Antoine Armand | |
Antoine Armand au festival international du film d'animation d'Annecy 2023. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le 22 juin 2022 (1 an, 11 mois et 7 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 2e de la Haute-Savoie |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Jacques Rey |
Biographie | |
Date de naissance | 10 septembre 1991 |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RE |
Profession | Cadre de la fonction publique |
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Antoine Armand, né le 10 septembre 1991 à Paris, est un homme politique et haut-fonctionnaire français. Membre de Renaissance. Il est élu député de la 2e circonscription de Haute-Savoie lors des élections législatives de 2022.
Arrière-petit-fils du haut-fonctionnaire et résistant Louis Armand en mémoire duquel il fonde l'association Voies d'avenir pour l'engagement professionnel et technologique, Antoine Armand est ancien élève de la classe préparatoire B/L du lycée Henri-IV, élève de l'École normale supérieure (promotion 2011) puis de l'École nationale d'administration (promotion Georges-Clemenceau, 2017-2018). À sa sortie de l’ÉNA en 2019, il rejoint l’inspection générale des finances (IGF) où il déclare avoir travaillé « sur les questions industrielles, sur la gestion de la crise Covid-19 sur sujets de transition énergétique" ».
Le 27 septembre 2021, Antoine Armand devient le référent départemental de LREM en Haute-Savoie. En mars 2022, il lance le comité de soutien à la candidature du président sortant Emmanuel Macron à Annecy et participe à la conception du projet du candidat sur les dossiers économiques et écologiques.
En septembre 2022, il est désigné délégué chargé des dons au sein du bureau exécutif du parti Renaissance (ex-LREM),.
En juin 2022, il se présente sur la 2e circonscription de la Haute-Savoie sous l'étiquette de la coalition Ensemble. Au second tour, il est élu député face à Loris Fontana (LFI/NUPES) avec 59,88 % des suffrages exprimés.
Travaux sur la souveraineté énergétiqueÀ sa création en octobre 2022, dans le contexte de la Guerre russo-ukrainienne qui menace l’approvisionnement en gaz de l'Europe et de la France et pousse les couts de l'énergie à la hausse, il est nommé rapporteur d'une commission d'enquête, créée par la Conférence des présidents du 11 octobre 2022 au titre du "droit de tirage" attribué au groupe Les Républicains et visant à établir les raisons de la perte d'indépendance et de souveraineté énergétique de la France.
Le 30 mars, après six mois d'audition (sous serment) de 88 experts, scientifiques, responsables du secteur énergétique et des organismes de régulation, hauts fonctionnaires en charge des dossiers énergétiques, anciens ministres et premier ministres et même – ce qui était nouveau dans l’histoire des commissions d’enquêtes parlementaires – deux anciens Présidents de la République, son rapport Souveraineté énergétique : 30 recommandations pour les 30 prochaines années est adopté en majorité par les membres de la commission d’enquête. Il est publié le 6 avril 2023 et repris par la presse. Parallèlement à un projet de loi de programmation énergie-climat, un avant-projet de loi Souveraineté énergétique est préparé par Agnès Pannier-Runacher (alors ministre de la transition énergétique), incluant des objectifs à moyen terme de sobriété (baisse de la consommation d'énergie), d'amélioration de l'efficacité énergétiques, de déploiement des énergies renouvelables et de relance de l'électricité d'origine nucléaire (avec les EPR), mais restant floue sur le rôle et la part donnés aux énergies renouvelables. Finalement, un remaniement ministériel et le rattachement du portefeuille de l'Énergie à Bercy s'accompagnent de la suppression ou du report du volet programmatique de ce projet de loi.