conclusion est remise en cause les années suivantes par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques.
31 octobre : 4 officiels américains meurent dans un attentat au Vietnam.
3 novembre : élection du démocrate Lyndon Johnson comme président des États-Unis avec 61,1 % des voix contre le républicain Barry Goldwater qui, avec 38,5 %, subit l'échec le plus cuisant de l'histoire de la présidentielle américaine. Cette défaite marquera le coup d'envoi pour les Républicains d'une offensive idéologique, bien organisée et généreusement financée, destinée à réhabiliter un capitalisme pur et dur.
Le parti Républicain s’implante définitivement dans les Etats du Sud des États-Unis, au détriment des Démocrates qui y avaient gagné toutes les élections locales depuis un siècle.