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Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest | |
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Siège | Dakar (![]() |
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Création | |
Gouverneur | Jean-Claude Kassi Brou |
Zone monétaire | Union économique et monétaire ouest-africaine |
Devise | Franc CFA (UEMOA) |
Code ISO 4217 | XOF |
Site officiel | www.bceao.int |
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La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est un établissement public international regroupant huit pays de l'Afrique de l'Ouest membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
L'unité monétaire est le franc CFA. Les huit pays concernés, identifiés par une initiale apposée sur les billets, sont :
En 1955, le gouvernement français transfère le privilège d'émission de billets pour ses colonies d'Afrique de l'Ouest, jusqu'alors détenu par la Banque de l'Afrique Occidentale, à une entité nouvellement créée basée à Paris[1], l'Institut d'émission de l'Afrique Occidentale Française et du Togo ( littéralement « Institut d'émission de billets de l'Afrique Occidentale Française et du Togo »). En 1959, le nom de l'institution est changé en BCEAO[2].
En septembre 1956, le poisson-scie stylisé est présenté pour la première fois sur la couverture du 14e numéro d'un document de l'Institut d'émission de l'Afrique-Occidentale française et du Togo relatif à des notes d'informations et de statistiques.
En 1959, l'Institut d'émission de l'Afrique Occidentale Française et du Togo devient la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest. En concertation avec les banques centrales nationales des pays membres, elle est chargée de :
Le traité instituant l'Union monétaire ouest-africaine ( UMOA ) a été signé le 12 mai 1962 et a donné à la BCEAO le droit exclusif d'émettre de la monnaie en tant que banque centrale commune des sept pays membres de l'époque Côte d'Ivoire, Dahomey (plus tard rebaptisé Bénin), Haute-Volta (plus tard rebaptisée Burkina Faso), Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Les statuts de la banque ont ensuite été approuvés en novembre 1962 et sont restés essentiellement inchangés jusqu'en 1974[3]. prévoyant une influence française dominante sur la gouvernance de la BCEAO[4].
Grâce à un accord monétaire avec la France, le Franc CFA, BCEAO a été convertible avec le Franc français jusqu'à la fin de 1999, par un taux fixe (révisable) garanti par le dépôt par la BCEAO d'un fonds de réserve auprès du trésor français, constitué par les apports des banques centrales nationales (BCN) de chaque pays membre de l'UEMOA.
À la fin de 1999, l'euro remplace le franc français, l'accord monétaire avec la France est maintenu (après accord de la BCE), mais redéfini par un taux fixe avec l'euro encore garanti (sous certaines conditions) par la Banque de France, en échange du maintien du fonds de réserve. Cependant, la BCEAO reste libre de composer des fonds de réserves supplémentaires (en métal ou en devises) avec d'autres Banques Centrales afin de faciliter le commerce international et disposer de réserves de changes supplémentaires dans d'autres devises que l'euro, ou de mettre fin à la convertibilité du Franc CFA- BCEAO avec l'euro, si nécessaire.
Le 21 décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara annonce l'hypothèse du remplacement du franc CFA (UEMOA) par l'eco pour le , au cours d'une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron en visite officielle en Côte d'Ivoire[5].
Fin février 2020, l'agence de notation américaine Standard & Poor's réalise une étude sur la concrétisation du projet de sortie du franc CFA, et se dit rassurée par le fait que l'eco reste arrimé à l'euro et que la France continue à garantir sa convertibilité. Le lancement de la nouvelle monnaie n'auraient donc pas d'effets immédiats, et une dévaluation n'est à ce jour par prévue. L'étude rappelle de même que « les États membres de l'UEMOA ne seront plus tenus de conserver la moitié de leurs réserves de change sur un compte d'opération au Trésor français. Autrement dit, la banque centrale régionale, la BCEAO, pourra gérer ses réserves de changes comme elle le jugera approprié »[6].
Le , un projet de loi soumis à l’Assemblée nationale et au Sénat français qui entérine la fin du franc CFA est adopté par le Conseil des ministres français[7]. La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ne sera plus obligée de déposer la moitié de ses réserves de change auprès du Trésor Public français[8].
En mai 2021, la France a entamé le processus de transfert de 5 milliards d’euros vers les comptes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). La décision de Paris intervient dans le cadre de la réforme du franc CFA. La nouvelle monnaie unique ouest-africaine (Eco) devrait voir le jour prochainement[9].
Le siège de la BCEAO est situé à Dakar a Sénégal.
Jean-Claude Kassi Brou[10], est gouverneur de la BCEAO du .
Sur chaque pièce et au recto des billets est représenté le logo de la BCEAO, un poisson-scie stylisé. Celui-ci représente une figurine en bronze employée anciennement par les Akan pour peser l'or. Dans leur mythologie, cette espèce incarne la puissance de la mer, la fécondité et la prospérité.
Les PCM sont élus pour deux ans, par rotation des représentants des États membres. Il arrive souvent, à la suite d'événements imprévus, coup d'État, changement de gouvernement, démission, ou autres aléas politiques, que plusieurs représentants d'un même pays membre se succèdent au cours des deux années de présidence, ce qui entraine bien sûr une modification des signatures.
Par ordonnance no 59/491 en date du 2 avril 1959, le directeur général est Robert Julienne qui est remplacé en décembre 1974 par un gouverneur : Abdoulaye Fadiga.
Le 28 juillet 2011, au siège de la BCEAO, sous la présidence de José Mario Vaz, président du Conseil des ministres de l'Union se tient la cérémonie de passation des charges et prestation de serment du nouveau gouverneur Tiémoko Meyliet Koné. Le 10 septembre 2011, le gouverneur est officiellement installé dans ses fonctions. Le 17 août 2014, la Conférence des Chefs d'État reconduit le gouverneur dans ses fonctions pour encore six ans, soit jusqu'en 2020.
En 2022, Tiémoko Meyliet Koné est nommé vice-président de la Côte d'Ivoire et laisse son poste de gouverneur. Il est remplacé à titre intérimaire par Mamadou Diop, vice-gouverneur de l'institution[12].
En juin 2022, Jean Claude Brou est désigné président de la BCAO[13].