Benoît Biteau | |
Benoît Biteau en 2019. | |
Fonctions | |
---|---|
Député européen | |
En fonction depuis le 2 juillet 2019 (4 ans, 10 mois et 17 jours) |
|
Élection | 26 mai 2019 |
Circonscription | France |
Législature | 9e |
Groupe politique | Verts/ALE |
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine | |
4 janvier 2016 – 27 juin 2021 (5 ans, 5 mois et 23 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Alain Rousset |
Vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes | |
26 mars 2010 – 13 décembre 2015 (5 ans, 8 mois et 17 jours) |
|
Président | Jean-François Macaire Ségolène Royal |
Conseiller régional de Poitou-Charentes | |
26 mars 2010 – 13 décembre 2015 (5 ans, 8 mois et 17 jours) |
|
Élection | 21 mars 2010 |
Président | Jean-François Macaire Ségolène Royal |
Biographie | |
Date de naissance | 7 avril 1967 |
Lieu de naissance | Royan (Charente-Maritime) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PRG (jusqu'en 2019) Indépendant |
Profession | Agriculteur Agronome |
modifier |
Benoît Biteau, né le 7 avril 1967 à Royan, est un homme politique et agriculteur français.
Il est élu député européen lors des élections européennes de 2019 en France, sur la liste dirigée par Yannick Jadot. Il siège au sein du groupe écologiste.
Issu d'une famille paysanne, Benoît Biteau est titulaire d'un BTS semences et un autre en gestion de l'eau. Il a d'abord travaillé comme vendeur de matériel d'irrigation avant d’être diplômé ingénieur des techniques agricoles de Bordeaux Sciences Agro en 1997.
Après avoir repris, en 2007, la ferme familiale dans la petite commune de Sablonceaux, en Charente-Maritime, il en réoriente l'activité de la culture intensive du maïs vers l'élevage de races locales et s'engage dans la replantation d'arbres pour mieux retenir l'eau. Il reçoit, en 2009, le Trophée national de l'agriculture durable.
Il milite en faveur de l'agriculture paysanne et agroécologique, le respect des ressources naturelles et du patrimoine sauvage et domestique comme l'eau, les semences paysannes, les génétiques et préservations des races locales anciennes, celles aussi des semences de ferme et les sols, des terroirs,.
France 3 Nouvelle Aquitaine le présente comme un « virtuose en communication » : « sur sa page Facebook intitulée Benoît Biteau, paysan agronome et résistant, il anime un groupe public qui "consiste à soutenir les paysans bios qui se sentent parfois seuls face aux agriculteurs du modèle dominant productiviste et chimique, aux politiques, administrations et lobbys". L'ingénieur agricole milite aussi sur un blog intitulé Ferme Val de Seudre Identi'Terre, une ferme qui a obtenu en 2009, le trophée national de l'agriculture durable ».
En mars 2010, il est élu vice-président de la région Poitou-Charentes président de la commission ruralité - agriculture- pêche et cultures marines. En décembre 2015, il est réélu au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine conseiller régional sous les couleurs du Parti radical de gauche, délégué à la mer.
En 2019, il est candidat aux élections européennes, en onzième position sur la liste commune EELV - AEI - RPS menée par Yannick Jadot. Lors de sa campagne, il reçoit le soutien de la journaliste d'investigation Marie-Monique Robin. Il est élu le 26 mai 2019. Présenté comme candidat d'ouverture, il n'est membre d'aucun parti au moment de son élection.
Conseiller de Yannick Jadot sur les questions agricoles, il le soutient pour la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle de 2022.
Au Parlement européen, il se fait connaitre pour sa lutte contre les méga-bassines et pour faire « bouger les lignes » du modèle agricole dominant.
Engagé auprès des Soulèvements de la Terre, il assume la nécessité d’un recours à la désobéissance civile. Il cite Jean Jaurès et René Dumont comme « les phares de (son) engagement politique ». Avec son engagement politique, il s'élève contre ce qu'il nomme la «sainte famille» : FNSEA, Mutualité sociale agricole et Crédit agricole, qui sont en position dominante dans le milieu agricole. Souvent injurié sur les réseaux sociaux, il a déposé deux plaintes après des soupçons de contamination de ses champs par une plante invasive et avoir été visé par le tir d'une fusée de détresse.