6e armée (France)

6e armée
Image illustrative de l’article 6e armée (France)
Création 26 août 1914
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Armée
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Première bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - Bataille de Noyon
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Bataille de Champagne
1918 - 2e Bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
(Bataille du Tardenois)
1918 - Bataille de la Lys et de l'Escaut

La 6e armée française est une unité de l'armée de terre française qui combat durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

Commandement

Les chefs de la 6e armée

Chefs d'état-major

Première Guerre mondiale

Composition en août 1914

La 6e armée française est formée le 26 août 1914, elle est composée de troupes hétéroclites provenant des différentes armées françaises : 2 corps d'armée d'active, le 4e et le 7e corps d'armée détachés respectivement de la 3e armée et de la 1re armée françaises, des 5e et 6e groupes de divisions de réserve, des 45e et 37e divisions d'infanterie, de la brigade de chasseurs indigènes et du corps de cavalerie de Sordet.

4e corps d'armée

Constitué au Mans, il est formé des 7e et 8e divisions d'infanterie.

7e corps d'armée

Venant de Besançon, il est composé de deux divisions d'infanterie et d'éléments organiques de corps d'armée, sous le commandement direct du général commandant le corps d'armée.

5e groupe de divisions de réserve 6e groupe de divisions de réserve Autres troupes rattachées à la 6e armée

Historique

1914 15 septembre : extension vers Cuts. 16 septembre : extension vers Pimprez, l'Écouvillon. 19 septembre : à la suite d'un repli de la droite sur la ligne Tracy-le-Mont - Béthancourt-en-Valois, extension vers Ressons-sur-Matz - Mortemer. 17 octobre : réduction du front à l'écluse de Moussy-sur-Aisne (5e armée). 1915 1916 24 août : prise de Maurepas. 25 septembre : prise de Rancourt. 26 septembre : prise de Frégicourt et de Combles. 28 septembre : limite gauche (en liaison avec l'armée britannique) portée à Ginchy. 11 novembre : limite droite ramenée à la Somme (10e armée). 1917 18 janvier : extension du front à droite jusqu'à la ferme d'Hurtebise (5e armée). 5 - 7 mai : combats violents au moulin de Laffaux et à l'Épine de Chevreny. 21 avril : introduction de la 10e armée sur le front à droite de la 6e armée, limite droite maintenue à la ferme d'Hurtebise. 16 juillet : réduction du secteur, à droite, jusqu'à Braye-en-Laonnois (10e armée). fin septembre - octobre : préparatifs d'offensive. 1918 22 - 23 mars : intervention de la 6e armée dans la vallée de l'Oise (Bataille de Noyon), combats vers Tergnier. 23 mars : la 3e armée est introduite sur le front à gauche de la 6e armée. Limite gauche maintenue à Barisis-aux-Bois. Au cours du repli de la 3e armée durant la fin mars, la limite entre la 3e armée et la 6e armée suit le cours de l'Oise jusqu'au sud de Noyon. 29 mars : limite droite portée jusqu'aux cavaliers de Courcy (4e armée), par suite du retrait de la 5e armée. 3 avril : limite gauche sur l'Oise (3e armée). début juin : organisation sur la ligne Trélou-sur-Marne (5e armée introduite le 29 mai sur le front), Vinly, région de Faverolles (limite avec la 10e armée introduite le 2 juin à la gauche de la 6e armée). 20 juillet : limite droite (9e armée) étendue jusque vers Jaulgonne. 25 juillet : retrait de la 9e armée dont le front est repris par la 5e armée. 29 juillet : front atteint Sainte-Gemme - Nanteuil-Notre-Dame.

Seconde Guerre mondiale

Après la percée des Ardennes, le 13 mai 1940, le général Touchon se voit confier un « détachement d'armée » composé de troupes rassemblées à la hâte et chargé de contrer l'avancée allemande ; celui-ci ne peut qu'édifier une fragile barrière sur l'Aisne et l'Ailette, vers le sud.

Sa mise en place est facilitée par l'action des blindés du colonel de Gaulle commandant la 4e division cuirassée (4e DCr) opérant en avant dans la région de Laon (Batailles de Montcornet et Crécy-sur-Serre du 17 au 20 mai 1940).

L'ensemble, renommé 6e armée, se bat ensuite courageusement lorsque les Allemands attaquent sur l'Aisne le 9 juin, mais se désagrège dans la défaite et la retraite jusqu'en Bourgogne, face aux Panzers de Kleist et Guderian.

Après-guerre

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Notes et références

  1. Le général Degoutte est mis, le 11 septembre 1918, à la disposition de SM le Roi des Belges. Le 15 octobre, la 6e armée est reconstituée avec le nom d'Armée française de Belgique (sous le commandement du général de Boissudy). Le 18 novembre, le général Degoutte reprend le titre de commandant de la 6e armée.

Voir aussi

Bibliographie

Lien externe